Je pense qu'on tourne en rond, là. Tu ne peux rien réaliser s'il n'y a pas d'esprit. Dire que l'esprit disparaît ne signifie pas qu'il n'existe pas mais qu'il est vide. En d'autre terme, le kensho est l'expérience durant laquelle l'esprit reconnaît sa propre vacuité. C'est bien une reconnaissance du Dharmakaya par lui-même. Ce n'est pas comme dire que l'esprit n'existe pas, qui est du nihilisme pur et dur. Le Dharmakaya – qui est l'esprit de Bouddha – existe. S'il n'existait pas, il n'y aurait aucune sortie possible du samsara. C'est le b.a.ba du Bouddhisme, ça, Jules.Jules a écrit :C'est à ce stade que je dis qu'en définitive l'esprit n'existe pas.
Il faut bien un jour arrêter de rappeler les fantômes qand-même.
Prajna n'est pas un phénomène ni même un noumène. Prajna transcende les notions d'être et de non être. Elle n'est pas une personne et ne dépend pas d'une personne. Prajna est la "brillance" (la clarté) du Dharmakaya, associée à la Vacuité du Dharmakaya. Ce n'est pas une chose dont on puisse débattre sur des étals rationalistes, discursifs ou dualistes. Prajna est l'esprit éclairant de Bouddha, la source de tous les Bouddhas. Sans Prajna, il ne peut y avoir de Vue Juste, de Compréhension Juste ; il ne peut y avoir de sortie du samsara.Si Prajna n'est pas un phénomène qu'Est-ce qu'elle est censée être ?
Un noumène ? Ce serait une hypostase.
La personne est un composé d'agrégats interdépendants, donc Prajna est une condition dépendante de ce composé non ?
Je pense que je pourrais essayer de tourner les phrases dans tous les sens, on n'y arrivera pas. Ce n'est pas que je ne veuille pas poursuivre la discussion. Je pense qu'un moment il faut savoir l'arrêter. Quand on arrive à une porte et qu'on ne passe pas, il faut trouver la clé. Trouvez cette clé, et après on pourra en reparler. J'en peux plus, là.