Powa

ted

C'est secret ? ou on a le droit d'en parler ? :?:
binah

Technique de méditation préconisé par le dalai-Lama et un sage de la lignée Rinpoché effectivement. Ca n'a pas encore été relaté ici. jap_8
Jean

Dharmadhatu avait parlé des différents niveaux de POWA.

La plus connue est celle qui est liée à Chenreizi et au Bouddha Amittaba.

Il y a pas mal d'occidentaux qui ont fait cette retraite et certains avec succés. Une sorte de bouton qui s'ouvre apparaissant au sommet de leur crâne. C'est une retraite qui dure une semaine ou 15 jours, je ne me rappelle plus très bien.

Personnellement, je n'ai aucune expérience de ce type de pratique.

Tong Len peut être considéré comme une forme de Powa tout comme les méditations Dzogchen débouchant sur l'expérience de Rigpa.

Il y a des Powas liées à certains Yidams qui sont doublement secrets. Il ne faut pas en parler et l'enseignement n'est donné qu'à un petit nombre de disciples à la fois.

Beaucoup de ces Powas ne peuvent se pratiquer que dans de bonnes situations : " Tout va bien, donc je peux mourir!". tandis que Tong Len peut être pratiqué même dans de mauvaises circonstances.

En plus avec Tonglen si on l'a pratiqué très souvent au cours de sa vie, c'est devenu une sorte de reflex, un disjoncteur qui coupe le courant quand il y a trop de tension et donc au moment de la mort qui peut être un moment stressant, la pratique de Tong Len peut se mettre à fonctionner spontanément. De là on peut passer à la pratique des 4 pensées infinies, comme on peut se connecter à Rigpa et mourir paisiblement.

A Dhagpo Kagyu Ling, il y avait un brave chien résident et il est mort soudainement lors d'une visite du XVIeme Karmapa. (Il n'y a pas de hasard). Les moines ont entouré le cadavre et fait un rituel. Un bouton est apparu au sommet du crâne du chien et s'est ouvert. les Lamas ont dit que son principe de conscience avait été envoyé au Dewatchene qui est le paradis de Chenreizi. C'était un chien spécial qui venait aux enseignements de Lama Guendune et déposait à ses pieds un os ou une pierre, ou quand le Karmapa était là, il repérait parmi le va et vient du centre ceux qui allaient voir le Karmapa pour un entretien, il les accompagnait et quand il arrivait, le Karmapa disait de le laisser entrer dans sa pièce et au passage, il lui donnait une bénédiction sous la forme d'une caresse sur sa tête....

Il y a d'étranges histoires avec les Lamas... Vous avez dit bizarre?
tongra

Non ça n'a rien de secret. :)
tongra

Phowa a été abordé en vrac (comme beaucoup de thèmes) et avec pas mal de délires dans le body art.
ted

L’enseignement du Powa

(Transfert de conscience au moment de la mort)

D’après la tradition tibétaine, dans le cas d’une personne mourante, un membre de la famille du mourant a coutume de demander l’assistance d’un Lama pour accomplir la cérémonie du Powa.

Le Lama qui accomplit la cérémonie devrait avoir maîtrisé l’art du Powa après avoir auparavant été initié à la pratique et méditation donnée uniquement à des Tulkus, et après avoir été en retraite dans les collines pour mettre en pratique les enseignements reçus, nuit et jour, jusqu’à l’obtention des signes indiqués lors de l’initiation.

Il peut alors quitter sa retraite avec la capacité d’instruire cette pratique à des moines, des nonnes et des personnes laïques. Il continue, cependant, à accomplir cette pratique au moins une fois par mois. Quand il est pleinement conscient des signes d’approche de sa mort (signes qu’on lui a enseigné à reconnaître lors de sa période de retraite), il est en mesure de faire face à cette venue avec un grand calme et une grande Équanimité.

Tous les tibétains sont habitués à cette pratique. Pendant les mois d’été, à la fin de chaque période de douze ans, quand les plaines étaient richement verdoyantes après le blanc de l’hiver, on pouvait voir un véritable trek de pèlerins tibétains marcher jusqu’au petit temple Bhum Ngu Sumdo où le Powa avait été donné pour la première fois au peuple de Drikung.

Ils avaient pour habitude de planter de grandes tentes blanches, en contraste complet avec les robes marrons et jaunes des moines et nonnes, les chubas très colorés (le vêtement traditionnel) des femmes et des enfants et les fleurs d’été, pour se préparer à un séjour de trois semaines pour l’enseignement du Powa par le Tulku dirigeant des lamas Drikung.

Cet enseignement du Powa est maintenant donné par le Vénérable K-C Ayang Rinpotché de la lignée Drikung, qui est le dernier d’une lignée de maîtres Drikung de Powa ininterrompue, qui débute par le suprême Dorjé Chang, en passant par Tilopa, Naropa, Marpa, Milarépa et Gambopa jusqu’à maintenant. Il réside maintenant au monastère tibétain Bouddhiste Kagdyupa Mahayana : « Thubten Shdrub Jangchubling » qui se trouve dans le campement tibétain, Bylakuppe à Karnataka de l’actuel état indien.

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ted

Quand on prend l’initiation de Powa, il est important de recevoir l’initiation d’un Tulku qui perpétue la lignée de succession des maîtres de Powa. Les bénédictions d’une telle initiation rendront la pratique sûre puisque les bénédictions de la lignée vont s’écouler sans entrave jusqu’au disciple et apporteront avec eux de grands résultats.

Si le Powa était pratiqué sans cette précaution vitale, les résultats ne seront pas les mêmes et le pratiquant fera face à beaucoup de dangers.

La Foi en le Tulku est d’une importance primordiale. Si la Foi est forte, couplée à une dévotion, alors les résultats seront puissants et immédiats. Si la Foi n’est pas de la plus grande alors les résultats seront moyens, etc.… Et dans le cas d’une petite Foi, aucuns bons résultats ne peuvent être espérées, quelle que soit l’ardeur dans la pratique.

Dans le tantra racine, « Gyud », il est écrit ceci : Même si un homme est si inique au point de tuer un homme saint tous les jours et a commis les cinq lourdes actions, s’il s’engage sur le chemin du Powa, les voiles du péché disparaîtront. Pour les êtres aux grands péchés et pour tous les êtres, ceci est le chemin de la libération qui est directe et secrète.

Urgyan Rinpotché a dit, « Par la méditation tous peuvent réaliser l’éveil. Ma méditation est celle que l’on appelle ‘’Ma Gom Pi’’ (c’est-à-dire spontanément sans effort)… ».

Naropa dit, « Il y a neuf portes dans le monde mais il n’y en a qu’une seule qui est celle du Mahamoudra (Nirvana). Si vous fermez les neufs portes alors vous prendrez le Chemin de la libération sans aucun doute… ».

Marpa Lotsawa a dit, « À partir de maintenant, si vous étudiez le Powa, purifiez, purifiez encore et encore. Alors, à ce moment, lorsque la mort approchera, vous ne connaîtrez aucun désespoir. Si, auparavant, vous vous êtes habitué au Chemin du Powa alors au moment de la mort vous serez plein de confiance.

Au-delà et au dessus des neuf ouvertures ordinaires du corps nommées « buga », il y a au sommet de la tête, une ouverture spéciale, et la vertu de la pratique de Powa est d’être capable de penser à cette ouverture au moment de la mort et de diriger la conscience à travers ce chemin pour la transférer vers la terre pure du Bouddha, celle de Déwachen (Sukhavati).

Le chemin profond de Powa est le chemin saint des Bouddhas qui est le Dharma rapidement réalisé spontanément sans effort de méditation.

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ted

Powa Chen Mo Drikung

Explication du grand Powa Drikung

Il est très difficile d’obtenir la précieuse existence humaine et une fois qu’on l’a obtenue, on doit l’utiliser afin d’obtenir la Bouddhéité grâce à la juste écoute, la contemplation et la méditation des précieux enseignements. Même si on a obtenu cette existence humaine, elle peut prendre fin soudainement sans prévenir. A cause de la puissance accablante de la paresse dans l’ajournement de notre pratique, notre vie prend fin sans même le réaliser, parce que la vie est si courte et la mort qui galope à notre rencontre est si rapide. Quand elle survient, nous n’avons aucun moyen de lui échapper, et devons l’accepter et continuer une autre vie. A ce moment, ni les biens accumulés, ni nos proches, ni notre corps chéri, rien ne peut nous aider, excepté les enseignements précieux.

Dans les précieux enseignements, le Seigneur Bouddha shakyamuni a enseigné le Dharma en fonction des différents niveaux de compréhension et de dispositions de tous les êtres par les pratiques des véhicules Shravakayana, Pratyekayana et Mahayana.

Le Mahayana traite de l’Hetuyana (la cause) et de Phalayana (le fruit). L’Hetuyana ou le Sutrayana concerne toutes les pratiques sans initiations tantriques. Dans le Phalayana ou le Vajrayana, il y a beaucoup de moyens (chemins) pour réaliser l’éveil par des procédés de développement et d’achèvement, mais on doit pratiquer diligemment pendant une certaine période de temps pour espérer réaliser la Bouddhéité.

Dans le Vajrayana, la pratique de Powa est la plus directe et le chemin le plus rapide pour accomplir l’éveil. Il est dit que même le plus grand pécheur a une chance pour atteindre l’éveil grâce à la pratique de Powa. « Il y a des pratiques pour qu’on réalise l’éveil, mais j’ai un enseignement (le Powa) qui offre l’éveil sans méditation », disait Marpa, le grand traducteur et le père de la lignée Kagyu.

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ted

Le Powa « Jaktshukma » (le brin d’herbe debout) est l’une des plus précieuses des pratiques de Powa. Au huitième siècle, le roi du Dharma au Tibet, Thri-song Deu-Tsen invita le grand maître indien tantrique, Guru Padmasambhava, au Tibet et ils y construirent le monastère de Samyé. Guru Padmasambhava résidait dans la grotte de Ch'im-phu dans les environs de Samyé quand un important ministre du roi, Nyima, expérimenta une tragédie. Nyima, qui possédait deux palais et qui était sur le point de déménager, transportait des biens à la lumière d’une lanterne, lorsqu’une étincelle provoqua un feu qui instantanément brûla tout le palais, tuant tragiquement treize personnes y compris ses parents. Tous les chevaux, le bétail et les autres animaux périrent dans le feu. Le ministre Nyima, pensant à l’amour et au respect que d’autres avaient à l’égard de leurs parents, sentit qu’il avait commis le plus grand péché en causant la mort des ses parents et d’autres êtres.

Le roi, désireux de mettre fin à la souffrance de son ministre, se rendit à la grotte de Ch’im-phu pour demander l’aide de Padmasambhava. Padmasambhava grâce à un pouvoir miraculeux se rendit dans la Terre Pure de Sukhavati pour voir le Bouddha Amitabha. Il parla au Bouddha de la souffrance de ce ministre Nyima et celle de tous les êtres sensibles, et demanda à Amitabha Bouddha de donner un enseignement spécial pour tous les libérer de la souffrance. Le Bouddha Amitabha donna cet enseignement de Powa qu’il actualisa aussitôt. Grâce au chemin du Powa, la conscience du ministre Nyima rejoignit la Terre Pure quand il mourut et beaucoup de signes différents apparurent comme des arcs en ciel et des reliques provenant de son corps.

Ce texte fut caché dans le lac Mandala Noir qui se trouve derrière la colline de Dhaglhagampo. Le roi Nâga, Tsurana-Ratna, demanda à être le gardien de ce texte, et Padmasambhava lui révéla que la future renaissance du ministre Nyima sera Nyida Sang-gyé et qu’il faudra lui transmettre ce texte.

Padmasambhava partit alors pour rejoindre la terre des Rakshas. Après plus de trois cent cinquante ans, la renaissance du ministre Nyima eut lieu à travers le fils d’un berger. Quand Nyida Sang-gyé grandissait, il ressentait une grande compassion et essuyait des larmes de tristesse à la vue d’animaux mourants.

Afin d’apaiser sa grande souffrance, le Bouddha Amitabha lui apparut et lui donna l’enseignement du Powa pour le bien de tous les êtres sensibles. Nyiada San-gyé fit le Powa pour tous les animaux mourants et souvent des signes nombreux apparurent.

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ted

Le roi Nâga alla alors à l’encontre de Nyida Sang-gyé et lui révéla le texte caché ( Terma), qu’il sortit ensuite du lac Mandala Noir pour en donner l’enseignement aux nâgas. Grâce à cette pratique, beaucoup de nâgas eurent une renaissance plus haute.

Ensuite, il transmit cet enseignement à beaucoup d’êtres humains grâce auquel beaucoup purent obtenir la libération.

Cette transmission de l’enseignement est détenue par la lignée Drikung Kagyudpa. Le pratiquant dévoué qui n’a aucun doute en le lama qualifié et en les enseignements peut expérimenter les signes du Powa simplement en recevant le Lung (transmission bénite). Ceci a été expérimenté par beaucoup de pratiquants dans le monde entier.

La lignée Drikung Kagyu est l’une des lignées du bouddhisme tibétain. Le fondateur, Kyobpa Jigten Sumgon (1143 – 1217), considéré comme un second Bouddha, était le vajra régent de Phagmo Drupa qui était le chef détenteur de la lignée de Gambopa (1079 – 1153).

L’ordre Drikung Kagyu du bouddhisme tibétain possède de précieux enseignements de toutes sortes que le Bouddha shakyamuni enseigna pour le bien de tous les êtres. Cette lignée possède aussi la transmission complète des pratiques de méditations des cinq profonds chemins du Mahamoudra et les six yogas de Naropa. L’ordre Drikung est célèbre pour sa capacité à transmettre la puissance de la méditation du Powa à des pratiquants initiés et dévoués qui le pratiquent.

Ainsi, la transmission du Powa donnée par les lamas Drikung vint à être connue comme le « Drikung Powa Chen-mo », le grand Drikung Powa. Le Drikung Powa devint si puissant qu’il devint une tradition au Tibet d’organiser une cérémonie de Drikung Powa tous les douze ans à Dro-ngor Sum-dho, qui se trouve à Drikung dans le Tibet central. La gloire de ce Powa Chen’mo continua à s’étendre tandis que des milliers de pratiquants expérimentaient les signes du Powa pendant le Lung donné par le lama dirigeant de Drikung Kagyu. Dû à l’énergie accumulée de la lignée et des bénédictions de l’enseignement lui-même, le lama qualifié est capable de transférer directement les bénédictions de cette pratique aux purs et dévoués disciples qui peuvent alors expérimenter les signes très rapidement.

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