Avec ou sans Boddhisattvas ?

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davi
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Merci Shrawaka pour ces retranscriptions. Juste, à quel moment de la vidéo tu tires cette retranscription :
Shrawaka a écrit :Sur la base de cet unique texte, le mahāyāna a conclu que la voie du bodhisattva était enseignable.
A propos des parami du bodhisatta qui sont au nombre de dix

La générosité
La vertu
Le renoncement
La sagesse
L’effort
La patience
La vérité
La détermination
La bienveillance
L’équanimité

voir le lien ci-après
http://www.dhammadana.org/bouddha/10_parami.htm
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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davi
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J'ai bien envie d'essayer celle-ci :D :
Accomplissement de l’équanimité (upekkhā pāramī)
Pendant tout le temps où il développa les dix pāramī, le boddhisatta, s’entraîna à upekkhā, la pratique de l’équanimité, en ne réagissant ni aux situations agréables, ni aux situations désagréables. Lorsqu’il était un homme riche, il se défit de toutes ses possessions, y compris sa demeure, et alla s’installer dans un charnier situé dans un quartier habité par une population brutale. En le voyant vivre parmi les cadavres, les gens le prirent pour un fou. Ils lui lancèrent des pierres, lui crachaient dessus et l’insultaient. En dépit de ces mauvais traitements, le boddhisatta demeurait paisible, parfaitement neutre face à ces agressions.

Durant toute son existence, il avait coutume de demeurer exclusivement dans des endroits susceptibles d’être une source de dérangements en tous genres, mettant ainsi à dure épreuve son équanimité.

Voilà comment, parmi d’innombrables autres fois, le futur Bouddha s’entraîna au développement d’upekkhā pāramī.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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ShraWaKa
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davi a écrit :
10 janvier 2018, 21:55
Merci Shrawaka pour ces retranscriptions. Juste, à quel moment de la vidéo tu tires cette retranscription :
Shrawaka a écrit :Sur la base de cet unique texte, le mahāyāna a conclu que la voie du bodhisattva était enseignable.
Avec plaisir Davi jap_8 cette affirmation, il est vrai non référencée,
est avancée toujours par Dominique Trotignon à 5:20 dans la première partie de la série Sagesse Bouddhiste consacrée aux Bhikkhu et Bodhisattva dans le Théravada.


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axiste
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La pratique des parami a permis au futur Bouddha d'acquérir des pouvoirs dans le but d'enseigner à tous les êtres.
Et il ne comptait pas ses vies puisque les histoires relatées dans le site dhammadana à propos des parami parlent d'un temps infini.
Merci pour les vidéos anjalimetta
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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davi
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axiste a écrit :
10 janvier 2018, 00:10
Je ne connais pas bien la voie du bodhisattva Ted, pourquoi Bouddha est entré en parinibbana et n’est resté pour sauver tout les êtres ?
Peut-être parce que la souffrance des êtres est infinie et que l'on ne peut pas libérer les autres ? Butterfly_tenryu
On peut juste les guider comme le Bouddha l'a fait
Guéshé Kelsang Gyatso a écrit :Un bouddha a quatre corps: le corps de vérité-sagesse, le corps de nature, le corps de jouissance et les corps d'émanation. Le premier est l'esprit omniscient d'un bouddha ; le deuxième est la vacuité, ou nature ultime, de son esprit ; le troisième est son véritable corps de forme qui est très subtil ; et les quatrièmes, dont chaque bouddha manifeste un nombre incalculable, sont les corps de forme grossiers que les êtres ordinaires peuvent voir. Le corps de vérité-sagesse et le corps de nature font partie du corps de vérité [voir Dharmakaya], alors que le corps de jouissance et les corps d'émanation font partie du corps de forme.

Voir La voie joyeuse, Océan de nectar et Les terres et les voies tantriques.

"Même les êtres ordinaires les plus haut placés, tels que les rois et les reines ne possèdent qu'un seul corps, mais un bouddha en possède un grand nombre. Le véritable corps d'un bouddha, c'est son esprit omniscient. Celui-ci est appelé le " corps de vérité ". Etant donné que seuls les autres êtres illuminés peuvent voir ce corps, celui-ci manifeste un corps de forme subtil appelé le " corps de jouissance " [voir Sambhogakaya]. Ce corps est toutefois très subtil et seuls les bodhisattvas supérieurs, ceux qui ont une réalisation directe de la vacuité, peuvent le voir. Afin de pouvoir communiquer directement avec les êtres ordinaires, le corps de jouissance émane d'innombrables corps de forme grossiers, appelés " corps d'émanation " [voir Nirmanakaya]. Il existe deux types de corps d'émanation : les corps d'émanation suprêmes et les corps d'émanation qui apparaissent sous la forme d'êtres ordinaires. Les premiers ne peuvent être vus que par les personnes dont l'esprit et le karma sont purs, par contre les derniers peuvent être vus par tous. Selon le bouddhisme mahayana, les corps d'émanation de bouddha remplissent la terre entière, bien qu'ils ne soient généralement pas reconnus par les êtres ordinaires. Ceux-ci ont des esprits ordinaires, aussi tout ce qu'ils voient est ordinaire, même une émanation de Bouddha."

La voie joyeuse
Ainsi selon le mahayana, les bouddhas interviennent auprès des êtres ordinaires, mais ceux-ci ne les reconnaissant pas, ne les comprenant pas, ne suivent pas forcément leur conseil, ou même si leur esprit est trop confus, peuvent même désirer leur nuire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trik%C4%81ya
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
FrEdErique

Bonsoir,

Merci à l'ensemble des participants pour ce fil simple et instructif, bien illustré notamment par les vidéos.

Concernant le texte de Guéshé Kelsang Gyatso, posté ci-dessus par davi, comment le comprenez-vous ?

Après relecture, j' y vois une part "ésotérique",
Selon le bouddhisme mahayana, les corps d'émanation de bouddha remplissent la terre entière, bien qu'ils ne soient généralement pas reconnus par les êtres ordinaires

Le texte exprime-t-il l'idée que l' esprit de bouddha pourrait revêtir différents corps grossiers afin de communiquer avec les êtres ordinaires ?
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