Gandhara : L'envol Du Bouddhisme
Un magnifique reportage sur l'envol du Bouddhisme et sa propagation en différents courants.
Ce reportage reprend les travaux d'archéologues, scientifiques et traducteurs qui apportent un éclairage nouveau sur les origines du Bouddhisme.
On y apprend notamment que :
<< c'est parce qu'il était convaincu que l'homme est à la recherche d'idoles, que Bouddha le Bienheureux a expressément interdit toute représentation de sa personne, il accordait ainsi la primauté aux seuls messages spirituels contre l'inclination naturelle des hommes à l’idolâtrie >>
Le Bouddha était représenté a l'origine par un lotus, un cheval sans cavalier ou un arbre.
Les origines du Bouddhisme
Tiens... de mémoire, il me semblait qu'au tout début, c'était une empreinte de pas, en creux ?
http://www.bouddhismes.net/book/export/html/1662
Merci pour ce complément Ted, le document que tu nous présente apporte des précisions intéressantes,
pour éviter de représenter 'humainement' le Bouddha, les anciens auraient utilisé un nombre varié de formes:
pour éviter de représenter 'humainement' le Bouddha, les anciens auraient utilisé un nombre varié de formes:
<< Comme il ne s’agissait pas là d’une proscription de toute représentation, on suggéra néanmoins sa présence par des symboles : un trône ou un parasol, un pilier entouré de flammes, les empreintes de ses pieds... Beaucoup de ces symboles ne se réfèrent pas seulement au Buddha en général, mais font spécialement allusion à certains épisodes décisifs de sa vie : l’arbre comme symbole de Eveil, la roue comme représentation du premier sermon qui « fait tourner la Roue de la Loi », le stūpa comme représentation du pari-nirvāṇa ; ils remplissent donc également une fonction « historique », biographique et narrative.
Mais si un tel symbole devient l’objet d’une vénération – comme on rapporte que le Buddha lui-même fut honoré, de son vivant, par ses contemporains… et comme le figure d’ailleurs nombre de bas-relief anciens usant de tels symboles – la figure narrative prend alors une dimension nouvelle, celle d’un véritable « objet de culte ». Et l’on assiste alors à un glissement progressif du symbole vers la représentation « humaine ». Cela dit, « humaine » mérite ici des guillemets, car le problème de sa figuration reste entier !>>
source bouddhismes.net
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Dernière modification par ShraWaKa le 15 février 2018, 11:36, modifié 1 fois.
En complément pour ceux qui auraient apprécié le premier reportage, ci joint un second documentaire:
Sur les traces du Bouddha au Pakistan
Ce documentaire développe le sujet des pétroglyphes bouddhiques de la vallée de l'Indus, de l'art Gréco-Bactrien, et de la propagation du courant Mahyana par l’intermédiaire de Padmasambhava, vénéré comme un « second Bouddha » à travers le Tibet, le Népal, le Bhoutan et les états himalayens de l'Inde.
Edit: mise à jour de la video disponible sur youtube
Sur les traces du Bouddha au Pakistan
Ce documentaire développe le sujet des pétroglyphes bouddhiques de la vallée de l'Indus, de l'art Gréco-Bactrien, et de la propagation du courant Mahyana par l’intermédiaire de Padmasambhava, vénéré comme un « second Bouddha » à travers le Tibet, le Népal, le Bhoutan et les états himalayens de l'Inde.
Edit: mise à jour de la video disponible sur youtube
Dernière modification par ShraWaKa le 18 août 2018, 12:04, modifié 1 fois.
C'est un excellent rappel, toutefois je reconnais avoir besoin de la représentation du bouddha sur mon autel.ShraWaKa a écrit : ↑18 août 2017, 12:40(...) << c'est parce qu'il était convaincu que l'homme est à la recherche d'idoles, que Bouddha le Bienheureux a expressément interdit toute représentation de sa personne, il accordait ainsi la primauté aux seuls messages spirituels contre l'inclination naturelle des hommes à l’idolâtrie >>
Le Bouddha était représenté a l'origine par un lotus, un cheval sans cavalier ou un arbre.
D'une certaine façon cela permet de me relier et d'être inspiré.
Je ne recherche pas l’idolâtrie mais l'inspiration dans la vie quotidienne.
Peut être dans une culture où le bouddhisme serait très présent autour de moi, avec la possibilité d'aller régulièrement dans un temple etc. les représentations d'un lotus, d'empreintes de pieds ou d'un arbre me suffiraient, mais ce n'est pas mon cas, donc j'essaye de créer une atmosphère inspirante.
Ou bien c'est l'arrière plan culturel judéo-chrétien qui fait ça, mais alors c'est inconscient.
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L’instant présent
En même temps, ils disent aussi dans la vidéo que cette interdiction de représenter Bouddha n'a été respectée en Inde, que jusqu'au deuxième siècle avant notre ère...Longchen a écrit : ↑15 janvier 2018, 09:19C'est un excellent rappel, toutefois je reconnais avoir besoin de la représentation du bouddha sur mon autel.ShraWaKa a écrit : ↑18 août 2017, 12:40(...) << c'est parce qu'il était convaincu que l'homme est à la recherche d'idoles, que Bouddha le Bienheureux a expressément interdit toute représentation de sa personne, il accordait ainsi la primauté aux seuls messages spirituels contre l'inclination naturelle des hommes à l’idolâtrie >>
Le Bouddha était représenté a l'origine par un lotus, un cheval sans cavalier ou un arbre.
D'une certaine façon cela permet de me relier et d'être inspiré.
Je ne recherche pas l’idolâtrie mais l'inspiration dans la vie quotidienne.
Peut être dans une culture où le bouddhisme serait très présent autour de moi, avec la possibilité d'aller régulièrement dans un temple etc. les représentations d'un lotus, d'empreintes de pieds ou d'un arbre me suffiraient, mais ce n'est pas mon cas, donc j'essaye de créer une atmosphère inspirante.
Ou bien c'est l'arrière plan culturel judéo-chrétien qui fait ça, mais alors c'est inconscient.
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Et qu'on a mis à jour à Ajanta, au Nord-Est de Bombay, dans l'un des plus anciens sites bouddhistes, les premières représentations de Bouddha, trois siècles après les fresques du Kalachakra devant lesquelles les croyants priaient lorsqu'ils la respectaient...
(Même là où la culture bouddhiste était très présente...)
Ah oui, tant mieux, c’est une bonne nouvelle !Floch a écrit : ↑15 janvier 2018, 17:44En même temps, ils disent aussi dans la vidéo que cette interdiction de représenter Bouddha n'a été respectée en Inde, que jusqu'au deuxième siècle avant notre ère...
Et qu'on a mis à jour à Ajanta, au Nord-Est de Bombay, dans l'un des plus anciens sites bouddhistes, les premières représentations de Bouddha, trois siècles après les fresques du Kalachakra devant lesquelles les croyants priaient lorsqu'ils la respectaient...
(Même là où la culture bouddhiste était très présente...)
L’instant présent
Merci pour cette vidéo et la précédente ! Sur les traces du bouddha au pakistant se trouve-t-il sur youtube également ?ShraWaKa a écrit : ↑14 janvier 2018, 20:49En complément pour ceux qui auraient apprécié le premier reportage, ci joint un lien vers un second documentaire Sur les traces du Bouddha au Pakistan qui développe le sujet des pétroglyphes bouddhiques de la vallée de l'Indus