Les rêves

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davi
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Oui Axiste, la continuité de notre esprit ne s'arrête pas au moment de l'endormissement et ne recommence pas au réveil, tout comme la mort ne met pas fin au processus. Par nos conceptions habituelles nous morcelons la réalité en différents moments qui semblent posséder une existence par eux-mêmes; ce sont des conceptions erronées. C'est "le même" processus mental qui fonctionne à l'état de veille et lors du sommeil, et donc nos (pré)occupations de la journée se retrouvent dans nos rêves comme nous l'avions déjà souligné. Et donc un éveil relatif ou non à l'état de veille devrait se retrouver naturellement à l'état de rêve, et aussi au moment de la mort...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parinirvana
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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axiste
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Merci Davi pour ta réponse et le lien jap_8
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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davi
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Rêve de cette nuit

Je suis au dehors devant une vaste étendue herbeuse au creux d'un vallon surmonté d'habitations (aire de jeux du val l'abbé ?). Je me sens pour m'envoler; je m'en sens capable (lucidité ?). Je commence à battre des bras et je m'envole effectivement. Je prends sérieusement de la hauteur et me demande si je ne vais pas trop haut. Je ressens une grande joie. Je vois au travers des vitres d'un bâtiment administratif (école ?) une femme occupée. Pour m'amuser et me prouver que (je rêve ? j'évolue au sein de mon propre esprit ?) j'atterris non loin de son bureau pour aller la trouver. Amusé, sans lui dire qui je suis (que je suis conscient d'évoluer au sein de mon propre esprit ?) je lui demande la direction des toilettes. Je m'y rends (par un couloir, des escaliers en descente)... Je suis dans une sorte de cafétéria; du monde attablé à différentes tables. Je me produit devant eux à la manière de Mickaël JACKSON. Je fais des mouvements incroyables. Je ne sais plus si je mime Mickaël JACKSON ou si je suis moi-même Mickaël JACKSON.
Contexte : en ce moment je médite particulièrement sur l'absence de dualité entre l'esprit et son objet. En général quand je vole à l'intérieur d'un rêve, c'est signe que ma précédente méditation a été profonde. Si vous regardez l'image ci-dessous qui décrit les différents étapes dans la progression de la concentration, en fin de parcours, vous verrez un homme en train de voler à l'aide d'une sorte de tissu/écharpe (khata ?). Je ne sais pas si cela à avoir car j'ai connu cette représentation bien après mes premiers rêves de vols suite à ce que j'ai estimé être de bonnes méditations. Je vais rechercher d'autres rêves de ce type dans mes archives.
étapes de progression concentration.jpg
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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axiste
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en ce moment je médite particulièrement sur l'absence de dualité entre l'esprit et son objet.
Comme c'est "le même" processus mental qui fonctionne à l'état de veille et lors du sommeil il semble possible qu'il y ait cette continuité : le rêve répond peut-être à la profondeur de la méditation par une clarté qui renforce sa possible réminiscence ?

Et qui ne sait plus si tu es Mickaël ou si tu l'imites ? Le personnage dans le rêve ou le personnage à l'état de veille, ou les deux qui se rejoignent sans se trouver nulle part ?

C'est peut-être la clarté qui se souvient de ces associations d'images ? oiseau2julie
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davi
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La clarté, luminosité-lucidité

Si l’esprit est bien essentiellement vide, dans le sens que nous venons d’exprimer [Aussi longues et poussées que soient nos investigations, nous ne pourrons jamais lui trouver de caractéristiques formelles : il n’a ni dimension ni couleur ni forme ni quoi que ce soit de tangible. C’est en ce sens qu’il est dit « vide », parce qu’il est essentiellement indéterminable, inqualifiable, au-delà des concepts du mental, et en cela comparable à l’espace tout ouvert, sans centre ni périphérie], il n’est pas seulement vide car s’il l’était, il serait inerte et n’expérimenterait ni ne connaîtrait rien : ni sensation, ni joie, ni souffrance. L’esprit n’est pas seulement vide, il possède une deuxième qualité essentielle qui est sa faculté ou capacité d’expérience, de cognition. Cette qualité s’appelle « clarté », ou « luminosité-lucidité ». Elle est à la fois la lucidité de son intelligence et la luminosité de ses expériences.

Si nous prenions un exemple, une analogie, pour essayer de mieux faire comprendre ce dont il s’agit, nous pourrions comparer l’ouverture-vacuité de l’esprit à l’espace de la pièce dans laquelle nous nous trouvons : cet espace, ouvert, sans forme permet l’expérience, il la contient en totalité, il en est le lieu. La clarté serait alors la luminosité-lucidité en laquelle toutes les expériences sont connues. S’il y avait uniquement un espace, une ouverture inerte, il n’y aurait pas de possibilité d’expérience, de connaissance. Ce n’est là qu’un exemple, car cette clarté de l’esprit n’est pas une lumière ordinaire comme celle du soleil, de la lune ou de l’électricité. Il s’agit de la clarté spirituelle qui rend possible toutes les expériences et intelligences.

Cette nature vide et claire de l’esprit est ce que l’on nomme la « claire lumière », c’est une clarté-vide qui, au niveau de l’esprit pur, se connaît en elle-même ; aussi la nomme-t-on « luminosité autoconnaissante ».

Il n’y a pas d’exemple vraiment adéquat pour illustrer cette clarté au niveau pur ; mais à un niveau ordinaire qui nous est ­proche, en comprenant une de ses manifestations, la situation de l’état de rêve, nous pourrions entrevoir certains de ses aspects. Supposons qu’il fasse nuit noire et que dans cette obscurité totale nous soyons en train de rêver, expérimentant un monde onirique. L’espace mental qui en est le lieu – indépendamment du volume de l’endroit où nous sommes – peut être comparé à la vacuité-ouverture de l’esprit, et son aptitude à y connaître des expé­riences – indépendamment de l’obscurité extérieure – correspond à sa clarté. Cette clarté englobe toute connaissance de l’esprit : aussi bien la lucidité de ce ou de celui qui fait l’expérience que la luminosité inhérente à ses expériences ; connaisseur et connu, lucidité et luminosité, sont deux facettes d’une seule et même qualité de clarté. Comme intelligence qui connaît l’expérience onirique elle est lucidité et comme objet d’expérience onirique, elle est luminosité ; mais au niveau non dualiste de l’esprit pur, il s’agit d’une seule et même qualité de clarté nommée « selwa » en tibétain. Cet exemple peut aider à comprendre mais, attention, il ne s’agit que d’une illustration montrant à un niveau habituel une manifestation particulière de la clarté, lucidité-luminosité. Dans l’exemple, il y a en effet une différence entre la lucidité du connaisseur et la luminosité de ses expériences ; cette différence provient de ce que le rêve est une expérience dualiste, faite en termes de sujet et d’objet, dans laquelle la clarté se manifeste à la fois dans la connaissance ou lucidité du sujet et dans la luminosité de ses objets. L’exemple est imparfait, car fondamentalement, en l’esprit pur, la séparation n’existe pas ; il s’agit de la même qualité de clarté qui est essentiellement non dualiste.

La Voie Du Bouddha, Kyabdjé Kalou Rinpoché
http://www.buddhawiki.fr/bwiki/bin/view ... Bouddha/23
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Floch
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Bonjour Davi, :D

Sur l'image, les animaux et le personnage semblent monter et le personnage semble terminer son cheminement par un envol..

Dans ton rêve d'hier, tu commences par voler puis tu descends, comme ta méditation: en profondeur;

As-tu trouvé d'autres rêves similaires dans tes archives ?
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davi
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Il y a déjà celui-ci que j'avais déjà posté dans ce fil Floch :
davi a écrit :
17 mars 2018, 17:30
SAMEDI 12 AOUT 2017:
Rêve 1 : DESAGREABLE - Au volant de ma voiture je suis arrêté dans une ville - que je ne connais pas vraiment - par la police pour une infraction (feu rouge ?). Peut-être des personnes à bord (mes parents ?). Je me retrouve au poste dans une salle assis avec d’autres contrevenants attendant mon tour. J’ai un sentiment d’enfermement, de ne pas pouvoir sortir. C’est long à mon goût. Pas nécessairement rassuré. Je converse avec un autre contrevenant. C’est mon tour ?
Rêve 2 : PROFOND, VOL - Suite du rêve précédent ? Je marche le long d’une hauteur longeant la mer qui s’étend à perte de vue. Je regarde un ou des ilots rocheux recouverts de végétaux. C’est beau. J’ai un sentiment d’acuité. Puis je suis propulsé ou tiré dans les airs fermement par deux petits objets que je tiens dans chaque main. L’un à la forme d’une sorte de tige (dorée ?) terminée par une extrémité plus carrée. L’autre objet je ne discerne pas. La sensation est grisante. Je vole ! Il faut que je fasse attention à ne pas lâcher les objets parce que la force est extrêmement puissante. Je décide de croiser les doigts des deux mains entre eux et autour des objets, ainsi il n’y a pas de risque d’échapper la prise. Puis de hautes structures « solides » se présentent devant moi, mais pas de soucis, je les traverse naturellement.
=> à noter qu’il y a trois semaines je me suis fait contrôler par la gendarmerie et convoqué pour un défaut de présentation de papier d’assurance à jour. Ma voiture comme à l’habitude représente mon corps. Je me sens enfermé dans celui-ci. A cause de mes méditations sur le Mahamudra, j’ai fait ce rêve de vol avec les deux objets qui me tiraient dans les airs et qui représenteraient la cloche et le vajra que tient Vajradhara dans son mudra (position des mains).
Il me semble que c'est sur Nangpa que j'ai lu l'explicatif de l'illustration... De mémoire l'éléphant gris/noir représente l'esprit indompté (les affects ?) et le méditant court après lui. Avec les progrès dans la concentration le méditant rattrape son esprit et fini par le dompter (il devient blanc). Ensuite il y a deux autres animaux : un singe et un lapin. Je crois que le lapin représente l'ignorance ; le singe je ne sais plus (les distractions ?). Il faudrait que je retrouve l'explicatif... :D
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jules
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Il y-a les flammes qui bordent la Voie aussi qui progressivement finissent par s'éteindre...
Mais en fait, c'est truffé de symboles ! :D

Ha et je n'avais pas vu, tout au bout du chemin, il y-a aussi des flammes et l'éléphant est tourné dans le sens inverse de l'évolution.

white lotus
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Floch
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davi a écrit :
06 avril 2018, 20:07
Contexte : en ce moment je médite particulièrement sur l'absence de dualité entre l'esprit et son objet. En général quand je vole à l'intérieur d'un rêve, c'est signe que ma précédente méditation a été profonde. Si vous regardez l'image ci-dessous qui décrit les différents étapes dans la progression de la concentration, en fin de parcours, vous verrez un homme en train de voler à l'aide d'une sorte de tissu/écharpe (khata ?). Je ne sais pas si cela à avoir car j'ai connu cette représentation bien après mes premiers rêves de vols suite à ce que j'ai estimé être de bonnes méditations. Je vais rechercher d'autres rêves de ce type dans mes archives.
J'ai cru comprendre que tu en avais d'autres...
davi a écrit :
06 avril 2018, 20:07
Il me semble que c'est sur Nangpa que j'ai lu l'explicatif de l'illustration... De mémoire l'éléphant gris/noir représente l'esprit indompté (les affects ?) et le méditant court après lui. Avec les progrès dans la concentration le méditant rattrape son esprit et fini par le dompter (il devient blanc). Ensuite il y a deux autres animaux : un singe et un lapin. Je crois que le lapin représente l'ignorance ; le singe je ne sais plus (les distractions ?). Il faudrait que je retrouve l'explicatif... :D
étapes de progression concentration.jpg
Oui, ça me parle également... Je chercherai aussi. :)
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axiste
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Je me rappelle, c'était un fil initié par Tirru, le sentier de Samatha:
viewtopic.php?f=87&t=9003&p=44041&hilit ... tha#p44041
Cinq clefs pour la parole correcte :
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