Et d'abord le grand Longchen Rabjam (Ch’os-dByings Rin-Po-Ch’e’i mDzod Kyi ‘Grel-Ba Lung-Gi gTer-mDzod)
Jigmed Tenpa’i Nyima (rDzogs-Ch’en) ... qui clarifie ainsi une certaine vue rapportée sur le dzogchen.le madhyamaka observe la vacuité comme la chose importante. Le dzogpa chenpo, en s’appuyant sur la conscience intrinsèque primordialement pure et dénudée, simplement non existante et incessante, la comprend, ainsi que tous les phénomènes qui en surgissent, comme dépourvue des extrêmes identique à l’espace.
Le prāsangika, après avoir fait séparément la distinction entre apparitions et vacuité, appréhende la vacuité de la négation non affirmative (Med-dGag), l’appelant la distinction entre apparitions et vacuité, ou exclusion de la vacuité. C’est une méthode qui maintient la méditation et la vue par des concepts. Il affirme aussi que si l’on distingue d’abord la vue par des concepts et qu’on acquiert de l’expérience à l’aide de la méditation, cela deviendra tel qu’on le dit : « réalisation de la félicité, clarté et esprit sans concept ». Dans tous les cas, la tradition du dzogpa chenpo utilise la conscience intrinsèque en tant que voie, ou maintient seulement la conscience intrinsèque. Elle n’utilise pas des concepts parce que les concepts sont l’esprit, et elle médite sur la conscience intrinsèque après avoir fait, séparément, la distinction entre esprit et conscience intrinsèque.