Devenir bouddhiste

laurentbouddha

Dhammadanam a écrit :
laurentbouddha a écrit :

Mais dans le bouddhisme, on considère qu'un enfant nait avec toutes les qualités qui fait d'un bon pratiquant, un Bouddhiste : de telle sorte qu'un enfant qui grandit et est éduqué dans un cadre liant toutes les qualités humaines, ne peut se retrouver un jour "avec du sang sur ses mains"...
Ah bon ? c'est quoi les qualités d'un bon pratiquant bouddhiste ?
Ce serait de ne pas nier qu'un Musulman qui pratique deux religion comme le Bouddhisme et sa propre religion, est bien Bouddhiste, par exemple...
laurentbouddha a écrit :En quelque sorte, devenir Bouddhiste serait quelqu'un qui se rapelle où se situe le bon chemin de la vie; et ainsi, éviter de se retrouver piéger dans le cycle infernal de la vie et de la mort.
Je ne sais pas ce qu'est le "bon chemin de la vie" mais je sais qu'être bouddhiste c'est suivre le Buddhadhamma.
Sans doute, sont-ils de même nature?
laurentbouddha a écrit :Donc, du point de vue du Bouddisme, nous sommes tous un peu Bouddiste et, de notre point de vue, nous devenons Bouddhiste lorsque nous comprenons que c'est notre voie; mais surtout, la bonne pour les autres et nous-même.
Non.
? Sans plus d'explication, je peux nier aussi l'upasaka.
Un musulman n'est pas un bouddhiste. Un chrétien n'est pas bouddhiste etc ... on deviens bouddhiste en prenant refuge (officiellement ou non) et en suivant le noble octuple sentier qui est la base du Buddhadhamma. Ma femme n'est pas bouddhiste, mon père n'est pas bouddhiste, mes collègues non plus ...
laurentbouddha a écrit :Un homme qui patrique le Bouddhisme ne se dira pas être un Bouddhiste par humilité de ce qu'il doit encore accomplir...
Je suis bouddhiste, upasaka et suffisament humble pour m'incliner devant le Bouddha. De là à faire preuve de (fausse) humilité en ne me réclamant pas du sangha ...
Ma femme est plus Bouddhiste que moi dans sa façon de vivre et j'aurai la prétention d'être Bouddhiste parce que je pratique le refuge? Quelle drôle d'idée!

A ma connaissance, le Bouddhisme n'exclut pas le Bouddhiste des autres êtres ou même des choses...

On dirait une meute de chiens : "ne me réclamant pas du sangha ..."
A peine arrivé et déjà il réclame.

C'est bien ce que je vois dans certains temple... Le problème ne vient pas de la pratique mais de l'être humain qui la traduit à sa manière. Ainsi on se retrouve avec des extrémistes qui excluent ou tue à la gloire du Bouddha...

Il y a les fervents pratiquants et les potentiels. C'est tout ce je voulais dire.
Si tu veux garder ta fleurs de lotus pour toi, je te la laisse...
Moi je ne suis qu'un homme qui mourra, comme tous les autres.

Que tu puisses trouver le bonheur et ses causes, que tu puisses te délivrer de la souffrance et de ses causes.
Dhammadanam

laurentbouddha a écrit :Ce serait de ne pas nier qu'un Musulman qui pratique deux religion comme le Bouddhisme et sa propre religion, est bien Bouddhiste, par exemple...
Un musulman, un juif, un chrétien ou un hindou ne peut être bouddhiste car il suivrait 2 voies radicalement opposées: l'un prône l'atman, l'autre l'anatman. L'un prône anicca, l'autre non. L'un prône la non existence d'un Dieu créateur, d'un paradis, d'une âme eternelle, du destin ... l'autre non. On appelle ca les vues éronnées, elles sont dénoncées par le Bouddha lui même. Il ne s'agit pas de prôner une vérité sur une autre ou déniger la religion des autres mais de définir ce qu'est un bouddhiste.

Donc non, un bouddhiste c'est un croyant/pratiquant qui suit les traces du Bouddha au travers du Noble Octuple Sentier quelque soit son degré d'implication et de foi au quotidien.
laurentbouddha a écrit :Sans plus d'explication, je peux nier aussi l'upasaka.
Je ne suis pas l'upasaka mais un upasaka. On ne nait pas bouddhiste comme on naît musulman (veux tu une explication théologique de la filliation musulmane par exemple?) mais en prenant refuge - auprès d'un lama/bikkhu ou soit même - dans le Bouddha, dans son enseignement et dans le sangha (laïc et monastique). Que veux tu d'autre comme explications ?

laurentbouddha a écrit :Ma femme est plus Bouddhiste que moi dans sa façon de vivre et j'aurai la prétention d'être Bouddhiste parce que je pratique le refuge? Quelle drôle d'idée!
Problème de couple, me concerne pas ::mr yellow::
laurentbouddha a écrit :A ma connaissance, le Bouddhisme n'exclut pas le Bouddhiste des autres êtres ou même des choses...
Le bouddhisme ne dit pas " vous êtes tous des bouddhistes ". Ca c'est en Asie du Sud Est ... quant au potentiel d'Eveil si c'est cela auquel tu fais référence je ne me prononcerais pas. M'enfin je me demande bien ce qu'est le "bouddhisme des êtres".
laurentbouddha a écrit :On dirait une meute de chiens : "ne me réclamant pas du sangha ..."
A peine arrivé et déjà il réclame.
Tu me compares à un chien ? :roll:
laurentbouddha a écrit :C'est bien ce que je vois dans certains temple... Le problème ne vient pas de la pratique mais de l'être humain qui la traduit à sa manière. Ainsi on se retrouve avec des extrémistes qui excluent ou tue à la gloire du Bouddha...
Mais quel rapport ? :shock: personne ne tues à la gloire du Bienheureux me semble il même pas en Birmanie ...
laurentbouddha a écrit :Il y a les fervents pratiquants et les potentiels. C'est tout ce je voulais dire.
Si tu veux garder ta fleurs de lotus pour toi, je te la laisse...
Moi je ne suis qu'un homme qui mourra, comme tous les autres.

Que tu puisses trouver le bonheur et ses causes, que tu puisses te délivrer de la souffrance et de ses causes.
A tes souhaits ...
laurentbouddha

Dhammadanam a écrit : Un musulman, un juif, un chrétien ou un hindou ne peut être bouddhiste car il suivrait 2 voies radicalement opposées: l'un prône l'atman, l'autre l'anatman. L'un prône anicca, l'autre non. L'un prône la non existence d'un Dieu créateur, d'un paradis, d'une âme eternelle, du destin ... l'autre non. On appelle ca les vues éronnées, elles sont dénoncées par le Bouddha lui même. Il ne s'agit pas de prôner une vérité sur une autre ou déniger la religion des autres mais de définir ce qu'est un bouddhiste.

Donc non, un bouddhiste c'est un croyant/pratiquant qui suit les traces du Bouddha au travers du Noble Octuple Sentier quelque soit son degré d'implication et de foi au quotidien.
J'ai bien compris mais à suivre tes explications, il semble impossible qu'un musulman puisse un jour devenir Bouddhiste!!!
Je ne suis pas l'upasaka mais un upasaka. On ne nait pas bouddhiste comme on naît musulman (veux tu une explication théologique de la filliation musulmane par exemple?) mais en prenant refuge - auprès d'un lama/bikkhu ou soit même - dans le Bouddha, dans son enseignement et dans le sangha (laïc et monastique). Que veux tu d'autre comme explications ?
Tu semble prendre trop à coeur ta pratique l'Upasaka
Problème de couple, me concerne pas ::mr yellow::
Problème de compréhension de l'humilité l'Upasaka
laurentbouddha a écrit :A ma connaissance, le Bouddhisme n'exclue pas le Bouddhiste des autres êtres ou même des choses...
Le bouddhisme ne dit pas " vous êtes tous des bouddhistes ". Ca c'est en Asie du Sud Est ... quant au potentiel d'Eveil si c'est cela auquel tu fais référence je ne me prononcerais pas. M'enfin je me demande bien ce qu'est le "bouddhisme des êtres".
Problème de compréhension du Français : je ne parle pas du "Bouddhisme des êtres" mais du clivage que tu fais entre le Bouddhiste et les autres êtres
laurentbouddha a écrit :On dirait une meute de chiens : "ne me réclamant pas du sangha ..."
A peine arrivé et déjà il réclame.
Tu me compares à un chien ? :roll:
L'upasaka est-il plus éveillé qu'un chien?
laurentbouddha a écrit :Il y a les fervents pratiquants et les potentiels. C'est tout ce je voulais dire.
Si tu veux garder ta fleurs de lotus pour toi, je te la laisse...
Moi je ne suis qu'un homme qui mourra, comme tous les autres.

Que tu puisses trouver le bonheur et ses causes, que tu puisses te délivrer de la souffrance et de ses causes.
A tes souhaits ...
L'upasaka n'at-il donc que ça, comme compassion?
Dhammadanam

laurentbouddha a écrit :J'ai bien compris mais à suivre tes explications, il semble impossible qu'un musulman puisse un jour devenir Bouddhiste!!!
bah si ... il arrête de croire en Dieu et il suit les pas du Bouddha. CQFD

laurentbouddha a écrit :Tu semble prendre trop à coeur ta pratique l'Upasaka
A chacun ses priorités.


laurentbouddha a écrit :Problème de compréhension du Français : je ne parle pas du "Bouddhisme des êtres" mais du clivage que tu fais entre le Bouddhiste et les autres êtres
Un cochon c'est pas une biquette ? bah un bouddhiste c'est pas un hindou.
laurentbouddha a écrit : L'upasaka est-il plus éveillé qu'un chien?
Tant que l'être humain n'est pas Bouddha, il est tout autant éveillé qu'un clébard.

Koan suivant ?
laurentbouddha a écrit :L'upasaka n'at-il donc que ça, comme compassion?
C'est vendu dans le kit du parfait ti bouddhiste Metta & Karuna ? ::mr yellow::

Allez je m'arrête là ca va encore finir en pugilat c't'histoire ...
laurentbouddha

Dhammadanam a écrit : Un cochon c'est pas une biquette ? bah un bouddhiste c'est pas un hindou.
On est d'accord sur le principe. Mais m'a question était en réalité : est-ce que le chien ne peut il point trouver l'éveille?
Dhammadanam a écrit : Koan suivant ?

c'est vendu dans le kit du parfait ti bouddhiste Metta & Karuna ? ::mr yellow::

Allez je m'arrête là ca va encore finir en pugilat c't'histoire ...
Tu semble Maître en la matière Koan. La colère te fait défaut, quels en sont les raisons?
Dhammadanam

laurentbouddha a écrit : On est d'accord sur le principe. Mais m'a question était en réalité : est-ce que le chien ne peut il point trouver l'éveille?
Dhammadanam a écrit :
Oui il peut.

Quand il aura suffisament "épuisé" son mauvais kamma et pris renaissance humaine, sous couvert qu'il suive les pas du Bouddha il pourra s'éveiller.

laurentbouddha a écrit :Tu semble Maître en la matière Koan. La colère te fait défaut ...
Je suis maitre de rien du tout encore moins des koans qui m'échappent totalement rassures toi ;-)

Par contre à ton affirmation " pourquoi tant de colère " ... tu m'a jamais vu en colère :lol: tout au plus il m'arrive d'être "agacé" sur Nangpa.
laurentbouddha a écrit :quels en sont les raisons?
En fait quand j'étais petit, mon papa ...

:arrow:
laurentbouddha

Dhammadanam a écrit : Oui il peut.

Quand il aura suffisament "épuisé" son mauvais kamma et pris renaissance humaine, sous couvert qu'il suive les pas du Bouddha il pourra s'éveiller.
Je suis maitre de rien du tout encore moins des koans qui m'échappent totalement rassures toi ;-)

Par contre à ton affirmation " pourquoi tant de colère " ... tu m'a jamais vu en colère :lol: tout au plus il m'arrive d'être "agacé" sur Nangpa.
laurentbouddha a écrit :quels en sont les raisons?
En fait quand j'étais petit, mon papa ne m'aimé pas...
:arrow:
Quand tu prends le temps, tu réponds correctement sans Koan, c'est déjà pas mal.

Agacement, nervosité. On peut tout renommer mais les pensées restent de même nature...
ted

Mohan Wijayaratna a écrit : La présence massive des renonçants parmi les proches auditeurs du Bouddha, ou bien le fait que le Bouddha lui-même était un renonçant, n'était pas une raison pour que ces enseignements soient limités aux renonçants. De toute évidence, le Bouddha a présenté une doctrine ouverte à toutes les nations, à tous les peuples, à toutes les couches sociales. C'était une doctrine adressée à toute personne mentalement adulte. Il est vrai qu'elle insiste sur le renoncement .

Mais doctrinalement parlant, au plus haut niveau spirituel le renoncement est un état mental instantané qui arrive par la compréhension correcte.

Ainsi les textes "monastiques" eux-mêmes affirment, qu'à l'époque de bouddha, des milliers de laïcs ont atteint les hautes étapes de la libération comme Sotapatti, Sakadagami, Anagami, tout en étant dans l'état laïc. Il y avait aussi des laïcs qui étaient arrivés à l'état d'Arahant.

Autrement dit, pour atteindre ces étapes, on n'était pas obligé d'embrasser la vie monastique. Il n'y avait pas non plus deux nibbâna(s): un pour laïcs et l'autre pour renonçants. En effet, un sermon important du Samyutta-nikâya se termine par ces paroles du Bouddha :"(...) O Mahânâma, entre ce disciple laïc qui est délivré ainsi des souillures mentales et un bhikkhu qui est délivré des souillures mentales, il n'y a aucune différence. Entre la délivrance d'un disciple laïc et celle d'un bhikkhu, il n'y a aucune différence. (...)"

A ceux qui ne pouvaient pas maitriser leur pensée ou à ceux qui avaient des contraintes familiales, le Bouddha proposait une vie séparée du monde. Ils pouvaient ainsi mener une vie ascétique en tant que mendiants religieux (bhikkhus), tandis que ceux qui avaient une compréhension profonde pouvaient arriver aux diverses étapes de la délivrance tout en vivant à leur domicile, sans porter de vêtement ascétique.
Extrait "Le dernier voyage de Bouddha" de Mohan Wijayaratna
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A vous lire, j'ai l'impression que ça vous importe qu'on vous colle/que vous colliez l'étiquette " bouddhiste" sur le front.
Au moment de votre transition, il y aura un ange qui fera passer les bouddhistes à droite( ils ont le droit d'entrer) et le autres" stop" , t'es pas bouddhiste,t'as pas ton badge, retourne dans le samsara et un peu vite, coco!"
Je suis bouddhiste mais je ne suis pas bouddhiste. J'essaye de vivre en conformité avec ce que j'ai compris du Dharma. Appelez ça comme vous voulez ou plutôt ne l'appelez pas du tout.Les mots nous ficellent et nous emprisonnent dans les concepts.
La prise de refuge est intime et personnelle, chacun sait très bien où il en est au plan spirituel.Se figer dans une appellation, prendre un nom de dharma, se coller une étiquette de plus c'est nier l'impermanence, renforcer l'ego.
Compagnon

Encre faut-il que le terme "bouddhiste" ai fondamentalement un sens précis unique commun à tous. Chacun en a une définition, une notion, qui elle même est vacuité. Je ne me souviens plus si j'ai posté ici un texte (peut être dans la section Théravada) qui s'appelle : il n'y a pas de religion.

En ce qui me concerne, j'essaye de faire mienne la réflexion du Mahatma Gandhi quand on lui a demandé si il était hindoue. Il a répondu qu'il l'était, mais qu'il était aussi juif, musulman, chrétien et bouddhiste. N'être "que" bouddhiste n'a pas grand sens une fois que l'on a compris la vacuité de tous les enseignements religieux. Tous sont vides d'existence séparée, tous sont interdépendants. Donc, dire je suis "ceci" ou "cela" sous entendu "que ceci" ou "que cela", est incorrect ou incomplet si vous préférez.

Se défaire de notre notion du bouddhisme, se défaire de notre notion du Bouddha, se défaire de notre notion du Dharma, de la Sangha, de ce que doit être ou ne doit pas être un bouddhiste, et se défaire de la manière dont nous nous positionnons par rapport à la pratique.
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