Les rêves

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axiste
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Parfois mes rêves sont un peu bizarres, au sens où il m'arrive d'avoir des rêves "inhabituels" (j'ai du mal à trouver un autre mot) mais je ne suis pas conscient que je rêve lorsque je rêve, ou bien je ne m'en souviens plus.
Dans notre culture on n'apprend pas à se souvenir des rêves. D'autres y puisent certains enseignements:
http://www.lysonseditions.com/blog/2017 ... sciemment/
Pour les rêves lucides, s'ils ne sont pas utilisés pour se Libérer, il me semble qu'ils peuvent devenir une forme subtile d'attachement, au sens où cela peut être un formidable champ de distractions Butterfly_tenryu
A part pour se libérer, je ne vois pas non plus jap_8
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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davi
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Essai sur les rêves

En rêve nous vivons pleinement l'action car nous ne savons pas à ce moment que celle-ci est uniquement "imaginée". Qu'elle se déroule en plein rêve ou dans la vie éveillée, nous ne faisons aucune différence sur l'impression qu'elle peut nous laisser. Lors d'un rêve, c'est seulement au réveil que l'on s'aperçoit de la "supercherie", mais à cet instant, il est déjà trop tard… Nous sommes déjà profondément imprégné de ce vécu. C'est pourquoi l'expérience nocturne est aussi importante dans le vécu d'une personne qu'elle pourrait l'être si l'action s'était effectivement déroulée dans la vraie vie. A tel point qu'il est parfois difficile de faire le tri dans nos souvenirs pour savoir si tel fait s'est produit réellement ou s'il est issu d'un rêve. Alors bien sûr, le fait d'avoir affronté un monstre au cour du rêve ne signifie pas que nous avons acquis la capacité de l'affronter dans la vie. Si le langage des rêves est symbolique, son apprentissage l'est également. Revenons un instant sur le terme "imaginée" employé au début pour décrire la nature du rêve. Ce terme n'est en fait pas tout à fait approprié. S'il est vrai que la scène est issue de notre production intérieure, il ne faut pas oublier la substance des éléments mis en jeu. Ces éléments proviennent toujours de notre expérience de la vie diurne, soit directe (on la vit) soit indirecte (on nous la raconte), parfois même subjective (elle nous est transmise : biologique). Ces différents éléments acquis, ou plutôt en passe de l'être, sont associés en rêve d'une manière tout à fait originale, certains diront de façon créative. Pour quelle raison? Pour apprendre, tout simplement. L'homme (je passe sur les animaux) est en perpétuelle leçon d'apprentissage durant sa vie. De l'instant où il nait (et même avant) jusqu'au moment où il meurt (peut-être même après?), il apprend. Nous devons continuellement intégrer (ou trier) les informations reçues, consciemment ou non, pendant nos activitées diurnes. Cette transmission de l'information peut se faire au sens littéral, ou au sens symbolique. Pour le sens littéral, pas besoin d'explication. Les choses du rêve sont ce qu'elles sont d'habitude. Pour le sens symbolique, c'est différent. Cette intégration se fait "techniquement" un peu à la façon d'un signal radio analogique. L'information (le contenu d'une émission par exemple) d'un tel signal est transmise sur ce qu'on appelle un signal porteur (ou onde porteuse) qui, comme son nom l'indique, "porte" l'information à transmettre. On dit que le signal porteur est modulé (en amplitude ou en fréquence). Si l'on associe cette technique à la struture du rêve, on peut dire que les éléments rencontrés durant la veille représentent le signal porteur de l'information (niveau quantitatif de l'élément), que l'information (niveau qualitatif de l'élément) portée représente l'apprentissage, et que la modulation représente la symbolisation des idées. En clair le rêve utilise nos souvenirs de la journée pour nous faire apprendre notre leçon. Ce n'est donc pas un hasard si nos rêves comportent tant d'éléments issue de notre journée "active". Pour quelqu'un de plus sensible aux images artistiques, prenons celle d'une sculpture : les souvenirs sont la matière, la forme la leçon. N'oublions pas que le rêve est un processus hautement synthétique. Cela veut dire, qu'un rêve peut utiliser le même support (ou souvenir) pour véhiculer en-même temps des informations littérales et des informations symboliques. Si le rêve utilise l'image de quelqu'un qui engendre de la colère en état de veille, cette image peut représenter en rêve cette personne de façon littérale, et dans le même temps la colère de façon générale. On aura compris que deux leçons peuvent être retirée de cette image, l'une de courte portée (je règle mon conflit vis-à-vis de cette personne), l'autre de portée beaucoup plus universelle (je règle ma colère en générale).


L'état de rêve est sans doute différent de celui de veille, mais il ne lui est pas inférieur. Une grande différence que l'on peut faire, c'est qu'en état de veille, nous interagissons avec notre environnement physique. On voit bien que si, par exemple, nous traversons la route devant un camion étant éveillé, les conséquences n'en seront pas les mêmes. Autre grande différence, les capacités d'actions dans le rêve semble incomparablement moins limitées que dans la vie éveillée. En fait les événements oniriques se déroulent principalement sur le plan mental. Je dis principalement car l'état physiologique du rêveur est tout de même affecté (respiration, pouls, activité cérébrale, etc.). La vie d'éveil nécessite par contre un minimum d'interactions vitales avec l'extérieur: respirer, manger, etc. On pourrait penser que le rêveur n'a pas besoin de corps physique pour s'exprimer. Ce serait oublier qu'un rêveur a obligatoirement besoin d'un corps physique pour pouvoir rêver… Si le rêveur a besoin d'un état de veille pour pouvoir vivre son rêve, l'inverse semble vrai également. Des expériences sur la privation des rêves ayant conclues en ce sens. De plus, la nature ne s'embarrassant pas de choses inutiles, il serait téméraire de penser que les rêves ne servent à rien. Et si l'on répond qu'ils ne sont qu'un sous-produit stérile de quelques désordres physiologiques, il suffit de s'intéresser un minimum à eux pour comprendre qu'ils sont bien autre chose. La complexité de certains scénarios, les émotions qu'ils laissent au réveil, les créations qu'ils permettent, sont là pour asseoir leur légitimité. Les rêves font partie d'un processus d'intégration de la personnalité qui semble agir en sous-main, au niveau de l'inconscient. D'après C.JUNG, ce processus pourrait même se poursuivre à l'état de veille. Se déroulant presque à l'insu de notre conscience, ce processus se laisse entrevoir pendant nos aventures nocturnes. On se doute alors que l'intérêt porté à nos rêves pourrais permettre d'accélérer grandement ce processus.

Chacun de ces deux mondes possède une vision différente de la réalité. Si l'état de veille permet de vivre dans le monde qui nous entoure, il est surtout accès sur le qui-vive. Il est orienté naturellement sur l'extérieur pour assurer notre survie (quête de nourriture, sécurité). En sommeil, l'esprit dispose de la sérénité nécessaire pour accéder à ses plus grandes facultés afin de répondre aux questions et résoudre les problèmes. Lorsque l'état de veille s'occupe de récolter les données, l'état de rêve permet de les arranger pour notre plus grand apprentissage. Si la veille permet également cet arrangement, le rêve, lui, permettrait plutôt l'alchimie. Quand l'un, la veille, préfère l'analyse, l'autre, le rêve, se spécialise dans la synthèse. La sagesse populaire dit que la nuit porte conseil. Qui oserait la contredire ?!

Comme l'on associe systématiquement la conscience à l'état de veille, on a tendance à associer par suite l'inconscience à l'état de rêve. Mais est-ce si catégorique ? En effet, lorsque l'on agit à l'état de veille, se déclare-t-on à chaque fois que l'on est conscient ? Certainement non, car ce serait purement invivable. Or ce comportement est le même en état de rêve. Lorsque l'on agit en rêve on ne se demande pas non plus si l'on rêve ou non. La prise de conscience de l'état dans lequel on se trouve n'est, dans aucun des deux cas, une habitude. C'est sans doute la raison pour laquelle il est si difficile en rêve de s'apercevoir du caractère illusoire des situations. Si l'on va un peu plus loin, l'état de veille pourrait être conçu lui-même comme un état d'illusions. C'est ce que nous révèlent certains enseignements orientaux, le bouddhisme notamment, qui nous apprennent à reconnaître le caractère illusoire de nos désirs et de nos peurs, et à parvenir à la Vrai conscience des choses. Ça fait rêver !
J'ai écris ce texte il y a 25 ans environ; c'était quand je m'intéressais beaucoup aux rêves et avant de virer bouddhiste...
Edgar Cayce* a écrit :On dit d'un rêve qu'il est réel tant qu'il dure. Mais n'en dit-on pas autant de la vie ?


*enfin je crois, il m'avait beaucoup inspiré à l'époque...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Cayce
L'interprétation des rêves selon Edgar CAYCE, mode d'emploi

Les règles

Les 6 fonctions du rêve :

 Une véritable expérience
 Un état (symbolique) des lieux
 Un contact avec Dieu
 Un enseignement d'une leçon
 Une solution à un problème
 Un aperçu du futur

Autopsie d'un rêve en 6 étapes :

 Le titre
 La scène d'ouverture
 La symbolique universelle
 La symbolique personnelle
 Les allusions littérales
 Le court schéma du scénario

6 postulats sur l'interprétation du rêve :

 La responsabilisation
 L'application pratique des révélations
 Les préoccupations quotidiennes sources du rêve
 Les rêves récurrents sont significatifs
 Les idéaux, étalons du rêve
 Plusieurs significations possibles pour un même rêve

6 directives pour l'interprétation :

 Se concentrer sur les mots d'action
 Utiliser des termes généraux (qqun, qqchose)
 Relever les mots et expressions clés
 Ne pas interpréter immédiatement
 Etre concis
 Essayer plusieurs formulations

3 formulations possibles :

 Qqun (avec description) fait qqchose (avec qualificatif) à qqun (avec description)
 Qqun (avec description) se trouve dans une certaine situation
 Des choses se produisent (d'une certaine manière)
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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Longchen
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FleurDeLotus jap_8
L’instant présent 🙏
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Floch
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C'est très intéressant. :D
Merci Davi jap_8
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axiste
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Merci pour ce texte très riche FleurDeLotus
Entre le rêve et la réalité tombe l'ombre...
Nous avons tendance à mettre le rêve dans l inconscient et l'état de veille dans l'état conscient or il n'en est rien puisque les lignes de démarcation entre les deux sont flottantes et même floues.
Oui tout cela laisse rêveur-(se) jap_8
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davi
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« Une nuit (en 1713), disait-il, je rêvais que j'avais fait un pacte, et que le Diable était à mon service. Tout me réussissait au gré de mes désirs, et mes volontés étaient toujours prévenues par mon nouveau domestique. J'imaginai de lui donner mon violon, pour voir s'il parviendrait à me jouer quelques beaux airs ; mais quel fut mon étonnement lorsque j'entendis une sonate si singulièrement belle, exécutée avec tant de supériorité et d'intelligence que je n'avais même rien conçu qui pût entrer en parallèle. J'éprouvai tant de surprise, de ravissement, de plaisir, que j'en perdis la respiration. Je fus réveillé par cette violente sensation. Je pris à l'instant mon violon, dans l'espoir de retrouver une partie de ce que je venais d'entendre ; ce fut en vain. La pièce que je composais alors est, à la vérité, la meilleure que j'aie jamais faite, et je l'appelle encore la Sonate du Diable ; mais elle est tellement au-dessous de celle qui m'avait si fortement ému, que j'eusse brisé mon violon et abandonné pour toujours la musique, s'il m'eût été possible de me priver des jouissances qu'elle me procure1. »
Le_Songe_de_Tartini_par_Louis-Léopold_Boilly_1824.jpg
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonate_de ... _du_Diable
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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axiste
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Dans les rêves on fait des trucs qui nous semblent impossible à l'état de veille.
:shock:
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axiste
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Je ne sais plus où j'ai lu cette phrase:
"au cinéma tout est lumière"

love3
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davi
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5 découvertes scientifiques faites dans un rêve

Einstein et Niels Bohr ont tous deux trouver leur théorie scientifique dans un rêve.

L’univers contient de nombreux mystères mettant au défi notre connaissance actuelle. Avec « Au-delà de la Science », Epoch Times vous invite à découvrir ces phénomènes peu communs qui ouvrent notre imaginaire et le champ des possibles. Ces faits sont-ils réels ? Seul le lecteur peut en décider.

Dmitri Mendeleev et le tableau périodique
Dmitri Mendeleev voulait trouver une classification pour les 65 éléments atomiques connus de son temps. Il savait qu’il y avait un motif commun à discerner en rapport avec le poids atomique, mais le modèle restait insaisissable.

Mendeleïev a rapporté plus tard: « Dans un rêve, j’ai vu un tableau où tous les éléments se mettaient en place selon leurs caractéristiques. Quand je me suis réveillé, je l’ai immédiatement écrit sur un bout de papier ».

Ce fut de cette façon que le tableau périodique des éléments fut découvert. L’arrangement qu’il avait vu dans son rêve était si précis, qu’il lui avait même révélé l’existence de certains éléments qui n’avaient pas encore été découverts. Ils étaient placés dans son tableau périodique en fonction de leur poids atomique, mais ceux ci n’étaient pas encore connus à l’époque.

Neils Bohr et le modèle atomique

« Niels Bohr a raconté qu’il avait développé son modèle atomique de l’atome en se basant sur un rêve où il était assis sur le soleil avec toutes les planètes formant autour de lui de minuscules cordes», peut-on lire dans un document publié par Edwina Portocarrero à l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT).

Elias Howe et la machine à coudre

Elias Howe est souvent crédité d’avoir inventé la machine à coudre, mais en réalité, il a amélioré de manière significative les modèles précédents et reçu pour cela le premier brevet américain pour une machine à coudre pouvant réaliser de points de couture noués. Cela a été un développement majeur dans la création de la machine à coudre moderne. Cette avancée est lui est venue également dans un rêve. Il était coincé depuis longtemps pour savoir où placer le chas de l’aiguille (trou en haut d’une aiguille à couture, où l’on passe le fil)

Son rêve est enregistré dans une histoire de famille intitulée « L’Histoire et Généalogie de Bemis: Tenir un compte, en grande partie, des descendants de Joseph Bemis de Watertown, Massachusetts ». Voici ce qu’on peut y lire :

« Il s’est presque ruiné avant de découvrir où devait se situer le chas de l’aiguille sur la machine à coudre. Son idée de départ était de suivre le modèle d’une aiguille ordinaire, et avoir l’œil au niveau du talon (l’oeil permet de passer le fil dans le chas). Il a compris tout à coup qu’il devait être placé près de la pointe. Il ne aurait peut être pas trouvé cette technique si il n’avait pas fait un rêve où il devait construire une machine à coudre pour un roi d’un pays lointain.

« Tout comme dans une expérience de vie réelle, il se questionnait dans son rêve sur le chas de l’aiguille. Il croyait que le roi lui avait donné vingt-quatre heures pour achever la machine à coudre. S’il n’avait pas fini à temps, sa punition serait la mort. Howe a travaillé et travaillé, et perplexe, il a du finalement renoncer. Il ne s’attendait plus qu’à être exécuté.

« Il a remarqué alors que les lances des guerriers étaient percées quand il les a vu près de sa tête. Instantanément, il trouva la solution au problème, et tout à coup il s’est réveillé. Il était quatre heures du matin.

« Il a sauté hors du lit, courut à son atelier, et en deux temps trois mouvement, il modélisa grossièrement une aiguille avec l’oeil au niveau de la pointe. Après cela, tout a été facile. »


Albert Einstein et la vitesse de la lumière

« Einstein a dit que toute sa carrière n’était qu’une méditation prolongée d’un rêve qu’il avait fait étant adolescent», a expliqué le révérend John W. Price dans une interview avec John H. Lienhard, professeur émérite en génie mécanique et en l’histoire à l’Université de Houston.

« Il a rêvé qu’il était sur une luge descendant une pente raide et enneigée et lorsqu’il approchait la vitesse de la lumière dans son rêve, toutes les couleurs se mélangeaient en une seule. Il a passé une grande partie de sa carrière, inspiré par ce rêve, à se demander ce qui se passait quand on approchait la vitesse de la lumière. »

Friedrich August Kekulé et la structure moléculaire du benzène

Friedrich August Kekulé a développé une théorie structurelle de la chimie (liée à l’ordre de liaison des atomes dans une molécule) qui fait maintenant partie intégrante du développement de la chimie organique. Alors qu’il somnolait dans un bus, une vision lui a servi de point de départ à cette théorie, comme mentionné dans « Sérendipité, découvertes accidentelles en science » par Royston M. Roberts:

« Je revenais par le dernier bus, comme d’habitude, dans les rues désertes de la ville. Je me suis assoupi et ai commencé à rêver. Et voici, que les atomes se sont mis à gambader devant mes yeux. Chaque fois, jusqu’à présent, que ces êtres minuscules apparaissaient à moi, ils avaient toujours été en mouvement. Pendant ce rêve, cependant, je voyais comment, deux atomes plus petits se réunissaient pour former une paire; comment un plus grand embrassait les deux plus petits; comment un encore plus grand gardait la main sur les trois ou même quatre plus petits, tandis que l’ensemble se maintenait en tourbillonnant dans une danse vertigineuse. Je voyais comment les plus grands formaient une chaîne, traînant les plus petits avec eux, avec aux extrémités des chaînes. … c’est alors que le cri du conducteur, criant l’arrêt du bus : « Clapham Road ! » m’a réveillé et sorti de mon rêve. Ensuite j’ai passé une partie de la nuit à mettre tout sur papier sous forme de croquis des formes que j’avais vu en rêve ».
http://www.epochtimes.fr/5-decouvertes- ... -4869.html
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axiste
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Flash back...je me permet de revenir en arrière. shuuuuuuuuuuuuttttt

davi a dit:
Pour en revenir au côté "inquiétant" de ne pas maîtriser ses rêves, finalement tu as certainement raison. Pourquoi s'inquiéter ? Après tout, dans la vie présente, rien n'est vraiment attendu dans l'absolu; il serait stupide de s'en inquiéter outre mesure. Où serait l'esprit équanime ici ? Non, plutôt accepter ce qui se présente, mais si possible dans la reconnaissance de sa nature essentielle (qui est celle d'une présentation à l'esprit). jap_8
et je viens de lire un passage d'un texte de Guendune Rinpoché là: [url]https://www.dhagpo.org/fr/multimed ... s-emotions[/url]

(Enseignement donné par Lama Guendune Rinpoché sur la façon de traiter les émotions, à Dhagpo Kagyu Ling, en novembre 1984.) où il dit:
(...)Même si nous vivons cent ans, nous en passons cinquante comme un cadavre à dormir. Pendant le sommeil nous accomplissons vingt fois plus d'actions négatives qu'à l'état de veille parce qu'inconscient de l'état de notre esprit. C'est la raison pour laquelle il faut s'efforcer d'avoir un sommeil léger et pratiquer la vertu : la diligence dans la pratique du Dharma et de l'action vertueuse allège notre sommeil et nous permet d'échapper au pouvoir de l'ignorance(...)
Est-ce que, puisque nous avons dit qu'associer systématiquement la conscience à l'état de veille et l'inconscience à l'état de rêve n'était pas juste car non systématique, est-ce que, la pratique consciente à l'état de veille ne nous rend pas progressivement plus conscient à l'état de rêve ? Sans qu'il n'y ait besoin d'une maîtrise ou de s'inquiéter pour nos rêves, puisque progressivement, cette pratique entrainerait une sorte de réalignement de nos états conscients ou inconscients? Et donc nous ne connaîtrions plus ces états négatifs pendant notre sommeil également, ou de moins en moins souvent ?
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