Les rêves

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Floch
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Coucou ShraWaKa,

Je viens justement de te laisser un message sur le fil "coucou".
Oui, beaucoup d'échanges intéressants auxquels je ne participe pas toujours non plus mais que j'apprécie toujours de lire.

Je m'aperçois qu'il aurait été plus simple de tous vous remercier en même temps pour tous ces moments et toutes ces connaissances que vous partagez et la joie que j'ai de vous lire chaque jour au lieu de le faire sur des fils séparés... :D

Alors merci à tous jap_8
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axiste
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ShraWaKa a écrit :
de la même manière que la proprioception abordée dans Attention & conceptualisation ? la paréidolie est encore un mécanisme cognitif 'sournois' de conceptualisation qui falsifie notre représentation du monde et nous éloigne de la réalité ultime, d’où la nécessite d'affiner Sati...
Merci pour ce rappel ShraWaKa, ça me fait penser que tous les mots sont ces concepts que l'on suit comme des ruisseaux avec une certaine volupté en se laissant entrainer dans le courant...la poésie aussi, une certaine musicalité qui nous emporte dans une cascade. Je crois que je m'y noie souvent. Et le pire, c'est que j'aime ce mouvement. :shock:
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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ShraWaKa
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Floch a écrit :
10 mars 2018, 11:57
Coucou ShraWaKa,
Je viens justement de te laisser un message sur le fil "coucou".
Merci Floch je réponds avec joie à ton coucou jap_8
axiste a écrit :
10 mars 2018, 12:47
Merci pour ce rappel ShraWaKa, ça me fait penser que tous les mots sont ces concepts que l'on suit comme des ruisseaux avec une certaine volupté en se laissant entrainer dans le courant...la poésie aussi, une certaine musicalité qui nous emporte dans une cascade. Je crois que je m'y noie souvent. Et le pire, c'est que j'aime ce mouvement. :shock:
Cette marque de sensibilité est une qualité axiste, comme pour l'illusion de l'ego, il ne s'agit pas de viser une annihilation des belles choses mais de les apprécier pour ce qu'elles sont sans s'y attacher à l'excès.

Il s'agirait donc de surnager consciemment dans ce courant plutôt que de s'y noyer

flower_mid
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axiste
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Merci pour ce rappel ShraWaKA, cela me touche beaucoup....oui, laisser filer le courant... jap_8
Bon voyage flower_mid
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davi
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LUNDI 06 OCTOBRE 2003:
Rêve 1 : PROFOND – Apparemment je suis en cours. Mais je suis allongé dans un lit en compagnie d'autres personnes. J'ai vraiment trop chaud dans ce lit et j'enlève le pull que j'ai sur moi. Je distingue que le gars à côté (qui ressemble un peu à Pierre PERRET et qui à l'air de sourire) a sur lui tee-shirt, pull, et blouson de cuir, le tout dans les couvertures. Je me demande comment il fait. Le cours a pour objet la "théorie des cercles concentriques" (qui semble être du domaine du spatio-temporel). Je distingue parfaitement les cercles sur un fond noir (l'espace?). C'est une série de cercles, l'un encerclant l'autre, leur diamètre augmentant. Un poisson se trouve dans l'épaisseur d'un cercle pour illustrer le sujet. Je pose une question à la professeur après avoir levé le doigt : "Le poisson peut-il passer d'un cercle à l'autre?" La réponse est oui, et de telle manière qu'il conserve une trace identitaire en passant d'un cercle à l'autre. D'autre part le passage s'effectue d'un cercle de plus petit diamètre vers le cercle l'entourant de plus grand diamètre. Je lui pose alors une seconde question mais cette fois-ci sans lever le doigt. Peut-être à cause de cette raison et aussi parce que je la pose alors qu'elle parle encore, elle la dédaigne. Cette question était : "Mais le temps ne s'écoule-t-il pas dans un sens continuel?" Sans doute pour faire remarquer le côté discontinu entre les cercles. Je comprends que le poisson vit sa vie de façon continue, durant l'épaisseur d'un cercle, et que le passage d'un cercle à l'entre-deux cercle se fait de manière discontinue, abrupte. Le "cercle de vie" est de couleur blanc ou beige, et l'entre-deux cercle noir, ou est-ce plutôt l'espace en fond ?
cercles.jpg
=> il n'est pas question du mot réincarnation dans ce rêve, mais il est bien présent.
=> juste avant la "théorie des cercles concentriqques", je rêve d'un pilône (électrique) que je regarde de la base, un câble en reliant d'autres depuis le sommet (de part et d'autre). Est-ce la "théorie des pylônes alignés"? Je sais que le pylône d'environ 30 mètres bouge en son sommet à cause du vent, mais je ne le vois pas à proprement bouger : "c'est parce que je suis dans le même référentiel."
=> couché à 22h30, réveillé à 2h56 à la suite de ce rêve, en ayant trop chaud alors qu'il ne fait qu'un peu plus de 20°C au thermomètre (je baisse le thermostat du radiateur), vais aux toilettes, note le rêve, me rendors en me suggestionnant de devenir lucide dans le prochain rêve, et pourquoi pas demander à la professeur la signification de ce rêve qui m'intrigue particulièrement.

Rêve 2 : PROFOND / LUCIDE – Dans une sorte d'hypermarché avec mon frère (et qqun d'autre). Nous désirons prendre un ascenceur dans une sorte de grand hall ou galerie marchande. Cet ascenseur est vraiment très particulier. La pente le fait plus ressembler à un escalator. Des sortes de cabines à une place (3?) dans laquelle il faut s'attacher pour être tiré. Un vigil (?) me dis que je ne m'attache pas correctement. Nous nous retrouvons à regarder un film dans une sorte de grande salle de cinéma ouverte sur le reste de l'hypermarché… (Je pense que la lucidité commence ici) Je décide tout de suite de retourner dans la salle de cours (du rêve précédant) demander à la professeur la signification du rêve sur la "théorie des cercles concentriques". Je me retrouve effectivement dans la salle de cours, bien que celle-ci soit différente. Elle est plutôt petite et miteuse (voire vieille et mal entretenue). Dans un coin (petite pièce à droite du tableau) sont regroupés les élèves qui s'avèrent peu nombreux (5 ou 6), assis devant des vieux pupitres en bois inclinés. On ne peux pas dire que les élèves respirent la joie. De plus, ils ressemblent plus à des "cas sociaux" qu'à des élèves modèles. L'atmosphère générale est plutôt désagrable. Même la professeur est "limite". Je lui demande de me dire ce que voulait dire le rêve sur la "théorie des cercles concentriques". Je ne comprends rien à ce qu'elle me dit (si elle me répond). Elle commence à se déshabiller. Je peux déjà voir sa poitrine nue. Ca ne m'intéresse pas. Je la saisie par les bras et lui enjoins de me répondre. Elle bredouille alors un mot incompréhensible du genre : "Volcogan". Puisque je n'arrive pas à lui faire dire, je plonge ma tête dans la sienne. Je perçois notamment des réseaux (sanguins?) rouges et/ou bleus comme des branches d'arbres sur fond noir... Je décide d'aller sur la planète Mars (comme je me l'étais promis à l'état de veille). Alors entre quatre murs je me demande si je ne désire pas qqchose de trop compliqué. Finalement je pars. Je me retrouve dans l'espace me dirigeant à toute vitesse vers mars. Mais considérant que c'est peut-être un peu loin, et qu'il vaut mieux y aller progressivement, je décide de me rendre d'abord sur la Lune comme je me l'étais d'ailleurs également promis. J'arrive en vue du couple Terre-Lune. Je vois le couple tourner ensemble. La Lune est bien plus petite que La Terre, mais ses couleurs (bleu, vert, blanc) sont identiques et les motifs de la cartographie plus simples qu'ils ne devraient être, ce qui ne laisse pas de me surprendre. J'aterri sur la Lune et me retrouve dans une pièce qui me donne l'impression d'une salle de crèche ou d'école maternelle. Il n'y a personne, seulement des jouets (légo, …). La pièce est plutôt blanche et lumineuse (un peu l'ambiance du décor de la série TV COSMOS 1999). C'est très étrange… Je suis de nouveau sur La Terre. Je suis dans un bâtiment en chantier en tous cas murs, sols et plafonds sont en ciment brut. Des hommes essaient de me donner des coups notamment avec des armes qu'ils ne possèdent pas. Mais les coups ne portent pas. Ca ne m'effraie pas car je sais que je rêve et qu'ils ne peuvent rien contre moi. Il y en a notamment un qui essaie de me toucher avec une épée qu'il n'a pas. Je commence à en avoir assez de ces hommes qui me veulent du mal. J'en fais valser un (barbu) par un simple geste (par la pensée). Malgré que je sais que je ne risque rien, l'atmosphère commence à être pesante. Je ressens de l'angoisse. Je me demande si le rêve lucide n'est pas finalement trop dangereux pour l'équilibre psychique. Ce qui ne m'empêche pas de me suggestionner pour acquérir la capacité de devenir lucide à volonté dans mes rêves (comme je prévoyais de le faire à l'état de veille dès ma prochaine lucidité onirique).
=> réveil à 5h00 à la suite de ce rêve
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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axiste
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Merci pour ce partage Davi. jap_8
Si le rêve n'est pas suivi du réveil immédiat, t'en souviens tu aussi bien ?
C'est un entraînement, mais qu'apporte t-il d'essentiel ? La possibilité de rester conscient tout le temps dans des bardos différents ? Quid des phases de sommeil où tu disparais dans l'état de non rêve ? Où es tu alors ? Parce que là, dans les rêves que tu décris, il y a bien un personnage qui expérimente et fait des choix.
Est-ce que rester conscient est un entrainement qui se fait par la volonté ? par un rituel ? Je suppose que tu as une technique...
C'est comme une deuxième vie. Sauf que là, il ne peut rien arriver au corps. Sauf crise de somnambulisme, ce n'est pas dangereux pour lui. Pour l'esprit, cela semble moins facile puisque tu poses la question des états d'esprits qui traversent, comme l'angoisse...mais angoisse de quoi puisque tu rêves et que tu le sais, à moins que le rêve lucide soit discontinu avec des moments conscients et d'autres moins ?
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davi
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Axiste a écrit :Si le rêve n'est pas suivi du réveil immédiat, t'en souviens tu aussi bien ?
En fait, ça fait un petit moment que j'ai lâché... Aujourd'hui, je me souviens peut-être de 2 % de mes rêves... Il est vrai que se réveiller immédiatement après un rêve, ou pendant, facilite grandement son souvenir.
Axiste a écrit :C'est un entraînement, mais qu'apporte t-il d'essentiel ?
C'est vrai, c'est un entraînement. Quel est l'intérêt ?
Tenzin Wangyal Rimpoché a écrit :“Si nous ne pouvons pas rester présents pendant le sommeil, si nous nous perdons chaque nuit, quelles sont nos chances d’être conscients au moment de mourir ? Examinez votre manière de rêver, vous saurez ce qu’il adviendra de vous à la mort. Observez votre manière de dormir, vous découvrirez si vous êtes vraiment éveillé ou non.”

Yogas tibétains du rêve et du sommeil
http://www.clairelumiere.com/index.php? ... i749evvua5
Axiste a écrit :Quid des phases de sommeil où tu disparais dans l'état de non rêve ? Où es tu alors ? Parce que là, dans les rêves que tu décris, il y a bien un personnage qui expérimente et fait des choix.
Dans les phases de non rêve, le sommeil profond, c'est un esprit extrêmement subtil. Il est dit que celui dont la vigilance est totale ne sombre jamais dans l'inconscience. Le personnage dans le rêve c'est moi Axiste. Je n'ai pas senti que j'étais différent, quelqu'un d'autre. Cela ne veut pas dire que c'est toujours le cas. Il peut survenir des rêves dans lequel le je n'est pas présent; une situation apparaît sans sentiment d'un je mais pas nécessairement sans émotion. Il faudrait que je fouille dans mes archives pour voir si je peux retrouver un tel rêve.
Est-ce que rester conscient est un entrainement qui se fait par la volonté ? par un rituel ? Je suppose que tu as une technique...
Oui c'est un entraînement, une habitude qui se forge avec le temps et surtout la volonté. La technique c'est tout d'abord y porter un intérêt. Lire sur le sujet; il existe de nombreux ouvrages traitant des rêves, et notamment des rêves lucides. Il faut se préparer pour le sommeil. Déposer un petit cahier ou un enregistreur pour noter ses rêves dès un réveil nocturne, lequel peut se programmer : boire de l'eau avant de se coucher, se suggestionner quelques minutes le temps de l'endormissement : "Cette nuit je vais rêver, c'est une certitude. Je veux me souvenir de mes rêves. Je veux devenir lucide durant mes rêves. Il le faut. etc." Ne pas le faire trop longtemps sinon on risque d'avoir du mal à fermer l'oeil. Quand on se réveille, ne pas se lever tout de suite. Même si on ne se souvient de rien, on se laisse un peu de temps et on essaie de faire remonter les rêves sans penser à ce qu'on va faire dans la journée. Si toujours rien, on balaye ses sujets de prédilection du moment : est-ce que j'ai rêvé de ceci, est-ce que j'ai rêvé de cela. Le matériau du rêve est souvent à chercher du côté de nos occupations habituelles; en général ça déclenche la remontée du rêve, d'abord un flash, puis d'autres moments, puis on remonte le fil jusqu'à dérouler toute l'histoire. Ensuite avec l'habitude les efforts sont de moins en moins nécessaires; la vigilance est plus grande durant le sommeil, et au réveil tout revient. Il m'est arrivé de me souvenir de 6 ou 7 rêves au réveil.
C'est comme une deuxième vie. Sauf que là, il ne peut rien arriver au corps. Sauf crise de somnambulisme, ce n'est pas dangereux pour lui. Pour l'esprit, cela semble moins facile puisque tu poses la question des états d'esprits qui traversent, comme l'angoisse...mais angoisse de quoi puisque tu rêves et que tu le sais, à moins que le rêve lucide soit discontinu avec des moments conscients et d'autres moins ?
Ce n'est pas un conscience aussi claire que celle que l'on a quand on est en veille. On ne contrôle pas grand chose, et la lucidité peut rapidement faire place au rêve ordinaire. Des situations se présentent naturellement, en fonction des désirs sûrement, pas toujours conscients d'ailleurs. Par contre il m'est arrivé de ne pas savoir quoi faire dans un rêve une fois la lucidité advenue. C'est pourquoi il peut être utile de programmer à l'avance ce que l'on va faire, comme je l'indique d'ailleurs un peu dans le rêve que j'ai relaté plus haut. C'est curieux mais on peut manquer d'imagination sur l'instant... Aujourd'hui je sais ce que je ferais; j'irais faire un tour dans un Pays Pur de Bouddha, voir à quoi cela ressemble, une sorte d'avant goût quoi... :D Il faudrait que je m'y remette... jap_8
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axiste
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Merci Davi pour ta réponse. Je suis consciente que c'est une exploration et un entrainement difficile. jap_8

Il me semble aussi qu'il y a une saisie possible sur ces choses, enfin…le fait de vouloir changer le cours des choses, mais peut-être que je me trompe.

Quand je me rappelle mes rêves, ce n'est pas souvent, il n'y a pas de contrôle: et pourtant j'y suis authentiquement, enfin… je sais que c'est moi.

Sauf quelques rêves symboliques où je peux ne pas être (là c'est juste une histoire qui se déroule et je suis l'observateur), mais dernièrement je ne me rappelle pas avoir rêvé ainsi.

Dans quelques rêves les scènes peuvent apparaître très réelles, presque plus réelles que dans l'état de veille quand il s'y passe quelque chose d'intense.

Les deux rêves les plus prégnants que j'ai fait étaient étranges: dans l'un je prenais des cours et je comprenais tout. Absolument tout. Et je me suis dit à un moment qu'il fallait que je m'en rappelle et évidemment au réveil je n'en ai retenu que de pâles échos qui se sont peu à peu volatilisés jusqu'à ce que je n'en retienne qu'une impression fugitive. L'impression d'être retournée à mon opacité de veille fut vive et très déroutante.

Dans le deuxième, un meurtrier poursuivait ma mère et voulant la sauver j'ai attiré son attention. Quand il m'a enfoncé le poignard dans le dos je n'avais absolument aucune angoisse sinon la conscience totale de chaque millimètre des pores de ma peau traversée, de chaque parcelle de chair, en ressentis et visualisation et je savais exactement ce qui se passait avec un calme total.
On aurait dit que j'observais ce que je connaissais parfaitement (chaque sensation, chaque mouvement, comme un ralenti chirurgical où je n'avais absolument aucune émotion sinon la connaissance parfaite de ce qui se déroulait à chaque instant.)
Je me suis réveillée et là je me suis étonnée parce que j'aurais voulu faire cela à l'état de veille, je crois que jamais je n'y serai parvenue: ces images très précises, ce détachement total de mon corps et cette incroyable sérénité alors que je ressentais absolument toutes les moindres vibrations de l'air, des mouvements et de mes cellules.

Dans les rêves et je ne souffre pas, je n'ai aucune peur, totalement l'inverse de l'état de veille.
Alors je me dis que je dois savoir que je rêve sur un certain plan…ou alors je suis détaché de mon corps et je le sais …ou alors…bon je ne sais pas, y'a un truc bizarre là.

Il y a quelque chose qui s'oppose à ma volonté d'apprivoiser tout ça, comme si les choses devaient arriver au moment où elles arrivent, sans vouloir influencer leur cours.
Oui, c'est exactement cela: le fait de ne pas vouloir influencer le cours de ces choses, comme si il y avait un alignement à respecter.
Donc étrange pour ma part. shuuuuuuuuuuuuttttt
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davi
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Merci Axiste pour tes confidences.
Dans les rêves et je ne souffre pas, je n'ai aucune peur, totalement l'inverse de l'état de veille.
Alors je me dis que je dois savoir que je rêve sur un certain plan…ou alors je suis détaché de mon corps et je le sais …ou alors…bon je ne sais pas, y'a un truc bizarre là.

l y a quelque chose qui s'oppose à ma volonté d'apprivoiser tout ça, comme si les choses devaient arriver au moment où elles arrivent, sans vouloir influencer leur cours.
Oui, c'est exactement cela: le fait de ne pas vouloir influencer le cours de ces choses, comme si il y avait un alignement à respecter.
Donc étrange pour ma part. shuuuuuuuuuuuuttttt
On se rend compte avec le rêve que nous ne contrôlons pas grand chose de notre esprit. C'est à la fois bien et inquiétant... A l'état de veille on se prend pour le possesseur de nos impressions; nous nous sentons, dans une certaine mesure, maître de nous-mêmes. A l'état de rêve, cette mesure n'existe plus. Qui/que sommes-nous vraiment...

J'ai commencé à relire mes archives (année 1994), et je dois dire que je me suis bien amusé à me remémorer tout cela... :lol: En voici quelques uns d'un peu marquants ; pas tous en entier, seulement la partie intéressante:
VENDREDI 05 AOUT :

Rêve 4 : C'est un rêve vraiment étrange. Je n'en fais pas partie; c'est comme si je regardais un film. Cela se passe dans la jungle. I l y a comme un incident nucléaire, mais ce n'est pas nucléaire; c'est autre chose. Cet incident me projette mentalement dans une sorte de mine. Je vois tout en vert. Les ouvriers se demandent ce qui se passe; ils sont projetés à terre. Je sais à ce moment qu'il n'y aura pas d'incidence immédiate sur la santé de ces ouvriers. [...]
DU MARDI 09 AU SAMEDI 13 AOUT :

Rêve 1 : PREMONITOIRE ? - (jeudi) Je suis avec David chez Max. Je viens de recevoir un paquet par la poste. Ce sont des mémoires programmables [composants électroniques] dans un petit sachet transparent. Je demande à Max de m'apporter un sac pour que je puisse les mettre. Il me ramène un sac dont le fond a un trou. Il se met à rire, et je lui demande de m'en rapporter un autre. Il revient avec cette fois-ci un rouleau de papier toilette. Il rit comme un bossu. Avec le sourire aux lèvres je lui envoie des insultes.
=> il se trouve que jeudi midi je reçois un paquet; le 1er volume de la collection "LES MYSTERES DE L'INCONNU" avec en prime un petit sachet transparent contenant quelques pierres fines; si j'attendais effectivement ce livre (quand ?), j'ai vraiment été surpris par ce petit sachet de pierres fines, pas du tout prévu.

Rêve 4 : PREMONITOIRE ? - Max se roule par terre; on dirait qu'il a une crise d’épilepsie, et nous sommes tous autour de lui en train de regarder.
=> il se trouve que le soir suivant, en s'amusant dans le jardin chez Nicolas, il se prend le front dans un fil métallique et se retrouve à genoux par terre; il saigne, se tient le front, et nous sommes tous autour de lui.
MARDI 16 AOUT :

Rêve 2 : LUCIDE - Il fût court, mais il est mon premier rêve lucide. Je vois Mickaël dans sa voiture avec 4 autres personnes à bord. Cristelle est à côté de lui; derrière il y a Sophie au milieu. A côté d'elle, ce sont deux filles auxquelles je ne fais pas attention. Il fait demi-tour juste en face de chez moi. L'arrière de la voiture (noire) touche presque mon mur; je me dis qu'il devrait faire attention la prochaine fois. Je me trouve tout d'un coup projeté à l'arrière de sa voiture. Sophie se retourne alors vers moi. Sophie est blonde et ressemble un peu à Flore. Et puis une autre fille se retourne. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à Sophie, mais elle est habillée différemment. Leur visage se transforment doucement en celui de Flore sans que j'y fasse vraiment attention. C'est le fait que les deux filles se ressemblent à s'y méprendre qui me fait me demander si je ne rêve pas. Je mord alors mon bras gauche pour voir si tel est bien le cas. Malgré que je serre les dents très fort, je ne sens absolument rien. Je sais alors que je suis en train de rêver , mais je ne réveille pas tout de suite. Flore est en face de moi, et je ne considère plus les autres passagers. Je me dis que c'est une chance inouïe. Je me jette presque sur elle et je l'embrasse. Elle est heureuse et moi aussi. Cela dure environ 2 à 3 secondes. Je sais toujours alors que je suis en train de rêver. J'aurai voulu aller plus loin dans le rêve, et j'ai très peur de me réveiller ou que les sentiments éprouvés à cet instant ne me fassent basculer dans le rêve ordinaire. A cet instant je suis extraordinairement lucide et je continue à l'embrasser; mais c'est pour bientôt me réveiller.
DIMANCHE 11 SEPTEMBRE :

Rêve : LUCIDE - Il a duré plus longtemps que le premier, environ 8 secondes. Je suis dans ma chambre. Il fait nuit noire. J'entend du bruit et je sors de ma chambre. Il fait toujours noir. J’essaies d'allumer la lumière, mais l'ampoule du couloir ne s'allume pas. J’essaies sur d'autres interrupteurs, mais le résultat est le même. J'arrive devant la salle, et j'ouvre la porte. Là je vois mon chat à côté de madame Lainé debout au milieu du salon. Mais elle est toute petite; presqu'à hauteur du chat. Je m'aperçois alors que je suis en train de rêver, mais je ne réveille pas. J’essaie d'en profiter pour transformer madame Lainé en une superbe jeune fille. J'ai extrêmement de mal à le faire. Elle grandit alors, mais ressemble plus à une jeune adolescente, toujours dans la même robe. Je me réveille alors.
=> dans de rêve, j'ai parfaitement réussi à maîtriser mon émotion. Je n'ai pas eu peur de me réveiller. Ce n'est pas l'émotion suscité qui m'a fait me réveiller.
SAMEDI 8 OCTOBRE :

Rêve : LUCIDE - David et moi venons de rentrer dans une sorte de pub. Il y a une piste de danse rectangulaire ou ovale et beaucoup de gens autour qui regardent un spectacle. Les gens rient et applaudissent. Le spectacle est un remake d'un film. D'ailleurs un des comédiens de ce spectacle était un des acteurs du film, ce qui rehausse la qualité du spectacle. Cet acteur est un noir. Nous nous asseyons à côté de la piste, à une belle table en bois vernis foncé. Je suis assis en face de David. Si je tourne la tête à droite, je vois la piste. Si je tourne la tête à gauche, je vois une jeune fille assez jolie assise à une table. David fait une réflexion à cette fille histoire de la draguer comme d'habitude; mais sans espoir qu'elle réagisse, comme d'habitude. Malgré cela, elle se lève, et vient s'asseoir à notre table. On discute un peu. Elle se lève et puis dit :"Alors, on y va? ". Et nous partons. Nous sommes sur un sorte de terre plein servant de parking juste à côté de la mer. Le temps est plutôt maussade. Pour accéder à la plage, on doit escalader une petite butte de sable. Alors que nous sommes en train de la franchir, je vois un chien et son maître se balader sur le terre plein. Je siffle le chien pour qu'il vienne; et ce plusieurs fois. Au bout d'un moment, alors qu'ils s'approchent, je m'aperçois qu'il s'agit en fait de la femme de l'homme. L'homme a bien un chien, mais qui se trouve à ce moment juste à ces côtés. Je suis très confus et me retourne vers David et la fille en leur demandant comment j'ai pu faire une erreur pareille. Je suis gêné, mais j'essaie de me reprendre en main et de contrôler mes émotions comme je me le suis dis en état de veille. L'homme et la femme me regarde bizarrement, ce qui est normal après cela. On escalade la butte, et on marche sur des rochers vers la mer. La fille se trouve entre David et moi, et nous sommes environ à cinq mètres les uns des autres. La fille me fait face. Puis je regarde une carte à jouer que j'ai dans les mains; je marche. Elle représente une sorte de chevalier en armure (sans son cheval). Plus je la regarde, et plus elle devient nette; si nette que je la vois en trois dimensions. Je pense que c'est à ce moment que je sais que je suis en train de rêver. Mais je ne me le dis pas clairement comme les dernières fois; du style "mais ce n'est pas possible, je rêve! ". Son visage s'efface, et je suis en train de le "refigurer" en me concentrant à fond. Toutes sortes de visages se dessinent alors. Je me rappelle avoir pensé à un moment :"Non, pas celui-là; nez trop petit.". Et je me suis mis à allonger son nez mais sans trop; un nez que j'aime bien. Je marche toujours pendant que je modèle son visage; et je m'aperçois sans relever le tête qu'une voiture se trouve sur mon chemin. Mais je ne m'en écarte pas. Comme je sais que je peux faire ce que je veux, je me dis que je peux traverser cette voiture histoire de me convaincre un peu plus. Je sais que je peux le faire, et je le fais; je traverse cette voiture. Il est possible que ce soit vraiment à ce moment que je m'aperçoive que je rêve, ce qui n'a pas été clairement signifié auparavant. Après, je ne me souviens de rien; je me réveille peut-être.
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axiste
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Merci pour ces partages étonnants, on voit combien l'insolite permet de prendre conscience du rêve.
On se rend compte avec le rêve que nous ne contrôlons pas grand chose de notre esprit. C'est à la fois bien et inquiétant... A l'état de veille on se prend pour le possesseur de nos impressions; nous nous sentons, dans une certaine mesure, maître de nous-mêmes. A l'état de rêve, cette mesure n'existe plus.
Oui, les rêves se tissent tout seuls si nous n'intervenons pas. Je ne ressens pas cela inquiétant, plutôt ...une révélation de ce que l'esprit peut construire à l'infini. Comme si cela n'avait pas de limites. Aucune limite.
Je ne sais pas pourquoi je ne trouve pas cela inquiétant. C'est plutôt une sorte de contemplation possible...
A l'état de veille, le corps reconstruit une sorte de moi.
Qui/que sommes-nous vraiment...
Certainement pas ce petit moi. loveeeee

Je ne me sens pas l'envie de manipuler mes rêves pour l'instant, mais je peux explorer, contempler, parce qu'effectivement dans les rêves le moi n'est pas là alors que nous y sommes totalement. Alors ce sont des impressions à l'état de veille, on s'approprie beaucoup de choses. jap_8

Bon, je vais rêver, bonne nuit :idea:
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