Pourquoi cette question ?

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jules
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Salut Tirru...
Le monde des asuras, ou demi-dieux

On y renaît sous l'emprise de la jalousie et de l'envie. Ce monde est plus spirituel que celui des humains, mais on y passe quand même une bonne partie de son temps à se battre avec les dieux du monde des dieux, sous l'emprise de la jalousie. On parle aussi de monde des titans.

Associé à la couleur verte et à la syllabe MA du mantra de Tchenrézi Om̐ Maṇipadme hūm (ॐ मणिपद्मेहूम्).

https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C4%81maloka
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tirru...
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Coucou Jules,

Je l'ignorais, tu m'apprends quelque chose. Je savais que les Asuras, sorte de demi-dieu, démons "amuseurs" existaient dans l'hindouisme mais pas dans le bouddhisme, du moins pas dans le bouddhisme originel therevada. Le fait qu'ils existent dans le bouddhisme tibétain s'explique probablement par le fait qu'il se soit "mixé" avec l'hindouisme !
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ShraWaKa
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Personnellement je n'ai jamais rencontré de Devas, d' Asuras, de Nagas et encore moins de Titans.

Cette analogie aux autres formes d'existences conditionnées me permet d'appréhender ce que pourrait être la vie dans cet état et donc de réfléchir à la souffrance et aux empêchements vus sous un autre angle.

Envisager ces existences éclaire notre compréhension du samsara et fait émerger le caractère précieux de l'opportunité qui s'offre à nous.

Cependant ma réflexion s’arrête là car au-delà cela devient de la spéculation inutile à la libération visée.

Par ailleurs, il est important de garder à l'esprit que les enseignements du Bouddha ont fait l'objet d'une transmission orale durant plusieurs siècles avant qu'un premier canon écrit ne soit figé.

Nous savons aujourd'hui qu'un témoignage même sincère n'est jamais complètement fiable et que même certains opposants falsifiaient délibérément la vérité.
Ajoutons à cela différentes interprétations personnelles lors des traductions ultérieures et ceci à l'aide de mots imparfaits.

C'est pourquoi j'avance cette hypothèse.

N'est ce pas tout simplement une mauvaise traduction ?

Dans notre langue, le mot ' homme' peut qualifier le genre masculin, ou utilisé avec un grand 'H' se référer à l'humanité toute entière.

Ainsi quoi de plus normal pour un ordre de bhikkhu ayant fait vœux de chasteté de demander à un jeune novice rejoignant la communauté :

<<Êtes-vous un homme ? >>

( bhikkhu = masculin bhikkhuni=féminin)

Je ne prétends pas avoir la bonne réponse, mais essaie d'appliquer le discernement que le Bouddha nous a toujours invité a pratiquer.

flower_mid
ted

ShraWaKa a écrit :
24 novembre 2017, 14:43
C'est pourquoi j'avance cette hypothèse.

N'est ce pas tout simplement une mauvaise traduction ?

Dans notre langue, le mot ' homme' peut qualifier le genre masculin, ou utilisé avec un grand 'H' se référer à l'humanité toute entière.

Ainsi quoi de plus normal pour un ordre de bhikkhu ayant fait vœux de chasteté de demander à un jeune novice rejoignant la communauté :

<<Êtes-vous un homme ? >>
Non. Ca c'est la question n• 7. :D


Sinon, tes remarques sont très pertinentes.
Je me permets de les compléter avec un constat personnel :

- Je n'ai jamais rencontré le Bouddha
- Je n'ai jamais vu ni Longchenpa, ni Milarepa, ni Ajahn Chah
- Je ne suis jamais allé sur la lune
- Je n'ai jamais vu un brin d'ADN
- Je n'ai jamais fait le tour du monde
- Je ne me souviens pas de mes vies antérieures
- Je ne connais pas les effets précis du glyphosate

Avec ces constats subjectifs, je peux me construire ma vérité personnelle consistant à dire que le glyphosate est sans danger pour ma santé, que les renaissances n'existent pas, que la terre est plate, que nous avons été créés à partir d'une motte de terre, que la lune est un satellite artificiel, que les maîtres bouddhistes sont des légendes et que l'enseignement du Bouddha est une oeuvre collective.

Tu vois ce que je veux dire ? :D
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ShraWaKa
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Merci ted jap_8 effectivement j'aurais du être plus attentif, un bon exemple des mauvais tours que peuvent jouer les perceptions superficielles...

Par ailleurs le début de mon post est maladroit et je m'en excuse :oops:

Comme tu l’évoques justement, la difficulté est de trouver le bon équilibre entre une croyance aveugle et un nihilisme réductionniste.

Ainsi qu' exposé dans la parabole de la flèche empoisonnée on peut s'interroger longuement sur l'origine d'un problème...

Ce qui est utile à notre progression c'est de rechercher ou se cache la vérité libératrice.

Parfois la réponse est dans la question
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