Re: Réflexions sur la Terre Pure.
Publié : 21 juin 2017, 12:48
Le livre "Le Bouddhisme pour les Nuls" présente le Jingtu (Terre Pure) et d'autres écoles sur plusieurs pages.
Ci-dessous les 2 premiers paragraphes de cette présentation :
"Les écoles qu'il est convenu d'appeler éclectiques, comme celles du Huayen (Guirlande de Fleurs) et du Tientai (Lotus Blanc), présentées brièvement dans la section qui précède, avaient un inconvénient majeur. Elles plaisaient davantage aux gens qui voulaient "étudier" le bouddhisme qu'a ceux qui voulaient le pratiquer. C'est alors que les écoles de la Terre Pure et du Chan surgirent et donnèrent aux pratiquants potentiels quelque chose de facile à comprendre et de relativement simple à exécuter. C'est peut être à cause de leur simplicité et de l'attrait général qu'elles avaient que ces 2 écoles devinrent les traditions bouddhiques prédominantes en Chine, notamment après la persécutions anti-bouddhiste du IXème siècle.
L'école de la Terre Pure tire son inspiration et son orientation des sutras mahayanas qui se concentrent sur Amitabha, le "bouddha de la Lumière Infinie". Contrairement au Bouddha historique, Amitabha est un être transcendantal qui existe par delà les limites du temps et de l'espace ordinaire. Son histoire transporte les adeptes bouddhistes dans un royaume de miracles et de beautés extraordinaires, mais paradoxalement, ce royaume est aussi proche d'eux que leur propre coeur."
L'école de la Terre Pure est aussi pratiquée au Tibet dans une forme propre au Vajrayana. Apparemment le Panchen-lama est considéré comme une émanation d'Amitabha.
A ce que je vois dans les chroniques des patriarches de la Terre Pure chinoise, la foi en Amitabha s'appuie aussi en quelque sorte sur la raison, sur l'expérimentation, ce n'est pas une fois "aveugle". Je m'explique. Lorsque vous lisez la vie de patriarches, vous constatez que leur dévotion, dans cette vie, entraîne des phénomènes que l'on pourrait qualifier de "surnaturels" ou de "miraculeux", qui ne font que les confirmer dans le choix de cette voie. Toute comme un pratiquant d'une autre école pourra constater en lui mais sans doute de manière plus discrète, moins "grand spectacle", des transformations, des changements, l'expérimentation d'état nouveaux de conscience et de bonheur qui lui démontrent que sa pratique n'est pas vaine. Qu'elle fourni des résultats tangibles dans l'instant présent a force d'investissement.
Il est d'ailleurs question d'état de samadhi. Samadhi de la Visualisation ou Samadhi de l'Invocation.
Certes dans l'école de la Terre Pure l'objectif est la renaissance en Terre Pure au moment de la fin de cette vie ci, mais il y a déjà des signes potentiels encourageants dans cette vie chez le pratiquant assidu, par exemple sous la forme de "visions", d'expériences de "visions" de la Terre Pure qui l'attend potentiellement alors qu'il est toujours dans cette vie. Ce sont des "états de conscience modifiés" pourrait-on dire au même titre que les même genre "d'état de conscience modifiés" propres à d'autre pratiques d'autres écoles.
Il y a d'ailleurs des témoignages encore contemporains de manifestations que l'on pourrait qualifier de "surnaturelles" chez des pratiquant vivants ou défunts de la Terre Pure en Asie. Ce ne sont pas que des "légendes" de récits anciens.
Et contrairement aux religion du Livre Amitabha ne "juge" pas ses fidèle dignes ou indignent d'accéder à sa Terre Pure selon une sorte de code moral spécifique, même si évidemment il y a aussi une éthique a avoir dans cette vie, c'est l'assiduité du pratiquant, les efforts du pratiquant, qui conditionnent son accès à la Terre Pure. La Terre Pure est déjà là, Amitabha a ouvert grand les portes, il donne accès a qui l'appel avec fréquence et confiance (il faudra aussi revenir sur ce qui sous tend la pratique du nem butsu/nianfo, ce n'est pas que réciter des mots il y a un peu de sens dedans). Donc la renaissance en Terre Pure ne dépend pas des la "faveur" ou des "caprices" d'une entité qui se présenterait comme seule divinité créatrice de tout. Elle dépend de l'effort constant du pratiquant. Donc comme dans des pratiques plus "traditionnelles" dirons nous, c'est le pratiquant qui fait l'effort nécessaire pour atteindre le but viser.
Amitabha n'est pas un "Dieu" ou "Dieu", ses sutras mentionnent l'existences d'autres bouddhas et bodhisattvas, il ne se considère pas comme tout seul, et si l'on adhéré à cette école, il est recommander d'accepter le fait que c'est bien le Bouddha Shakyamuni en personne qui a recommander Amitabha dans un sutra, même si ce sutra ne fait pas partie du canon Pali.
Comme je l'ai expliqué ci-dessus, les origines des textes de la Terre Pure remontent quand même assez loin dans le temps et sont dans la même région géographique que l'activité originelle du Bouddha historique. De même on y trouve des influences venant d'école anciennes du "bouddhisme primitif".
Ci-dessous les 2 premiers paragraphes de cette présentation :
"Les écoles qu'il est convenu d'appeler éclectiques, comme celles du Huayen (Guirlande de Fleurs) et du Tientai (Lotus Blanc), présentées brièvement dans la section qui précède, avaient un inconvénient majeur. Elles plaisaient davantage aux gens qui voulaient "étudier" le bouddhisme qu'a ceux qui voulaient le pratiquer. C'est alors que les écoles de la Terre Pure et du Chan surgirent et donnèrent aux pratiquants potentiels quelque chose de facile à comprendre et de relativement simple à exécuter. C'est peut être à cause de leur simplicité et de l'attrait général qu'elles avaient que ces 2 écoles devinrent les traditions bouddhiques prédominantes en Chine, notamment après la persécutions anti-bouddhiste du IXème siècle.
L'école de la Terre Pure tire son inspiration et son orientation des sutras mahayanas qui se concentrent sur Amitabha, le "bouddha de la Lumière Infinie". Contrairement au Bouddha historique, Amitabha est un être transcendantal qui existe par delà les limites du temps et de l'espace ordinaire. Son histoire transporte les adeptes bouddhistes dans un royaume de miracles et de beautés extraordinaires, mais paradoxalement, ce royaume est aussi proche d'eux que leur propre coeur."
L'école de la Terre Pure est aussi pratiquée au Tibet dans une forme propre au Vajrayana. Apparemment le Panchen-lama est considéré comme une émanation d'Amitabha.
A ce que je vois dans les chroniques des patriarches de la Terre Pure chinoise, la foi en Amitabha s'appuie aussi en quelque sorte sur la raison, sur l'expérimentation, ce n'est pas une fois "aveugle". Je m'explique. Lorsque vous lisez la vie de patriarches, vous constatez que leur dévotion, dans cette vie, entraîne des phénomènes que l'on pourrait qualifier de "surnaturels" ou de "miraculeux", qui ne font que les confirmer dans le choix de cette voie. Toute comme un pratiquant d'une autre école pourra constater en lui mais sans doute de manière plus discrète, moins "grand spectacle", des transformations, des changements, l'expérimentation d'état nouveaux de conscience et de bonheur qui lui démontrent que sa pratique n'est pas vaine. Qu'elle fourni des résultats tangibles dans l'instant présent a force d'investissement.
Il est d'ailleurs question d'état de samadhi. Samadhi de la Visualisation ou Samadhi de l'Invocation.
Certes dans l'école de la Terre Pure l'objectif est la renaissance en Terre Pure au moment de la fin de cette vie ci, mais il y a déjà des signes potentiels encourageants dans cette vie chez le pratiquant assidu, par exemple sous la forme de "visions", d'expériences de "visions" de la Terre Pure qui l'attend potentiellement alors qu'il est toujours dans cette vie. Ce sont des "états de conscience modifiés" pourrait-on dire au même titre que les même genre "d'état de conscience modifiés" propres à d'autre pratiques d'autres écoles.
Il y a d'ailleurs des témoignages encore contemporains de manifestations que l'on pourrait qualifier de "surnaturelles" chez des pratiquant vivants ou défunts de la Terre Pure en Asie. Ce ne sont pas que des "légendes" de récits anciens.
Et contrairement aux religion du Livre Amitabha ne "juge" pas ses fidèle dignes ou indignent d'accéder à sa Terre Pure selon une sorte de code moral spécifique, même si évidemment il y a aussi une éthique a avoir dans cette vie, c'est l'assiduité du pratiquant, les efforts du pratiquant, qui conditionnent son accès à la Terre Pure. La Terre Pure est déjà là, Amitabha a ouvert grand les portes, il donne accès a qui l'appel avec fréquence et confiance (il faudra aussi revenir sur ce qui sous tend la pratique du nem butsu/nianfo, ce n'est pas que réciter des mots il y a un peu de sens dedans). Donc la renaissance en Terre Pure ne dépend pas des la "faveur" ou des "caprices" d'une entité qui se présenterait comme seule divinité créatrice de tout. Elle dépend de l'effort constant du pratiquant. Donc comme dans des pratiques plus "traditionnelles" dirons nous, c'est le pratiquant qui fait l'effort nécessaire pour atteindre le but viser.
Amitabha n'est pas un "Dieu" ou "Dieu", ses sutras mentionnent l'existences d'autres bouddhas et bodhisattvas, il ne se considère pas comme tout seul, et si l'on adhéré à cette école, il est recommander d'accepter le fait que c'est bien le Bouddha Shakyamuni en personne qui a recommander Amitabha dans un sutra, même si ce sutra ne fait pas partie du canon Pali.
Comme je l'ai expliqué ci-dessus, les origines des textes de la Terre Pure remontent quand même assez loin dans le temps et sont dans la même région géographique que l'activité originelle du Bouddha historique. De même on y trouve des influences venant d'école anciennes du "bouddhisme primitif".