Ah ok. Il me semblait que tu avais été pratiquant du vajrayana pendant bien longtemps pourtant...Lupka a écrit :Quant au fond des prières/mantras et leur utilisation etc ... dans le mahayana/vajrayana je préfère ne pas m'avancer car je ne maitrise évidemment pas le sujet.
Je crois qu'on confond un bouddhisme idéal, d'érudit, nourri aux textes anciens.cgigi2 a écrit :Les Bouddhistes ne prient pas...
Oui c'est vrai mais je n'ai jamais été un pratiquant chevronné jusqu'à peu de temps et j'étais éloigné de certaines pratiques dont je ne trouvais pas d'utilité (cf: mantras entre autre) donc j'étais mahayaniste au sens largeted a écrit :Ah ok. Il me semblait que tu avais été pratiquant du vajrayana pendant bien longtemps pourtant...Lupka a écrit :Quant au fond des prières/mantras et leur utilisation etc ... dans le mahayana/vajrayana je préfère ne pas m'avancer car je ne maitrise évidemment pas le sujet.
Ted a écrit : Je crois qu'on confond un bouddhisme idéal, d'érudit, nourri aux textes anciens.
Et le bouddhisme de tous les jours. Celui de la rue. Celui de la souffrance.
Magnifique. love_3chancalm a écrit :
Et moi, je prie. Pas le Bouddha, ni une divinité bouddhiste,ni Jésus... en fait, je m'adresse au divin intérieur non séparé de moi. En le faisant, c'est comme si je me reconnectais avec ma nature de bouddha. Et ça m'arrive en cas de soucis de demander de l'aide, d'éprouver de la gratitude qui s'envole en une prière pour remercier la vie des bonheurs qu'elle m'accorde. C'est très bénéfique, surtout la gratitude qui provoque une ouverture du coeur : la gratitude, s'éprouve lorsqu'on est conscient du bonheur éprouvé, de la chance qu'on a, ça ancre dans le présent.
Une grande partie des bouddhistes prient:Why not ... la définition même de prière en soit me dérange car elle propose une relation (in)directe avec le divin ou une entité encore présente parmi nous (bouddha/bodhisattva) hors je ne conçois pas ce type de relation-pratique dans le Dhamma mais ca n'appartiens qu'a moi je ne parle pas au nom d'un courant/école.Dharmadhatu a écrit :
Pour le Théravada, la récitation de Suttas peut être considérée comme une prière aussi, pourquoi pas ?
Lupka a écrit :c'est sur qu'en Asie du Sud Est on brûle de l'encens et on fait des offrandes pour que Bouddha apporte bonheur félicité et tout le tintouin !
Oui et tout ce tintouin n'échappe pas au Tibet...
Subarys a écrit :Pour rester dans la caricature initiée par Ted, je dirais que les "bon" bouddhistes, eux, ne prient pas quant aux autres ma fois, ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens et le kamma qu'ils ont !
Blague à part, j'ai en mémoire l'un des enseignements essentiels (à mon sens) du Bouddha qui disait en substance que n'importe quelle pratique qui créait, développait et stabilisait des états mentaux sains devait être pratiquer et entretenu. L'inverse est bien sur vrai aussi. Par conséquent si pour certains prier leur permet de développer des qualités mentales d’éveils, telles que la bienveillance, la patience, la compassion alors c'est une excellente pratique. A condition qu'elle ne soit pas une fin en soi même. En revanche si "prier" c'est se décharger de sa responsabilité et souhaiter que les Bouddhas fassent le travail à sa place alors ce n'est probablement pas une bonne pratique. C'est valable pour n'importe quelle pratique : mantra, prière, offrande , hommage.
Si le Théravada se montre très prudent envers certaines pratiques c'est parce qu'elles peuvent être une trempe de lancement dans le n'importe quoi.
J'éprouve à nouveau un grand respect envers tes sages paroles, Subarys. 
