@cgigi2
la maladie zen, chan-bin(chinois) ou zen-bé(jap) sont des états modifiés de conscience qui deviennent trop puissants pour pouvoir les gérer. Dans les monastères chan on avait même des "chambres" spéciales et des procédures pour gérer ce genre de choses.
Dans la méditation, de toute façon, il arrive un point ou on dit "au revoir" au monde tel qu'on le connaissait. Mais ça ne devient un problème que quand ça va trop fort ou pas dans le bon sens.
Mais ce n'est pas spécifique au zen/chan. En lisant des "trips hallucinogènes" des maîtres tibétains, des mahasiddhas et même les "voyages" de Shakyamuni, si on enlève la couche folklorique, ça revient à la même chose...
Quand Virupa s'est mis à manger des pigeons vivants dans le monastère de Somapuri juste avant son éveil ou quand Louipa mangeait les entrailles de poissons pourris pendant 12 ans, tu vois...
Qu'est ce que la méditation ?
Hemi dit:
Bien entendu Hemi je comprend ce que tu veux dire, c'est clair qu'il y a dérapage dans ce genres de situations
mais en ce qui me conserne le Dhamma du Bouddha a été et est encore une médecine de haut niveau pour moi Cela lorsque bien entendu et écouté ne laisse plus le déséquilibre s'installer, les Enseignements du Bouddha guérissent de toutes ces aberrations que tu mentionnes
que ce soit dans cette vie ou dans sa continuitée
je rend grâce au Bouddha
Ici et Maintenant
avec metta
gigi <<metta>>
gigi dit:la maladie zen, chan-bin(chinois) ou zen-bé(jap) sont des états modifiés de conscience qui deviennent trop puissants pour pouvoir les gérer. Dans les monastères chan on avait même des "chambres" spéciales et des procédures pour gérer ce genre de choses.
Dans la méditation, de toute façon, il arrive un point ou on dit "au revoir" au monde tel qu'on le connaissait. Mais ça ne devient un problème que quand ça va trop fort ou pas dans le bon sens.
Mais ce n'est pas spécifique au zen/chan. En lisant des "trips hallucinogènes" des maîtres tibétains, des mahasiddhas et même les "voyages" de Shakyamuni, si on enlève la couche folklorique, ça revient à la même chose...
Quand Virupa s'est mis à manger des pigeons vivants dans le monastère de Somapuri juste avant son éveil ou quand Louipa mangeait les entrailles de poissons pourris pendant 12 ans, tu vois...
Bien entendu Hemi je comprend ce que tu veux dire, c'est clair qu'il y a dérapage dans ce genres de situations
mais en ce qui me conserne le Dhamma du Bouddha a été et est encore une médecine de haut niveau pour moi Cela lorsque bien entendu et écouté ne laisse plus le déséquilibre s'installer, les Enseignements du Bouddha guérissent de toutes ces aberrations que tu mentionnes
que ce soit dans cette vie ou dans sa continuitée
je rend grâce au Bouddha
Ici et Maintenant
avec metta
gigi <<metta>>
Ici et Maintenant pleine attention à la pleine conscience
Houla... j'ai très peur tout d'un coup...
On ferait mieux d'arrêter la méditation, le bouddhisme, tout ça... et choisir une religion plus cool...
On ferait mieux d'arrêter la méditation, le bouddhisme, tout ça... et choisir une religion plus cool...
:) c'est de l'ironie, j'espère?ted a écrit :On ferait mieux d'arrêter la méditation, le bouddhisme, tout ça... et choisir une religion plus cool
déjà ça arrive pas à tout le monde et même si ça arrive mais ça conduit à l'éveil, c'est pas grave...
et puis quelque soit la religion qu'on fasse, dès lors qu'on touche à des techniques psychiques avancées, il y a toujours un petit risque.
Des 'fous' chrétiens (ceux qui pratiquent isihasme ἡσυχία) ou des soufis barrés, c'est pas très différent.
à mon avis justement les techniques bouddhiques sont les plus douces et surtout il y a une école vivante avec des méthodes élaborées et claires, donc on peut être encadré et protégé au cas où.
Dernière modification par hemi le 11 juillet 2016, 00:13, modifié 1 fois.
Hemi dit:
Lorsque le Dhamma est bien installer dans l'écrin du Coeur
Cela est la plus puissante Protection
avec metta
gigi
gigi dit:à mon avis justement les techniques bouddhiques sont les plus douces et surtout il y a une école vivante avec des méthodes élaborés et clairs, donc on peut être encadré et protégé au cas où.
Lorsque le Dhamma est bien installer dans l'écrin du Coeur
Cela est la plus puissante Protection
avec metta
gigi
Ici et Maintenant pleine attention à la pleine conscience
bien sûr, il n'y a pas de quoi s'inquiéter...cgigi2 a écrit :Lorsque le Dhamma est bien installer dans l'écrin du Coeur
Cela est la plus puissante Protection :)
Et puis, qui s'inquiéterait au fait ?
Comme un artiste effrayé
Par les démons qu'il peint,
Celui qui souffre dans le samsara
Est effrayé par sa propre imagination.
--- Nagarjuna
Comme un artiste effrayé
Par les démons qu'il peint,
Celui qui souffre dans le samsara
Est effrayé par sa propre imagination.
--- Nagarjuna
ted a écrit :Et puis, qui s'inquiéterait au fait ?
Comme un artiste effrayé
Par les démons qu'il peint,
Celui qui souffre dans le samsara
Est effrayé par sa propre imagination.
--- Nagarjuna
L'absence d'un soi existant indépendamment n'invalide pas l'existence d'un soi conventionnel. Car ce serait sinon tomber dans l'extreme du nihilisme.
En d'autres termes, le sujet qui pourrait (ou ne pourrait pas) s'inquiéter est le simple je.
de quoi parles-tu quand tu utilises tous ces mots?Zopa2 a écrit :L'absence d'un soi existant indépendamment n'invalide pas l'existence d'un soi conventionnel. Car ce serait sinon tomber dans l'extreme du nihilisme.
En d'autres termes, le sujet qui pourrait (ou ne pourrait pas) s'inquiéter est le simple je.
quand une inquiétude apparait, ce qui peut être observé, c'est de l'inquiétude, quelques pensées autour, peut-être des sons et des images, mais tu ne trouveras ni soi, ni l'absence de soi, ni le soi conventionnel, ni le "simple je" ni celui qui observe tout ça. La prochaine fois qu'elle apparait, regarde si c'est vrai ou pas.
J'ai déjà fait cet exercice que tu proposes. J'ai observé l'absence d'un soi intrinsèque mais la présence d'un soi conventionnel (ou simple je).hemi a écrit :de quoi parles-tu quand tu utilises tous ces mots?Zopa2 a écrit :L'absence d'un soi existant indépendamment n'invalide pas l'existence d'un soi conventionnel. Car ce serait sinon tomber dans l'extreme du nihilisme.
En d'autres termes, le sujet qui pourrait (ou ne pourrait pas) s'inquiéter est le simple je.
quand une inquiétude apparait, ce qui peut être observé, c'est de l'inquiétude, quelques pensées autour, peut-être des sons et des images, mais tu ne trouveras ni soi, ni l'absence de soi, ni le soi conventionnel, ni le "simple je" ni celui qui observe tout ça. La prochaine fois qu'elle apparait, regarde si c'est vrai ou pas.