L'homme qui avait beaucoup perdu... quoique...
Publié : 01 avril 2019, 23:53
L'homme qui avait beaucoup perdu... quoique...
Un homme possédait une très belle maison dans laquelle il se plaisait et où tout lui plaisait, d’autant plus qu’il se l’était construite lui-même. Un jour quelqu’un vint et détruisit sa maison. L’homme s’assit sur les pierres des ruines et pleura beaucoup, vraiment beaucoup. Et il pensait qu’il pourrait reconstruire quelque chose avec tout cet amas de ruines.
Alors, pendant qu’il pensait ainsi, quelqu’un d’autre arriva et transforma les pierres en sable. L’homme en fut sidéré et encore plus abattu. Il ne comprenait pas. Il réalisa que sa demeure était devenu un désert.
Alors, pendant qu’il pensait ainsi, quelqu’un d’autre arriva et souffla sur le sable. Il ne restait vraiment plus rien. L’homme, devant ce rien, n’arrivait même plus à pleurer. Il resta ainsi seul, longtemps, attendant que quelqu’un d’autre vienne pour l’aider à construire une autre demeure. Il resta vraiment très longtemps.
Enfin il comprit que pour construire, il fallait qu’il y au moins un matériau de départ, et que, comme ici il n’y avait plus rien, vraiment plus rien, il devait partir. Il partit au hasard. Il marcha longtemps, seul, toujours seul.
Il trouva un puits. Il s’assit, prit un peu d’eau puis la but. Elle était bonne. Il resta ainsi seul, assis, près du puits. Une femme arriva puis s’assit à coté de lui en silence. L’homme lui donna de l’eau. Elle sourit, le remercia et partit.
Il resta ainsi longtemps assis près du puits. Des gens de passage venaient y boire. Il les regardait, ils échangeaient parfois quelques mots. l’homme donnait de l’eau au voyageur qui lui en demandait, c’était ceux qui ne savaient la prendre eux-mêmes ou ceux qui voulaient juste qu’on leur en offre, car offrir est un si beau geste.
Il resta ainsi longtemps près du puits. Les gens passaient, restaient parfois quelques minutes, certains quelques heures, d’autres des jours, quelques-uns des mois voire des années.
L’homme avait trouvé une nouvelle demeure… un puits avec une eau à partager.
***********
Remplacez la belle maison de cette histoire par le monde illusoire que vous vous êtres construits. Les trois personnes qui détruisent cette demeure sont ce qui se passe quand vous réalisez les trois poisons qui vous empêchent de voir les choses telles qu’elles sont : le désir, l’aversion et l’illusion de l’ignorance.
La marche solitaire dans le désert est le silence de la méditation.
Le puits est le Dhamma.
Vous avez toujours le choix de rester dans votre demeure d’illusion, de la voir être détruite, de rester sur les ruines ou de marcher dans le désert, de boire de l’eau et de la partager.
Faites que votre cheminement sur la voie du Dhamma soit belle, c’est vous et vous seul qui la tracez, personne d’autre.
Au fait, dans cette histoire, que représente l’eau ?
https://www.lapoussederiz.fr/blog/l-hom ... du-quoique
Un homme possédait une très belle maison dans laquelle il se plaisait et où tout lui plaisait, d’autant plus qu’il se l’était construite lui-même. Un jour quelqu’un vint et détruisit sa maison. L’homme s’assit sur les pierres des ruines et pleura beaucoup, vraiment beaucoup. Et il pensait qu’il pourrait reconstruire quelque chose avec tout cet amas de ruines.
Alors, pendant qu’il pensait ainsi, quelqu’un d’autre arriva et transforma les pierres en sable. L’homme en fut sidéré et encore plus abattu. Il ne comprenait pas. Il réalisa que sa demeure était devenu un désert.
Alors, pendant qu’il pensait ainsi, quelqu’un d’autre arriva et souffla sur le sable. Il ne restait vraiment plus rien. L’homme, devant ce rien, n’arrivait même plus à pleurer. Il resta ainsi seul, longtemps, attendant que quelqu’un d’autre vienne pour l’aider à construire une autre demeure. Il resta vraiment très longtemps.
Enfin il comprit que pour construire, il fallait qu’il y au moins un matériau de départ, et que, comme ici il n’y avait plus rien, vraiment plus rien, il devait partir. Il partit au hasard. Il marcha longtemps, seul, toujours seul.
Il trouva un puits. Il s’assit, prit un peu d’eau puis la but. Elle était bonne. Il resta ainsi seul, assis, près du puits. Une femme arriva puis s’assit à coté de lui en silence. L’homme lui donna de l’eau. Elle sourit, le remercia et partit.
Il resta ainsi longtemps assis près du puits. Des gens de passage venaient y boire. Il les regardait, ils échangeaient parfois quelques mots. l’homme donnait de l’eau au voyageur qui lui en demandait, c’était ceux qui ne savaient la prendre eux-mêmes ou ceux qui voulaient juste qu’on leur en offre, car offrir est un si beau geste.
Il resta ainsi longtemps près du puits. Les gens passaient, restaient parfois quelques minutes, certains quelques heures, d’autres des jours, quelques-uns des mois voire des années.
L’homme avait trouvé une nouvelle demeure… un puits avec une eau à partager.
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Remplacez la belle maison de cette histoire par le monde illusoire que vous vous êtres construits. Les trois personnes qui détruisent cette demeure sont ce qui se passe quand vous réalisez les trois poisons qui vous empêchent de voir les choses telles qu’elles sont : le désir, l’aversion et l’illusion de l’ignorance.
La marche solitaire dans le désert est le silence de la méditation.
Le puits est le Dhamma.
Vous avez toujours le choix de rester dans votre demeure d’illusion, de la voir être détruite, de rester sur les ruines ou de marcher dans le désert, de boire de l’eau et de la partager.
Faites que votre cheminement sur la voie du Dhamma soit belle, c’est vous et vous seul qui la tracez, personne d’autre.
Au fait, dans cette histoire, que représente l’eau ?
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