Peter Fenner : la libération naturelle

Katly

Dharmadhatu a écrit :
ted a écrit :
Ne vous fatiguez pas à corriger le ciel.

Longchenpa

FleurDeLotus
On peut se laver, quand même ?? :?:
:mrgreen:
ba11 Excellente cette remarque, Ted. Souvent, on entend dire les gens qu'il ne faut surtout pas penser parce qu'il faut être dans l'instant présent. Mais on confond les instructions qui concernent méditation et celles de la post-méditation. S'il ne fallait plus penser, alors on ne ferait plus de projets, se faire du bien avec des souvenirs sympas serait proscrit etc. Et on sentirait tous le chacal ! :lol: Bien sûr, l'idéal est d'atteindre l'état de Bouddha qui est totalement dénué d'intellections, mais à notre niveau, nous ne pouvons faire autrement que d'instaurer des périodes de méditation et de post-méditation.

Pour les thelwas soulignés par Namkai Norbu Rinpotché, peut-être qu'il y a un rapport avec la description, dans le 1er tome de L'Escalier de cristal, concernant notre monde qui se trouve sur l'assemblage de lotus dans les mains de Vairochana. A vérifier...

FleurDeLotus

Mais il y a le non-attachement aux pensées, n'est-ce-pas Dhamadathu ? ou je comprends mal ? :oops:
Sinon, penser à se laver toute la journée, ou à un bon ou mauvais souvenir, ou à un projet ou à une prochaine galère sans-arrêt, seraient une obsession dans la post-méditation, qui nous ferait oublier d'être dans l'instant présent, de lâcher-prise, d'accueillir, de laisser le flux, d'être...
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Dharmadhatu
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jap_8 Oui Katly, c'est l'un des bonus de la méditation, surtout si elle concerne la nature de l'esprit: on finit par avoir de moins en moins la tête dans le guidon et on ne fait plus attention qu'aux pensées utiles, sans les saisir. On stabylote certaines phrases écrites sur l'eau.

Si ce n'est pas le cas, il y a un hic dans la méthode.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
longchen2

Dharmadhatu a écrit :(...) On stabylote certaines phrases écrites sur l'eau. (...)
::mr yellow:: oui, oui voilà c’est çà, et encore une fois je n’aurais pas su l’exprimer ainsi ! :D
çà c’est le Dharma exprimé aux occidentaux: nous autres on veut du direct, des mots bruts qui résonnent avec notre réalité quotidienne !
FleurDeLotus jap_8
lausm

Bön, bouddhisme, chamanisme d'ici ou de là, zen, taoisme, tantrisme shivaite, la Conscience est la Conscience, et la réalité est la réalité.

Après, chacun a des habits différents, au Tibet on se les pèle en altitude et on met des doudounes en cuir de yak. Au Japon on a vingt cinq couches de kimonos car on est un peu précieux dans l'âme et qu'on aime ritualiser le quotidien. Chez les chinois, on se perd dans le brouillard en montant les escaliers des temples de Wudang ou Emei, en croisant un vieillard un peu dépenaillé mais qui a l'oeil qui brille et qui rigole tout le temps......

MAis la Conscience n'a pas de frontière, elle aime voyager léger, et n'a rien à déclarer qui la fasse être arrètée à la douane, quand elle existe encore.
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jules
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lausm a écrit :
MAis la Conscience n'a pas de frontière, elle aime voyager léger, et n'a rien à déclarer qui la fasse être arrètée à la douane, quand elle existe encore.

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Douanier Rousseau

<<metta>>
Katly

jules a écrit :
lausm a écrit :
MAis la Conscience n'a pas de frontière, elle aime voyager léger, et n'a rien à déclarer qui la fasse être arrètée à la douane, quand elle existe encore.

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Douanier Rousseau

<<metta>>
jap_8
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Boubou
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longchen2 a écrit :Extrait très intéressant, merci Boubou jap_8
De rien Longchen et Jean. Je découvre un peu cette...planète dzogchen.

Visiblement, elle concentre autant une cosmologie importante d'où à l'air de découler une mythologie, que des enseignements très directs et simples (dans leur formulation). Je me pose donc la question de savoir s'il y a vraiment besoin d'adhérer à tout l'enrobage pour accéder au cœur du bonbon ? Vous me direz mais les bonbons sont ainsi faits que l'on commence par sucer l'enrobage !

Fenner, pour moi, non seulement parle du cœur ou du suc, mais fait en sorte de nous présenter une version brute d'enrobage, donc immédiatement accessible. Ce qui fait qu'il n'y a pas forcément à passer par tout le procès, si on le peut bien sûr. C'est ce que je vois comme bien adapté à l'accélération de notre culture où on n'a plus le temps ou ne peut plus prendre le temps des préliminaires.

Bref cette forme je la sens bien.
longchen2

Boubou a écrit :(...)
Bref cette forme je la sens bien.
Au fond c'est l'essentiel, et puis rien n'est figé non plus, tu pourras explorer ou pas ce que tu juges utile quand tu seras disponible pour cela (éventuellement).
FleurDeLotus
lausm

En fait, ce que j'en ai compris, c'est que justement l'on pouvait aller au coeur de ce truc qui n'a pas de forme....et l'importer dans toutes les formes.
Et je découvre que le dzogchen a cette forme d'enseignement déjà exprimée.
Je ne connaissais pas le dzogchen, et pour moi pratiquant de zen, je trouve que ça éclaire bien des choses.
Je pense que cette expression est effectivement très actuelle, d'où que j'aie posté cet extrait.
Pourtant, je pense que ça n'est pas pour autant éloigné du coeur de ce qu'expriment les traditions.
MAis ça libère de la dépendance des formes, de l'enrobage du bonbon....en fait on peut remettre l'enrobage de bonbon qu'on veut, ou ne rien mettre pour altérer le goût.
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Boubou
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Au fait, Lausm, tu as parlé de mettre un autre extrait ?
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