Polémique : point de vue sur le bouddhisme actuel

Serge Zaludkowski

shalistamba a écrit :
Poser des questions bien entendu ... mais il me semble que tu ne t'en tiens pas là. Ce qui en soi ne serait pas un problème si tes "certitudes" étaient mises en avant avec respect. De ce que j'ai lu, ce n'est pas le cas.
Je n'ai aucune certitude. Une objection n'est pas une certitude. Que les plantes sont susceptibles de souffrir? Je n'en sais rien... Les preuves du contraire sont peu probantes

Qu'ai-je dit qui manquait de respect? je n'ai traité personne de bande de cave.
Je te recommande, encore une fois, la lecture de l'abhidharmakosa concernant les plantes et de l'uttaratantra pour la nature de bouddha ... et bien qu'ignorant des différentes formes de zen, je pense que Maître Dogen, comme d'autres, s'appuie sur l'uttaratantra à ce sujet.
Dumè Antoni

Serge a écrit :Non bien sur, c'est d'ailleurs pour ça que dzogchen ne l'enseigne pas en affirmant que l'objet de la maîtrise de la circulation dans les canaux est la bouddhéité et que du fait que dzogchen se place du point de vue du fruit, la circulation dans les canaux se débloque d'elle-même.
Ah, je commence à comprendre ce que voulait dire Ted (désolé, je comprends vite, mais il faut m'expliquer longtemps :mrgreen: ). Le Zen ne cherche pas à enseigner (ainsi du reste que je l'ai exprimé plus haut dans la décision d'Hakuin de ne pas l'intégrer dans la pratique Zen, bien qu'il ait reconnu que cette pratique avait été salutaire pour lui, en raison de problèmes de santé que Hakuyû avait diagnostiqué par un "centrage" porté trop "dans la tête") cette "technique". Hakuin en a eu besoin à une période de sa vie parce qu'il avait été malade. Tomber malade est possible pour n'importe quelle raison. Hakuin prétend dans son texte (entretien dans une barque au crépuscule) qu'Hakuyû était très âgé (bien plus qu'il est possible de l'être pour un être ordinaire). Je pense qu'il a été abusé (sans doute par sympathie pour le bon médecin qu'a été Hakuyû pour lui. En réalité, il n'a vécu qu'une soixantaine d'année... Enfin, bref : ce n'est pas important.
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