Les entretiens de MAZU
Publié : 15 novembre 2017, 04:12
Le moine : « Par quelle sorte de compréhension peut-on atteindre la Voie ? »
- Mazu :
La nature propre est originellement parfaite. Celui qui ne stagne pas dans les phénomènes bons ou mauvais est appelé « celui qui cultive la Voie ». » S’attacher au bien, rejeter le mal, contempler la vacuité, entrer en contemplation (samâdhi), tout cela n’est que créations (de l’esprit).
Ceux qui cherchent la Voie à l’extérieur s’en éloignent sans cesse de plus en plus. Qu’ils épuisent les pensées du Cœur de ce triple monde ; mais qu’une seule pensée subsiste dans le Cœur, et la racine fondamentale de la transmigration dans le triple monde demeure. Lorsque cette seule pensée disparaît, la racine fondamentale de la transmigration est éliminée et l’on obtient le trésor précieux et suprême du Roi de la Loi.
Depuis d’innombrables kalpa, les pensées fausses des êtres ordinaires, leurs ruses, leur fausseté, leur orgueil et leur arrogance sont unis au corps de l’Unité. Il est dit dans le (Vimalakirti) soûtra : « Ce corps est un assemblage de nombreux dharma. Quand il naît, ce sont seulement les dharma qui naissent ; quand il périt, ce sont seulement les dharma qui périssent. Quand ces dharma naissent, ils ne disent pas : je nais ; quand ils périssent, ils ne disent pas : je péris. »
Lorsque la pensée d’avant, la pensée d’après et la pensée du milieu ne sont pas reliées entre elles, chaque pensée est dans l’extinction (nirvâna) et l’on appelle cela : « Samâdhi du sceau de l’océan » (sagaramudrasamâdhi), qui englobe toutes choses, pareil à l’océan auquel retournent les cent mille cours d’eau différents, et qui tous sont l’eau de l’océan à la saveur unique et comprenant toutes les saveurs.
Traduction du chinois par Catherine Despeux
In Les entretiens de Mazu, maître chan du VIIIe siècle.
Editions Les deux océans, 1980.
Kalyanamitra Shi Fasheng
- Mazu :
La nature propre est originellement parfaite. Celui qui ne stagne pas dans les phénomènes bons ou mauvais est appelé « celui qui cultive la Voie ». » S’attacher au bien, rejeter le mal, contempler la vacuité, entrer en contemplation (samâdhi), tout cela n’est que créations (de l’esprit).
Ceux qui cherchent la Voie à l’extérieur s’en éloignent sans cesse de plus en plus. Qu’ils épuisent les pensées du Cœur de ce triple monde ; mais qu’une seule pensée subsiste dans le Cœur, et la racine fondamentale de la transmigration dans le triple monde demeure. Lorsque cette seule pensée disparaît, la racine fondamentale de la transmigration est éliminée et l’on obtient le trésor précieux et suprême du Roi de la Loi.
Depuis d’innombrables kalpa, les pensées fausses des êtres ordinaires, leurs ruses, leur fausseté, leur orgueil et leur arrogance sont unis au corps de l’Unité. Il est dit dans le (Vimalakirti) soûtra : « Ce corps est un assemblage de nombreux dharma. Quand il naît, ce sont seulement les dharma qui naissent ; quand il périt, ce sont seulement les dharma qui périssent. Quand ces dharma naissent, ils ne disent pas : je nais ; quand ils périssent, ils ne disent pas : je péris. »
Lorsque la pensée d’avant, la pensée d’après et la pensée du milieu ne sont pas reliées entre elles, chaque pensée est dans l’extinction (nirvâna) et l’on appelle cela : « Samâdhi du sceau de l’océan » (sagaramudrasamâdhi), qui englobe toutes choses, pareil à l’océan auquel retournent les cent mille cours d’eau différents, et qui tous sont l’eau de l’océan à la saveur unique et comprenant toutes les saveurs.
Traduction du chinois par Catherine Despeux
In Les entretiens de Mazu, maître chan du VIIIe siècle.
Editions Les deux océans, 1980.
Kalyanamitra Shi Fasheng