Je dirais que la conscience ne se connaît pas elle-même mais qu'elle ne connait jamais que les objets qu'elle éclaire.
Cette vaine recherche de la conscience dans les objets qu'elle éclaire est je pense ce qui amène l'individu à s'attacher dans la recherche de sa véritable nature, à ce qui est objectivable.
La conscience
Quand la conscience connaît un objet, ne peut-elle se connaître elle-même par la même occasion?Je dirais que la conscience ne se connaît pas elle-même mais qu'elle ne connait jamais que les objets qu'elle éclaire.
Quand je ressens le contact du drap sur mon corps par l'intermédiaire de ma peau. Je sens le drap, mais je ressens aussi ma peau par la même occasion, ou sinon reformulé la peau se sent d'une certaine manière.
Tiens en lisant l'article de wikipédia sur l'école yogacara ou chittamatra, je suis tombé la-dessus :
e Laṅkāvatāra Sūtra dit aussi ceci qui résume bien la pensée Cittamatra:
« La conscience est le spectateur, le théâtre et le danseur à la fois1. »
La conscience est ce qui perçoit et ce qui connaît. La conscience ne saurait exister seule et son objet apparaît en même temps que celle-ci. Elle est aussi la cause de la conscience qui la suit, et l'effet de la conscience qui la précède; ainsi les souvenirs des actes passés et les tendances existent dans le continuum.
La conscience de rêve est un bon exemple de la manière dont la conscience existe; du fait des latences existantes dans la conscience, des situations apparaissent.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Les consciences sont spécialisées.
Il n'y en a pas une, mais plusieurs. Des consciences. Des unités de conscience.
Si on n'a pas la conscience spéciale qu'il faut, on ne pourra pas saisir les objets concernés par ce type de conscience.
Il y a des consciences sensorielles (auditives, olfactives, visuelles etc...), des consciences mentales, des consciences subtiles et très subtiles, etc....
Tant qu'on pense "la conscience", on ne peut pas comprendre le mécanisme de l'ignorance.
Il n'y en a pas une, mais plusieurs. Des consciences. Des unités de conscience.
Si on n'a pas la conscience spéciale qu'il faut, on ne pourra pas saisir les objets concernés par ce type de conscience.
Il y a des consciences sensorielles (auditives, olfactives, visuelles etc...), des consciences mentales, des consciences subtiles et très subtiles, etc....
Tant qu'on pense "la conscience", on ne peut pas comprendre le mécanisme de l'ignorance.
Je vois où tu veux en venir.Les consciences sont spécialisées.
Il n'y en a pas une, mais plusieurs. Des consciences. Des unités de conscience.
Si on n'a pas la conscience spéciale qu'il faut, on ne pourra pas saisir les objets concernés par ce type de conscience.
Il y a des consciences sensorielles (auditives, olfactives, visuelles etc...), des consciences mentales, des consciences subtiles et très subtiles, etc....
Tant qu'on pense "la conscience", on ne peut pas comprendre le mécanisme de l'ignorance.
Mais.. ces consciences étant séparées, qu'est-ce qui fait la synthèse ? Parce que synthèse il y a, sinon il n'y aurait pas activité...
Hélas, il n'y a pas de synthèse chercheur.
Il n'y a qu'un éternel présent.
Et dans ce moment présent, un flux dynamique et volatil transporte toute l'information transmise par la conscience précédente. Des milliards d'informations qui passent d'une unité de conscience à l'autre. De même que des milliards d'information d'ADN sont transmis par une cellule qui se reproduit avant de mourir.
En fait, la ou les consciences, personne ne les a jamais vues. Quelque part, il me semble que la croyance en leur existence est le fait d'une déduction venant de la constatation qu'il y-a des objets connaissables et que donc il doit bien y avoir un principe permettant cette connaissance.cherheur : Quand la conscience connaît un objet, ne peut-elle se connaître elle-même par la même occasion?