Forum Bouddhiste Dhamma

Dans sa belle maison, il était seul. Près du puits, grâce à l'eau, il rencontre et prend en compte les autres, il n'est plus seul.
Le matérialisme est la source de beaucoup de maux, la notion du "mien" nous détruit.
En vacances en Dordogne, j'ai longuement discuté avec un archéologue qui m'a expliqué qu'on avait retrouvé des ossements d'hommes pré- historiques , des personnes âgées de 40 ans ou plus,qui prouvaient que des personnes handicapées dès leur naissance avaient survécu grâce aux soins que les autres leur avaient donné.La compassion, le souci de l'autre existaient bien!
Plus tard apparaissent les échanges, le troc,la notion de territoire et c'est à partir de là que l'on trouve les premiers ossements prouvant que des humains en avaient tué d'autres. CQFD: regardez ce qui pourrit notre monde ???
Et a un niveau plus quotidien, on note que ce sont les personnes les plus modestes qui sont les plus généreuses..
Peut-être faut-il avoir tout perdu pour apprendre à donner? paradoxe.

Oui, j'ai souvent remarqué que les personnes bénéficiant de confort se montraient plus individualistes et que les personnes faisaient preuve de solidarité dans la difficulté.

En même temps, c'est bien lorsqu'on pense posséder des choses qu'on peut jauger son attachement.

Pourtant, il est bien évident que nous pouvons tout perdre, à tout moment... y compris la vie;

Y a t-il un point d’équilibre possible entre avoir et être ?

ne pas détruire la vie des êtres sensibles ;
ne pas prendre ce qui ne lui appartient pas ou ce qui n'est pas donné ;
ne pas avoir des relations sexuelles illégitimes ou impudiques ;
ne pas dire des paroles fausses ou inexactes ;
ne pas consommer d'alcool ou de drogue.

Au lieu d’etre noyé dans un océan de lois que l’on ne connaît pas...il y en a tellement! Peut être revenir à des choses simples que notre mémoire peut rappeler sans surcharges ni survoltages. Une sorte de minimalisme dans les idées et pensées...et non pas orienté vers objets car du premier découlera l’autre.

On peut en prendre un, ou plus...et ensuite aviser, voir ce qui est possible.

Finalement c’est ce que m’évoque ce texte, une sorte de simplicité salutaire...

ne pas détruire la vie des êtres sensibles ;
ne pas prendre ce qui ne lui appartient pas ou ce qui n'est pas donné ;
ne pas avoir des relations sexuelles illégitimes ou impudiques ;
ne pas dire des paroles fausses ou inexactes ;
ne pas consommer d'alcool ou de drogue.

Même sans aucune référence à la spiritualité ou à la religion, ces préceptes ont une valeur universelle.
Mener une vie simple, honnête, sans chercher les embrouilles et sans faire de mal autour de soi, ni à soi même.
Et on se sent bien en suivant ces préceptes simples et sans difficulté