Chant Metta
Publié : 30 juin 2018, 14:47
Je vais vous donner un exemple qui illustre cela. C’était il y a quelques années quand Chanmyay Sayadaw (Sayadaw Ashin Janakabhivamsa) était au Canada. Chanmyay Sayadaw fut invité dans une librairie appelée « Banyan Books » où on lui offrit de choisir tous les livres qu’il voudrait. Une femme au teint clair, d’une quarantaine d’années, s’approcha de Sayadaw et resta tout près de lui sans rien dire. Au bout d’un petit moment, elle lui dit : « Permettez-moi de rester près de vous, s’il vous plaît. Ma santé n’est pas bonne et je me sens très faible physiquement et mentalement depuis pas mal de temps. Par contre, quand je suis près de vous, je sens que je reprends des forces physiques et mentales, mon esprit et mon corps sont en paix. » Alors, Sayadaw lui donna la permission de rester près de lui en disant : « Je vous en prie, restez. » Pendant tout le temps qu’il regardait les livres — et il y en avait beaucoup —, elle resta tranquillement à ses côtés. Au bout d’une heure, elle dit à Sayadaw : « Merci mille fois pour la paix que vous m’avez donnée. Je suis si heureuse. Je n’avais jamais ressenti une telle paix de toute ma vie. » Et elle partit sur ces mots.
Le commentaire que fit Chanmyay Sayadaw sur cet incident, c’est que ce genre de choses se produit parce qu’il pratique la méditation mettā tous les jours. En conséquence, la femme a ressenti la paix dans son propre corps et son esprit et a retrouvé toutes ses forces mentales et physiques. En réponse à la force et à la puissance du mettā d’une personne, les êtres qui entrent en contact avec cette personne ressentiront également de la paix et de la joie, de la sérénité et de la force. Tout ceci est tout à fait naturel.
http://www.refugebouddhique.com/images/ ... a_nani.pdf
Un jour, le Bouddha, suivi par un groupe de moines rentrant de leur quête de nourriture, s’approcha d’une prison. Là, soudoyé par le vil et ambitieux cousin du Bouddha, Devadatta, le bourreau laissa s’échapper Nalagiri, l’éléphant sauvage qui participait à l’exécution des criminels. Rendu encore plus féroce par l’alcool que lui avait fait boire le bourreau, l’éléphant se précipita sur le Bouddha avec un barrissement effrayant. Le Bouddha projeta vers lui de puissantes pensées de mettā et éloigna Ananda, son fidèle compagnon qui essayait de le protéger de son corps, car le rayonnement d’amour, à lui seul, suffisait. L’impact de la projection de mettā du Bouddha fut tellement immédiat et irrésistible qu’au moment où l’éléphant arriva à la hauteur du Bouddha, il était complètement soumis, comme un ivrogne rendu subitement sobre par magie. On dit qu’il s’agenouilla aux pieds du Bouddha, comme les éléphants domptés le font dans les cirques.
Source
?donateurs des quatre nécessités
Bien sûr le don c’est aussi une façon d’exercer la générosité et le lâcher priseMaître de maison, c’est la pensée fixée sur quatre choses que le noble disciple emprunte le chemin du devoir du maître de maison, un chemin qui donne bonne réputation et conduit au monde céleste. Quelles sont ces quatre choses ? Celles-ci, maître de maison : le noble disciple respecte la communauté des moines en offrant robe, nourriture, logement et médicaments en cas de maladie.
Le disciple, son attention tournée vers l’extinction de l’avarice, vivant dans son foyer, librement généreux, les mains grandes ouvertes, se plaisant à être magnanime, répondant aux demandes, se plaisant dans la distribution des aumônes. C’est ce qu’on appelle « le trésor de la générosité ».5