État intermédiaire (Antara-bhāva ou Bardo) : Une Évidence pour le Canon Pali ?
Mahâtanhâsankhaya Sutta:
Bhikkhus, la descente de l'être à naître (gabbhassâvakkanti) prend place uniquement par l'union de trois choses. Ici, il y a l'union de la mère et du père, mais si la mère n'est pas fertile (en saison), et le gandhabba n'est pas présent – dans ce cas la descente de l'être à naître ne prend pas place.
Assalayana Sutta
Mais, Sires, savez-vous comment la descente de l'être à naitre vient (est possible) ?
«Monsieur, nous savons comment la descente l'être à naitre est possible
Ici, il y a l'union de la mère et du père, la mère est fertile et l'être à naitre est présent
Par l'union de ces trois la descente de l'être à naitre prend place.
Kutūhala,sala Sutta
Vaccha, tout comme le feu brûle avec du carburant, non sans carburant, je déclare qu'il y a une renaissance en lien avec le carburant [Upadana], pas pour celui qui est sans (carburant)
"Mais, maître Gotama, si une flamme est ballotté par le vent et va le long du chemin, qu'est-ce que le maître Gotama déclarent être son carburant ? "
"Vaccha, une flamme qui est ballotté par le vent et va le long du chemin, je déclare qu'elle est alimenté par le vent [l'air]. Car, Vaccha, à ce moment-là, le vent [l'air] est le carburant. "
"Et plus loin, maître Gotama, quand un être est privée de ce corps (mort), mais n'ai pas encore renaît dans un autre corps, qu'est ce que maître Gotama déclare être le carburant? "
"Vaccha, quand un être est privé de ce corps, mais n'est pas encore renaît dans un autre corps, il est alimentée par la soif, je le dis. Car, Vaccha, à ce moment-là, la soif est son carburant. "
Bojjhaṅga) Sila Sutta
Si l'on n'atteint pas la connaissances finales en cette vie ou au moment de la mort, avec la destruction totale des cinq chaînes inférieures, on devient un non retournant (anagami) qui réalise nibbana dans l'intervalle (entre la mort et la future renaissance) [intermédiaire État] (antara parinibbayi)
Mahâtanhâsankhaya Sutta
« Bhikkhus, il y a ces quatre sortes d'aliments pour le maintient des êtres qui sont déjà venus à l'existence (bhuta) et pour le soutien de ceux qui sont (en attente) à naitre (sambhavesi) Quels quatre ? Ce sont : la nourriture physique comme aliment, grossière ou subtile ; le contact comme deuxième ; la volition mentale comme troisième ; et la conscience comme quatrième.
Channovâda Sutta
For one who is dependent there is wavering (calita);
For one who is independent, there is no wavering.
When there is no wavering, there is tranquillity (passaddhi).
When there is tranquillity, there is no inclination (towards craving or existence) (nati).52
When there is no inclination, there is no coming and going (agati,gati).53
When there is no coming and going, there is no passing away and rebirth (cut’upapta).
When there is no passing away and rebirth, there is neither here nor beyond nor in between
the two (na ubhayaa antarena).
—This itself is the end of suffering.
Metta sutta
Visibles ou invisibles, proches ou lointains, nés ou en attente d'une naissance/allant naitre (sambhavesi)
puissent tous les êtres sans exception être heureux.
Samaññaphala Sutta
Ainsi -- au moyen de l'oeil divin, purifié et dépassant l'humain -- il voit des êtres décéder et réapparaître, et il discerne comment ils sont inférieurs et supérieurs, beaux et laids, fortunés et infortunés en accord avec leur kamma. C'est comme s'il y avait un grand édifice sur la place centrale [d'un bourg], et qu'un homme à la bonne vue se tenant sur son sommet voyait des gens entrer ((re)naitre) dans une maison (le corps ou forme), la quitter (mourir), errer (antarabhava/bardo) au long de la rue, et s'asseoir sur la place centrale (dans l’attente d'une nouvelle (re)naissance). L'idée lui viendrait, 'Ces gens sont entrés dans une maison, l'ont quitté, ont marché au long des rues, et se sont assis sur la place centrale.' de la même façon -- son esprit ainsi concentré, purifié, et clair, sans tache, libre de défauts, souple, malléable, solide, et entraîné à l'imperturbabilité -- le moine le dirige et l'oriente vers la connaissance du décès et la réapparition des êtres. Il voit -- au moyen de l'oeil divin, purifiés et dépassant l'humain -- des êtres décéder et réapparaître
() est un ajout de ma part.
Maha Assapura Sutta
Juste comme s'il y avait deux maisons avec des portes et qu'un homme avec une bonne vue se tenant là entre les deux verrait des personnes entrer (naitre) dans les maisons et en sortir (mourir) et errer ça et là (bardo), de même, avec l'oeil divin, qui est purifié et surpasse celui de l'humain, un bhikkhu voit les êtres mourant et réapparaissant, inférieurs et supérieurs, beaux et laids, heureux et malheureux, et il comprend que le passage des êtres dépend de leurs actions.