Au fil du temps
Publié : 11 juin 2020, 00:30
Nous sommes tous ailleurs sur la route de nos pensées...
C’est beaucoup d’émotions chez nous les humains.
Un tumulte intérieur qui empêche d’écouter.
Être dans l’écoute demande un silence intérieur.
C’est difficile quand les pensées déboulent en flux incessant.
Ça prend du temps à détecter ces pensées.
Au début on les suit, comme des montagnes russes elles nous emmènent dans un paysage vallonné, et hagards nous les suivons sans le savoir.
Puis on fait des bourdes... de distraction.
On est distrait parce qu’on n’entend pas, trop occupé à suivre les montagnes des pensées...on est happé dans leurs sinuosités.
Alors on revient là. Ici.
On a un bref instant de répit.
On est dans le silence qui tout à coup s’enfuit...
Et un nouveau train de pensées nous emporte une fois de plus, encore et encore...
On refait une bourde.
On n’entendait plus à nouveau.
On était dans les montagnes imaginaires...
C’est qu’on aime bien voyager.
On évite l’instant qui déroule, on navigue sur des crêtes de pensées...et on coule dans leur creux...
Puis on revient une nouvelle fois.
Cette fois, on a vu les pensées.
Leur train immense nous emporte encore, fuyant le présent.
Alors on revient, de mieux en mieux...de plus en plus souvent.
On aperçoit le silence.
On respire profondément.
Dans le silence on entend tout.
On perçoit mieux.
Les choses se posent.
Les pensées passent, on rate leur train.
Le silence fait du bien, rend le monde audible.
On accueille les sons qui passent...
On entend, on écoute enfin.
Effacement, disparition...
L’écoute est là.
Nous sommes l’écoute.
De plus en plus souvent nous disparaissons.
Au cœur de cet évanouissement nous apparaissons véritablement
Nous sommes l’écoute et ce silence
C’est beaucoup d’émotions chez nous les humains.
Un tumulte intérieur qui empêche d’écouter.
Être dans l’écoute demande un silence intérieur.
C’est difficile quand les pensées déboulent en flux incessant.
Ça prend du temps à détecter ces pensées.
Au début on les suit, comme des montagnes russes elles nous emmènent dans un paysage vallonné, et hagards nous les suivons sans le savoir.
Puis on fait des bourdes... de distraction.
On est distrait parce qu’on n’entend pas, trop occupé à suivre les montagnes des pensées...on est happé dans leurs sinuosités.
Alors on revient là. Ici.
On a un bref instant de répit.
On est dans le silence qui tout à coup s’enfuit...
Et un nouveau train de pensées nous emporte une fois de plus, encore et encore...
On refait une bourde.
On n’entendait plus à nouveau.
On était dans les montagnes imaginaires...
C’est qu’on aime bien voyager.
On évite l’instant qui déroule, on navigue sur des crêtes de pensées...et on coule dans leur creux...
Puis on revient une nouvelle fois.
Cette fois, on a vu les pensées.
Leur train immense nous emporte encore, fuyant le présent.
Alors on revient, de mieux en mieux...de plus en plus souvent.
On aperçoit le silence.
On respire profondément.
Dans le silence on entend tout.
On perçoit mieux.
Les choses se posent.
Les pensées passent, on rate leur train.
Le silence fait du bien, rend le monde audible.
On accueille les sons qui passent...
On entend, on écoute enfin.
Effacement, disparition...
L’écoute est là.
Nous sommes l’écoute.
De plus en plus souvent nous disparaissons.
Au cœur de cet évanouissement nous apparaissons véritablement
Nous sommes l’écoute et ce silence