Bonsoir Davi,
Merci pour cette vidéo.
Je comprends bien que rien n'existe pour nous en dehors de la conscience, qu'une réalité indépendante de notre observation n'existe pas, mais je ne comprends pas bien cette histoire de potentialité.
...
Je vais y réfléchir...
Tout est esprit
On peut peut être revenir au premier post du fil...il peut peut être éclairer ?
Avec l'interdépendance d'existence des phénomènes nous pourrions penser que l'existence d'un phénomène en particulier n'est pas l'existence en soi ou pour soi mais pour ou par d'autres phénomènes. Mais ces autres étant également libres d'eux-mêmes, l'existence n'est ni de soi ni des autres. Ce dont nous parlons ce sont des phénomènes qui apparaissent à l'esprit, qui ont une influence sur lui. Du moment que ces phénomènes influencent l'esprit, ils sont de même nature essentielle. S'ils étaient de nature différente, il y aurait séparation définitive, et bien sûr toute sorte d'influence serait impossible. Ainsi l'esprit et les phénomènes étant de même nature essentielle, et les phénomènes n'existant ni de soi ni des autres, les phénomènes sont pour l'esprit, pas en dehors de lui, pas pour d'autres que lui.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
"Il y a une façon extraordinaire de remédier aux défauts de la méditation : reconnaître notre conscience...
Quand on a un problème, il faut chercher où est ce problème, et qui il gène.
Quand on ne trouve rien,
on reste dans un état de lucidité et de fraîcheur,
une conscience spacieuse et nue.
Tous les problèmes s'évanouissent
dans la clarté de la conscience....
Car tout ce qui se manifeste, tout ce qui arrive,
tout défaut comme toute qualité,
sont le déploiement de la conscience,
rien d'autre.
Quand on se sent bien,
c'est une manifestation de la conscience.
Quand on se sent mal,
c'est une manifestation de la conscience.
Quand on est malade,
c'est la conscience.
Quand on est joyeux,
c'est la conscience.
EN dehors de la conscience,
il n'y a rien du tout.
Si l'on peut comprendre ce point crucial,
on sera vraiment heureux.
C'est comme ça que j'ai moi-même
éliminé tous les problèmes,
et je suis vraiment heureux !"
Longchenpa
Quand on a un problème, il faut chercher où est ce problème, et qui il gène.
Quand on ne trouve rien,
on reste dans un état de lucidité et de fraîcheur,
une conscience spacieuse et nue.
Tous les problèmes s'évanouissent
dans la clarté de la conscience....
Car tout ce qui se manifeste, tout ce qui arrive,
tout défaut comme toute qualité,
sont le déploiement de la conscience,
rien d'autre.
Quand on se sent bien,
c'est une manifestation de la conscience.
Quand on se sent mal,
c'est une manifestation de la conscience.
Quand on est malade,
c'est la conscience.
Quand on est joyeux,
c'est la conscience.
EN dehors de la conscience,
il n'y a rien du tout.
Si l'on peut comprendre ce point crucial,
on sera vraiment heureux.
C'est comme ça que j'ai moi-même
éliminé tous les problèmes,
et je suis vraiment heureux !"
Longchenpa
En regardant les choses de plus près, alors qu'elles devraient apparaître mieux, elles disparaissent. C'est leur vacuité.
Toutes choses étant vides d'existence propre, puisqu'elles apparaissent, c'est l'esprit.
Toutes choses étant vides d'existence propre, puisqu'elles apparaissent, c'est l'esprit.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Oui, puisqu'on peut observer que les phénomènes apparaissent et disparaissent, cela signifie qu'ils sont impermanents et n'ont pas d'existence intrinsèque.
Leur nature ultime est donc sans existence autonome, c'est leur vacuité. Ainsi c'est l'esprit qui les fait apparaitre et disparaitre et il n'y a rien à saisir.
L'esprit fait apparaitre des émotions qui n'ont pas d'existence propre et qui disparaissent. Nous ne sommes pas nos pensées. Si on croit que nos émotions sont substantielles, on part dans notre imaginaire et on fait stagner la souffrance . Si on regarde à l'intérieur et qu'on voit leur impermanence et leur non substantialité on regarde les émotions pour ce qu'elles sont, on ne les rejette pas et on les voit disparaitre.