Jean a écrit :Des enseignants parlent du Bouddhisme en tant que voie austère, de renoncement, d'autres parlent du Bouddhisme en tant que voie joyeuse. Mais cette joie s'acquiert peu à peu. TWR dit que la joie est depuis toujours là, qu'on la trouve, qu'on peut s'y connecter à volonté dans l'espace de l'esprit en tournant son attention vers calme du corps, le silence de la parole, l'ouverture de l'esprit.
Cette joie, on peut la trouver.
Mais est-ce qu'elle disparait en cas de coup dur ?
La joie est toujours là, mais elle peut être obscurcie par le nuage-émotion de passage engendré par le coup dur.
C'est un peu comme voir un film ou une pièce de théâtre ou lire un roman. On a payé pour cela donc on veut en profiter et on se laisse aller dans l'action de la représentation. On peut vivre des tas d'émotions. Mais il suffit de se rappeler que c'est un film, pour couper court à l"émotion. mais on ne le fait pas car on a payé pour cela. Sinon à quoi bon aller voir un spectacle?
Au milieu du samsara, un Bouddhiste bon chic, bon genre, se rappelle par sa foi ou par le souvenir d'une expérience antérieur que derrière le nuage de l'émotion, il y a la pleine conscience de la nature de Bouddha qui perçoit le spectacle avec amour, joie, compassion et équanimité.
Ou bien s'il est vraiment un Bouddhiste de première pression à froid avec la garantie AB (Agriculture Biologique ou Assurément un Bouddha), il se connecte derrière le nuage à la luminosité, la joie, et à l'espace de l'esprit le plus subtil.
