Le livre "Le Bouddhisme pour les Nuls" présente le Jingtu (Terre Pure) et d'autres écoles sur plusieurs pages.
Ci-dessous les 2 premiers paragraphes de cette présentation :
"Les écoles qu'il est convenu d'appeler éclectiques, comme celles du Huayen (Guirlande de Fleurs) et du Tientai (Lotus Blanc), présentées brièvement dans la section qui précède, avaient un inconvénient majeur. Elles plaisaient davantage aux gens qui voulaient "étudier" le bouddhisme qu'a ceux qui voulaient le pratiquer. C'est alors que les écoles de la Terre Pure et du Chan surgirent et donnèrent aux pratiquants potentiels quelque chose de facile à comprendre et de relativement simple à exécuter. C'est peut être à cause de leur simplicité et de l'attrait général qu'elles avaient que ces 2 écoles devinrent les traditions bouddhiques prédominantes en Chine, notamment après la persécutions anti-bouddhiste du IXème siècle.
L'école de la Terre Pure tire son inspiration et son orientation des sutras mahayanas qui se concentrent sur Amitabha, le "bouddha de la Lumière Infinie". Contrairement au Bouddha historique, Amitabha est un être transcendantal qui existe par delà les limites du temps et de l'espace ordinaire. Son histoire transporte les adeptes bouddhistes dans un royaume de miracles et de beautés extraordinaires, mais paradoxalement, ce royaume est aussi proche d'eux que leur propre coeur."
L'école de la Terre Pure est aussi pratiquée au Tibet dans une forme propre au Vajrayana. Apparemment le Panchen-lama est considéré comme une émanation d'Amitabha.
A ce que je vois dans les chroniques des patriarches de la Terre Pure chinoise, la foi en Amitabha s'appuie aussi en quelque sorte sur la raison, sur l'expérimentation, ce n'est pas une fois "aveugle". Je m'explique. Lorsque vous lisez la vie de patriarches, vous constatez que leur dévotion, dans cette vie, entraîne des phénomènes que l'on pourrait qualifier de "surnaturels" ou de "miraculeux", qui ne font que les confirmer dans le choix de cette voie. Toute comme un pratiquant d'une autre école pourra constater en lui mais sans doute de manière plus discrète, moins "grand spectacle", des transformations, des changements, l'expérimentation d'état nouveaux de conscience et de bonheur qui lui démontrent que sa pratique n'est pas vaine. Qu'elle fourni des résultats tangibles dans l'instant présent a force d'investissement.
Il est d'ailleurs question d'état de samadhi. Samadhi de la Visualisation ou Samadhi de l'Invocation.
Certes dans l'école de la Terre Pure l'objectif est la renaissance en Terre Pure au moment de la fin de cette vie ci, mais il y a déjà des signes potentiels encourageants dans cette vie chez le pratiquant assidu, par exemple sous la forme de "visions", d'expériences de "visions" de la Terre Pure qui l'attend potentiellement alors qu'il est toujours dans cette vie. Ce sont des "états de conscience modifiés" pourrait-on dire au même titre que les même genre "d'état de conscience modifiés" propres à d'autre pratiques d'autres écoles.
Il y a d'ailleurs des témoignages encore contemporains de manifestations que l'on pourrait qualifier de "surnaturelles" chez des pratiquant vivants ou défunts de la Terre Pure en Asie. Ce ne sont pas que des "légendes" de récits anciens.
Et contrairement aux religion du Livre Amitabha ne "juge" pas ses fidèle dignes ou indignent d'accéder à sa Terre Pure selon une sorte de code moral spécifique, même si évidemment il y a aussi une éthique a avoir dans cette vie, c'est l'assiduité du pratiquant, les efforts du pratiquant, qui conditionnent son accès à la Terre Pure. La Terre Pure est déjà là, Amitabha a ouvert grand les portes, il donne accès a qui l'appel avec fréquence et confiance (il faudra aussi revenir sur ce qui sous tend la pratique du nem butsu/nianfo, ce n'est pas que réciter des mots il y a un peu de sens dedans). Donc la renaissance en Terre Pure ne dépend pas des la "faveur" ou des "caprices" d'une entité qui se présenterait comme seule divinité créatrice de tout. Elle dépend de l'effort constant du pratiquant. Donc comme dans des pratiques plus "traditionnelles" dirons nous, c'est le pratiquant qui fait l'effort nécessaire pour atteindre le but viser.
Amitabha n'est pas un "Dieu" ou "Dieu", ses sutras mentionnent l'existences d'autres bouddhas et bodhisattvas, il ne se considère pas comme tout seul, et si l'on adhéré à cette école, il est recommander d'accepter le fait que c'est bien le Bouddha Shakyamuni en personne qui a recommander Amitabha dans un sutra, même si ce sutra ne fait pas partie du canon Pali.
Comme je l'ai expliqué ci-dessus, les origines des textes de la Terre Pure remontent quand même assez loin dans le temps et sont dans la même région géographique que l'activité originelle du Bouddha historique. De même on y trouve des influences venant d'école anciennes du "bouddhisme primitif".
Réflexions sur la Terre Pure.
C'est vrai que, dit comme ça, ça a l'air tentant.Florent a écrit : ↑21 juin 2017, 09:41Les réflexions trop intellectuelles sur l’absence de dualité, la vacuité,l’absence de différence entre Samsara et Nirvana…ne doivent pas devenir des obstacles à notre vœu de sortir du Samsara pour aller naître en Terre Pure.
Ces notions doivent être expérimentées et non comprises, et trop s’attacher à essayer de les comprendre risque de semer la confusion dans notre esprit.
L’urgence est là, l’esprit et le corps s’affaiblissent de jour en jour,Pratiquons assidûment,et peu à peu la vérité non-intellectuelle se dessinera.
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Pourrait-on avoir des exemples de ces témoignages ?
Il est important de se souvenir que comme tout témoignage de ce type, selon que l'on est convaincu ou non on y verra quelque chose ou autre chose.
Source : http://www.amitabha-terre-pure.net/anec ... _pure.html
Récit miraculeux des trois aviateurs français.
Cette histoire véridique concerne trois aviateurs français en service en Indochine pendant la seconde guerre mondiale, le capitaine Touffan, le lieutenant Retouna, et le sous-lieutenant Brillant. Nous étions en 1940.
Ces trois officiers effectuèrent un jour un vol habituel de Poulo Condore vers Saïgon. Au milieu de la mer, par suite d’une panne moteur, l’hydravion dût tant bien que mal se poser sur les flots. La situation était périlleuse, l’avion pouvait sombrer à tout moment aucun secours n’était possible avant plusieurs heures. C’est alors que le sous-lieutenant Brillant dont la mère était vietnamienne se souvint des noms des Bouddhas que sa mère avait l’habitude de réciter devant l’autel.
Il imita son exemple, et miraculeusement l’avion se maintenait pendant trois heures en surface. Finalement un bateau de pêche vint au secours des aviateurs. Aussitôt que le dernier des trois eut quitté l’avion, l’appareil sombra au fond de la mer.
Tout le monde se demanda en tremblant pourquoi le fait n’était pas produit avant alors que l’avion avait encore ses passagers. Le sous-lieutenant Brillant en donna l’explication. De retour à Saïgon les trois officiers offrirent une somme d’argent pour édifier une petite pagode à Cat Lai, commune de Thanh My loi (province de Gia Dinh) en reconnaissance aux Bouddhas.
J'ai vérifié, les choses que l'on peut affirmé c'est qu'il existe bel et bien un port nommé Cat Lai près de Saïgon, qu'il y a bien une pagode et que malheureusement les autorité locale en on expulsé les moines bouddhiste en septembre 2016 suite à un conflit interne entre le bouddhisme d'état et une communauté bouddhiste dissidente. Des catholiques locaux on essayé pacifiquement de protéger les moines sans succès. L'information a été reprise par le site internet du journal La Croix :
ici :
http://lettre-asie-mep.blogs.la-croix.c ... 016/09/15/
Et dans ce site sur les Eglises d'Asie :
http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud- ... -religieux
Poulo Condor est une île au large de Saïgon.
Le site Amitabha Terre Pure ne fournit pas ses sources.
Il y a quelques autres anecdotes récentes,
Comme ces 2 là :
Accomplissement dans la pratique Terre Pure
Histoire relatée au feu maître Chin Kung par Mme Gan en 1984.
"Mme Gan avait un parent, une vieille dame qui avait vécu à San Francisco. Ce parent aidait son fils et sa belle-fille aux travaux ménagers et prit soin de leurs enfants.
Après plusieurs années, lorsque les petits-enfants avaient grandi et allaient à l'école primaire, elle avait plus de temps pour elle-même. Avec ce temps libre, elle était en mesure de pratiquer nianfo (la récitation du nom du Bouddha) tous les jours sans interruption. Personne ne savait rien à ce sujet.
Le jour où elle décéda, les gens découvrirent le degré d’accomplissement qu’elle avait atteint dans sa pratique. Elle décéda dans la nuit. Dans la matinée, lorsque son fils et sa belle fille allèrent dans sa chambre pour voir pourquoi elle n'était pas encore debout, ils la trouvèrent morte, assise les jambes croisées sur le lit.
Ils trouvèrent aussi une volonté sur le lit leur disant comment organiser ses funérailles. Il y avait même des vêtements de deuil, qu’elle avait personnellement confectionnés pour tout le monde, sur le lit. Elle était un vrai pratiquant, mais personne ne savait cela quand elle était vivante.
Cette vieille dame n'avait pas d'obstacles karmiques. Elle savait quand elle allait mourir. Elle effectuait sa routine quotidienne comme d'habitude et décéda sans souffrir d'aucune maladie. Elle décéda à l'aise et dans la liberté. La vieille dame avait atteint la réalisation dans sa pratique, et donc elle n’avait aucun obstacle. "
L'Étudiant du Maître Dixuan
Au début du XXe siècle, le célèbre maître Dixian, était visité par un ami d'enfance qui voulait devenir moine. Le maître d’abord refusa la demande en raison de la formation et l’étude rigoureuse dans le temple. Mais comme son ami persistait, le maître accepta en disant : « Je vais vous trouver un temple abandonné dans la campagne. »
Le maître ensuite prit des dispositions pour que certains pratiquants fournissent des repas pour le nouveau moine, puis enseigna à son vieil ami de réciter «Amituofo». Le maître dit : « Quand vous êtes fatigué, reposez-vous ; Quand vous êtes reposé, reprenez la récitation. Je suis sûr que vous en tirerez grandement un bénéfice."
Et ainsi, le nouveau moine s’isola lui-même dans le petit temple et selon les instructions, se concentra uniquement sur la récitation chantée.
Trois ans plus tard, il dit à la femme qui faisait sa cuisine qu'il n'y avait plus besoin de préparer la nourriture du lendemain. Le lendemain, elle se rendit au temple et le trouva debout dans le temple égrenant son mala dans sa main. Elle l'appela par son nom, mais ne reçut aucune réponse. En se rapprochant de lui, elle se rendit compte qu'il était mort !
Ne sachant pas quoi faire, elle se précipita hors du lieu pour en parler aux autres, et ils transmirent le message au maître. En raison des difficultés à se déplacer, il a fallu au maître Dixian trois jours pour arriver au temple. Il comprit immédiatement que son vieil ami avait repris naissance dans la Terre Pure.
Il dit avec admiration: «Vous avez prouvé que votre décision d’il y a trois ans pour devenir moine était fructueuse. Pas un des maîtres du Dharma ou abbés dans tous les temples célèbres ne peut rivaliser avec votre réussite. " Pendant trois ans, le moine sans instruction n'avait rien fait d’autre que de réciter "Amituofo." Sa récitation concentrée en un point et incessante l’avait valu d'être libéré du cycle de naissance et de mort et de renaître dans la Terre Pure.
L'existence du Bouddha Amitabha sont une question de foi. On y crois... on y crois pas.
Dans les récits de vie des patriarches chinois Terre Pure, l'école Terre Pure est présentée comme une Porte du Dharma. C'est une porte possible parmi d'autres.
Source : http://www.amitabha-terre-pure.net/anec ... _pure.html
Récit miraculeux des trois aviateurs français.
Cette histoire véridique concerne trois aviateurs français en service en Indochine pendant la seconde guerre mondiale, le capitaine Touffan, le lieutenant Retouna, et le sous-lieutenant Brillant. Nous étions en 1940.
Ces trois officiers effectuèrent un jour un vol habituel de Poulo Condore vers Saïgon. Au milieu de la mer, par suite d’une panne moteur, l’hydravion dût tant bien que mal se poser sur les flots. La situation était périlleuse, l’avion pouvait sombrer à tout moment aucun secours n’était possible avant plusieurs heures. C’est alors que le sous-lieutenant Brillant dont la mère était vietnamienne se souvint des noms des Bouddhas que sa mère avait l’habitude de réciter devant l’autel.
Il imita son exemple, et miraculeusement l’avion se maintenait pendant trois heures en surface. Finalement un bateau de pêche vint au secours des aviateurs. Aussitôt que le dernier des trois eut quitté l’avion, l’appareil sombra au fond de la mer.
Tout le monde se demanda en tremblant pourquoi le fait n’était pas produit avant alors que l’avion avait encore ses passagers. Le sous-lieutenant Brillant en donna l’explication. De retour à Saïgon les trois officiers offrirent une somme d’argent pour édifier une petite pagode à Cat Lai, commune de Thanh My loi (province de Gia Dinh) en reconnaissance aux Bouddhas.
J'ai vérifié, les choses que l'on peut affirmé c'est qu'il existe bel et bien un port nommé Cat Lai près de Saïgon, qu'il y a bien une pagode et que malheureusement les autorité locale en on expulsé les moines bouddhiste en septembre 2016 suite à un conflit interne entre le bouddhisme d'état et une communauté bouddhiste dissidente. Des catholiques locaux on essayé pacifiquement de protéger les moines sans succès. L'information a été reprise par le site internet du journal La Croix :
ici :
http://lettre-asie-mep.blogs.la-croix.c ... 016/09/15/
Et dans ce site sur les Eglises d'Asie :
http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud- ... -religieux
Poulo Condor est une île au large de Saïgon.
Le site Amitabha Terre Pure ne fournit pas ses sources.
Il y a quelques autres anecdotes récentes,
Comme ces 2 là :
Accomplissement dans la pratique Terre Pure
Histoire relatée au feu maître Chin Kung par Mme Gan en 1984.
"Mme Gan avait un parent, une vieille dame qui avait vécu à San Francisco. Ce parent aidait son fils et sa belle-fille aux travaux ménagers et prit soin de leurs enfants.
Après plusieurs années, lorsque les petits-enfants avaient grandi et allaient à l'école primaire, elle avait plus de temps pour elle-même. Avec ce temps libre, elle était en mesure de pratiquer nianfo (la récitation du nom du Bouddha) tous les jours sans interruption. Personne ne savait rien à ce sujet.
Le jour où elle décéda, les gens découvrirent le degré d’accomplissement qu’elle avait atteint dans sa pratique. Elle décéda dans la nuit. Dans la matinée, lorsque son fils et sa belle fille allèrent dans sa chambre pour voir pourquoi elle n'était pas encore debout, ils la trouvèrent morte, assise les jambes croisées sur le lit.
Ils trouvèrent aussi une volonté sur le lit leur disant comment organiser ses funérailles. Il y avait même des vêtements de deuil, qu’elle avait personnellement confectionnés pour tout le monde, sur le lit. Elle était un vrai pratiquant, mais personne ne savait cela quand elle était vivante.
Cette vieille dame n'avait pas d'obstacles karmiques. Elle savait quand elle allait mourir. Elle effectuait sa routine quotidienne comme d'habitude et décéda sans souffrir d'aucune maladie. Elle décéda à l'aise et dans la liberté. La vieille dame avait atteint la réalisation dans sa pratique, et donc elle n’avait aucun obstacle. "
L'Étudiant du Maître Dixuan
Au début du XXe siècle, le célèbre maître Dixian, était visité par un ami d'enfance qui voulait devenir moine. Le maître d’abord refusa la demande en raison de la formation et l’étude rigoureuse dans le temple. Mais comme son ami persistait, le maître accepta en disant : « Je vais vous trouver un temple abandonné dans la campagne. »
Le maître ensuite prit des dispositions pour que certains pratiquants fournissent des repas pour le nouveau moine, puis enseigna à son vieil ami de réciter «Amituofo». Le maître dit : « Quand vous êtes fatigué, reposez-vous ; Quand vous êtes reposé, reprenez la récitation. Je suis sûr que vous en tirerez grandement un bénéfice."
Et ainsi, le nouveau moine s’isola lui-même dans le petit temple et selon les instructions, se concentra uniquement sur la récitation chantée.
Trois ans plus tard, il dit à la femme qui faisait sa cuisine qu'il n'y avait plus besoin de préparer la nourriture du lendemain. Le lendemain, elle se rendit au temple et le trouva debout dans le temple égrenant son mala dans sa main. Elle l'appela par son nom, mais ne reçut aucune réponse. En se rapprochant de lui, elle se rendit compte qu'il était mort !
Ne sachant pas quoi faire, elle se précipita hors du lieu pour en parler aux autres, et ils transmirent le message au maître. En raison des difficultés à se déplacer, il a fallu au maître Dixian trois jours pour arriver au temple. Il comprit immédiatement que son vieil ami avait repris naissance dans la Terre Pure.
Il dit avec admiration: «Vous avez prouvé que votre décision d’il y a trois ans pour devenir moine était fructueuse. Pas un des maîtres du Dharma ou abbés dans tous les temples célèbres ne peut rivaliser avec votre réussite. " Pendant trois ans, le moine sans instruction n'avait rien fait d’autre que de réciter "Amituofo." Sa récitation concentrée en un point et incessante l’avait valu d'être libéré du cycle de naissance et de mort et de renaître dans la Terre Pure.
L'existence du Bouddha Amitabha sont une question de foi. On y crois... on y crois pas.
Dans les récits de vie des patriarches chinois Terre Pure, l'école Terre Pure est présentée comme une Porte du Dharma. C'est une porte possible parmi d'autres.