Si oui, quand ? Pour qui ou pour quoi ?
Est-ce que vous priez ?
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
De temps en temps je lis des prières
la prière que je pratique systématiquement est les 6 lignes du Guru Yoga, 6 fois par jour (2 fois trois).
Le reste c'est des souhaits :
les 4 infinis
ou bien simplement puissent tous les êtres être heureux
ou bien les souhaits du Dalai Lama ; Paix de l'esprit, santé, relationnel chaleureux, vie matérielement confortable
Tong len, le mantra, les syllabes germes, le silence sont aussi des formes de prières/souhaits.
En général c'est n'importe quand, quand j'y pense ou quand la pensée surgit.
Pour les défunts, êtres humains ou animaux je leur souhaite tout le meilleur et de réaliser vite leur vraie nature.
la prière que je pratique systématiquement est les 6 lignes du Guru Yoga, 6 fois par jour (2 fois trois).
Le reste c'est des souhaits :
les 4 infinis
ou bien simplement puissent tous les êtres être heureux
ou bien les souhaits du Dalai Lama ; Paix de l'esprit, santé, relationnel chaleureux, vie matérielement confortable
Tong len, le mantra, les syllabes germes, le silence sont aussi des formes de prières/souhaits.
En général c'est n'importe quand, quand j'y pense ou quand la pensée surgit.
Pour les défunts, êtres humains ou animaux je leur souhaite tout le meilleur et de réaliser vite leur vraie nature.
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Je trouve tout ça très inspirant.
Les six lignes du Guru Yoga, ça a quelque chose à voir avec le Guru Yoga en six sessions ?
Les six lignes du Guru Yoga, ça a quelque chose à voir avec le Guru Yoga en six sessions ?
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Bonjour Dharma,
Sujet similaire sur Nangpa
Est-ce que cela suppose l'intervention d'une entité telle qu'une divinité, un esprit etc... ?Dharmadhatu a écrit :Si oui, quand ? Pour qui ou pour quoi ?
Sujet similaire sur Nangpa
------------------------------------------------------------------------------
Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don Dhammapada
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Ah oui, pardon, j'avais zappé que le sujet avait été abordé.
Perso, comme Jean, j'essaie de pratiquer les deux types de prières au quotidien.
En fait, ça peut impliquer une entité extérieure ou être simplement des prières de souhaits.Tirru a écrit :Est-ce que cela suppose l'intervention d'une entité telle qu'une divinité, un esprit etc... ?
Perso, comme Jean, j'essaie de pratiquer les deux types de prières au quotidien.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Oui c'est la forme ultra abrégée du Gourou yoga en 6 sessions. Je savais bien qu'il y avait un 6 quelque part!
En occident la prière,
s'adresse généralement à une entité extérieure,
et constitue à ce titre une démarche théiste.
FA
s'adresse généralement à une entité extérieure,
et constitue à ce titre une démarche théiste.
FA
Jean Yves Leloup, dans une interview publiée sur un vieux numéro hors série de Terre du Ciel, faisait un très beau pont entre la méditation assise et la prière, considérant que revenir en s'asseyant au recueillement en son corps esprit, dans son souffle corps esprit, équivalait à prier en rejoignant le divin en soi.
Je souscris à cette vue là, que ce soit prier ou méditer, ce sont des moyens pour atteindre en soi, par soi, ce qui est au-delà de soi. Quand on y touche, le moyen n'est plus important dans sa forme, et bouddhisme ou christianisme, comme soi et non soi, ne s'opposent plus, car il y a un être humain qui s'unifie.
Comment alors pourrait il faire une guerre de religion, de concepts philosophiques, ou de moyens de pratique spirituelle???
Je souscris à cette vue là, que ce soit prier ou méditer, ce sont des moyens pour atteindre en soi, par soi, ce qui est au-delà de soi. Quand on y touche, le moyen n'est plus important dans sa forme, et bouddhisme ou christianisme, comme soi et non soi, ne s'opposent plus, car il y a un être humain qui s'unifie.
Comment alors pourrait il faire une guerre de religion, de concepts philosophiques, ou de moyens de pratique spirituelle???
J'aime l'approche Bouddhiste en ce qu'elle affirme le non-soi.lausm a écrit :Jean Yves Leloup, dans une interview publiée sur un vieux numéro hors série de Terre du Ciel, faisait un très beau pont entre la méditation assise et la prière, considérant que revenir en s'asseyant au recueillement en son corps esprit, dans son souffle corps esprit, équivalait à prier en rejoignant le divin en soi.
Je souscris à cette vue là, que ce soit prier ou méditer, ce sont des moyens pour atteindre en soi, par soi, ce qui est au-delà de soi. Quand on y touche, le moyen n'est plus important dans sa forme, et bouddhisme ou christianisme, comme soi et non soi, ne s'opposent plus, car il y a un être humain qui s'unifie.
Comment alors pourrait il faire une guerre de religion, de concepts philosophiques, ou de moyens de pratique spirituelle???
Par conséquent lorsque cela est réalisé,
Il n'y a plus besoin de prier,
Car comment pourrait-il y avoir quelque-chose au delà du non-soi ?
L'ego cherche toujours un au delà du soi, un au delà du par delà...
FA
Je pense aussi que l'ego a aussi besoin de se libérer du besoin de prier, de pratiquer.
Opposer christianisme réificateur du théos sous une image humanisée, avec un bouddhisme qui serait affranchi de toute idôlatrie potentielle, est à mon avis faire encore le jeu de l'image paternelle d'un Dieu qui nous gouverne, et être encore dans le dualisme séparatiste entre ce moi et ce qui en est au-delà.
Sinon le bouddhisme ne s'accomoderait pas à ce point de toutes ces statues, images, déités compatissantes et courroucées, expressions féminines de la sagesse et expressions de la sagesse qui tranche à coup de sabres, etc etc...
Simplement je me rends compte après bientôt vingt ans de pratique, que notre fond culturel judéo chrétien, est hyper conditionnant, et que nombre de gens sont bouddhistes en réaction avec les effets négatifs d'une religion spiritualité mal enseignée, restreignant le vivant plutôt qu'aidant à l'épanouir.
J'ai posté sur une autre file une interview d'un chrétien qui pratique le zen depuis des années, je l'ai trouvée suite à un fil sur le samu expliqué par cette personne, que je ne connaissais pas, et j'ai vu cette interview.
Il a rencontré un prètre japonais qui faisait zazen, et lui a demandé pourquoi il méditait. Celui-ci lui a dit : je suis japonais et je mange avec des baguettes. Réponse extra! Qui résume si bien les choses! Au Japon, zazen fait partie de la culture, donc il l'utilise.
Idem chez nous, prier fait partie de notre fond culturel, pourquoi ne pas en tenir compte? et je dis ça sachant que ce n'est pas du tout mon truc, mais quand je m'assieds, je pense que ça rejoint l'expérience qui se fait en priant : elle sert à poser le mental, pour s'ouvrir à autre chose quand on ne la fait pas avec but, de façon superstitieuse.
Opposer christianisme réificateur du théos sous une image humanisée, avec un bouddhisme qui serait affranchi de toute idôlatrie potentielle, est à mon avis faire encore le jeu de l'image paternelle d'un Dieu qui nous gouverne, et être encore dans le dualisme séparatiste entre ce moi et ce qui en est au-delà.
Sinon le bouddhisme ne s'accomoderait pas à ce point de toutes ces statues, images, déités compatissantes et courroucées, expressions féminines de la sagesse et expressions de la sagesse qui tranche à coup de sabres, etc etc...
Simplement je me rends compte après bientôt vingt ans de pratique, que notre fond culturel judéo chrétien, est hyper conditionnant, et que nombre de gens sont bouddhistes en réaction avec les effets négatifs d'une religion spiritualité mal enseignée, restreignant le vivant plutôt qu'aidant à l'épanouir.
J'ai posté sur une autre file une interview d'un chrétien qui pratique le zen depuis des années, je l'ai trouvée suite à un fil sur le samu expliqué par cette personne, que je ne connaissais pas, et j'ai vu cette interview.
Il a rencontré un prètre japonais qui faisait zazen, et lui a demandé pourquoi il méditait. Celui-ci lui a dit : je suis japonais et je mange avec des baguettes. Réponse extra! Qui résume si bien les choses! Au Japon, zazen fait partie de la culture, donc il l'utilise.
Idem chez nous, prier fait partie de notre fond culturel, pourquoi ne pas en tenir compte? et je dis ça sachant que ce n'est pas du tout mon truc, mais quand je m'assieds, je pense que ça rejoint l'expérience qui se fait en priant : elle sert à poser le mental, pour s'ouvrir à autre chose quand on ne la fait pas avec but, de façon superstitieuse.