l'idée que l'on ne peut nier sa colère et qu'il faille la transformer de la meilleure manière possible pour soi meme et son environnement me semble tout a fait pertinente.
Si je peux ajouter ce point à la discussion, médicalement, si l'on souscrit a ce référent que l'on trouve dans la médecine chinoise,
Il y a un rapport colère et énergie de l'action bloquée qui me semble une piste a explorer.
En l'occurence, l'action portera sur le foie et la vésicule biliaire. flower_left
Utiliser la colère sur la voie
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Dharmadhatu
- Messages : 3690
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Il y a beaucoup de points constructifs dans vos propos.J'aimerais ajouter une distinction qui est faite par rapport à la colère, grâce à un extrait de Surmonter les émotions destructrices (rapport d'un colloque Mind & Life, p. 154):
Or comme la déité a pour nature l'esprit d'Eveil altruiste, elle ne peut en même temps être féroce vis à vis des êtres, donc sa férocité se tourne vers ce qui les blesse: les afflictions elles-mêmes (klesha).- Nul doute qu'il existe une notion d'indignation morale face à l'injustice, répondit le dalaï-lama, mais chez les bouddhistes, elle figure dans le Vajrayâna, qui n'est pas vraiment majoritaire. On y trouve par exemple l'idée que la signification symbolique d'une divinité en colère consiste à manifester cette colère, voire de la férocité, contre certaines formes de mal.
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P.S.: il faut aussi remplacer "haine" par "colère" dans la paragraphe précédent la section que je viens de citer.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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ted
Concrètement, on la transforme en chaleur corporelle.blutack a écrit :Mais concrètement on fait comment pour utiliser la colère sur la voie ?
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Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
ted a écrit :Concrètement, on la transforme en chaleur corporelle.blutack a écrit :Mais concrètement on fait comment pour utiliser la colère sur la voie ?
Tu parles de gtum mo, Ted ?apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Même s'il est vrai que la colère est surtout employée lors de la phase de perfection et que toummo est l'une des pratiques de cette phase de perfection, et bien que gtum mo veuille littéralement dire "la féroce", je n'ai pas vu dans les textes que ces deux étaient combinées en une seule et même pratique (colère + toummo)... à voir...apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
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ted
Baaah. .. C'est peut-être pas écrit dans les textes, mais s'il essaie il trouvera comment faire, j'en suis sur. C'est des choses qu'on retrouve intuitivement.
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Compagnon
Justement, coïncidence, je viens de regardé la première partie du film Milarepa (2006), j'ai pas encore trouvé la deuxième d'ailleurs, je ne sais pas si elle a été tournée.
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Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Compagnon a écrit :Justement, coïncidence, je viens de regardé la première partie du film Milarepa (2006), j'ai pas encore trouvé la deuxième d'ailleurs, je ne sais pas si elle a été tournée.
Toujours pas hélas, c'est dommage parce qu'avec les effets spéciaux actuels, ça peut être splendide.Baaah. .. C'est peut-être pas écrit dans les textes, mais s'il essaie il trouvera comment faire, j'en suis sur. C'est des choses qu'on retrouve intuitivement.
Pas si sûr, Ted; sans phase de génération, sans maître qualifié et sans conseils avisés sur toummo, ce serait comme vouloir piloter un hélico sans permis ni instructeur: on peut trouver les manettes intuitivement, mais on aura toutes les chances de finir comme Daniel Balavoine.Djé Tsongkhapa le dit clairement dans son Ngag Rim Tchènmo: vouloir pratiquer la phase de perfection sans avoir pratiqué suffisamment la première phase, c'est comme espérer le parfum de la fleur sans la fleur.
Pour ceux que ça intéresse, il y a l'excellent livre de Lama Yéshé: La Béatitude du feu intérieur.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Compagnon
@Dharmadhatu : dans le film "Zen" sur le vie de Dogen les effets spéciaux étaient quasi inexistants. Et c'était quand même un film fort et inspirant. En plus les manifestations de capacité "surhumaine" développées au fur et à mesure du cheminement dans la voie sont considérées comme "inappropriées", "indignes" voir comme des "fautes" il me semble. Donc les montrer dans des films n'était peut être pas approprié, tout dépend du but recherché.
Evidemment ce serait chouette de voir des effets spéciaux, j'ai adoré Crazy Kung Fu ou Shaolin Soccer mais bon... soit un cherche à faire un film divertissant soit on cherche à instruire et là je ne suis pas sûre que ce soit compatible, enfin... c'est mon impression, ça se discute.
Personnellement un des film les plus fort que j'ai vu en matière de personnage de type "surhomme" c'était Incassable, avec Bruce Willis, très fort justement en raison d'une extrême sobriété dans les effets spéciaux, voir aucun effet d'ailleurs.
Evidemment ce serait chouette de voir des effets spéciaux, j'ai adoré Crazy Kung Fu ou Shaolin Soccer mais bon... soit un cherche à faire un film divertissant soit on cherche à instruire et là je ne suis pas sûre que ce soit compatible, enfin... c'est mon impression, ça se discute.
Personnellement un des film les plus fort que j'ai vu en matière de personnage de type "surhomme" c'était Incassable, avec Bruce Willis, très fort justement en raison d'une extrême sobriété dans les effets spéciaux, voir aucun effet d'ailleurs.
Dernière modification par Compagnon le 03 juin 2016, 22:14, modifié 1 fois.