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jules
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ted a écrit :Au fait :
  • Combien de maîtres zen sont nécessaires pour changer une ampoule électrique ?

    Réponse : Deux. Un maître zen pour changer l’ampoule et un autre pour ne pas la changer.
Pour Nagarjuna il en faut quatre. :)

celle (l'école) du Zen le considère comme son quatorzième patriarche.
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C4%81g%C4%81rjuna
Dumè Antoni

felix a écrit :J'ai parlé comme si je savais de quoi je parlais.
Et ce n'était pas le cas ?
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yves
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Dumè Antoni a écrit :L'enseignement aussi, ça se mérite, dans ces conditions.
personne ne dit le contraire loveeeee
Dumè Antoni a écrit :Et nul n'est tenu d'enseigner à quiconque s'il ne se sent pas respecter
cela fait parti de la parole juste
Dumè Antoni a écrit :par le savoir qu'il a accumulé au cours de son existence et au prix de beaucoup d'efforts
la par contre je suis complètement à l'inverse,2 cas:
-quelqu'un qui se réincarne pour la dernière fois peut enseigner très jeune
-certain font beaucoup d'effort, mais ne pratique pas avec justesse mais comme ils ont fait beaucoup d'effort ça ne les empêche pas de se considérer beaucoup de mérite :???:

c'est justement par ce que beaucoup de gens à qui on "doit" le respect se comporte mal que beaucoup de gens se méfie et ne donne pas leur confiance facilement, il n'y a qu'un équilibre qui se produit
Dumè Antoni a écrit :lequel respect commence par la reconnaissance que l'on — soi-même — ne sait rien (ou pas grand chose) et que l'on ne nous doit rien.
connaissance qui s'incarne dans le maître car c'est une profonde sagesse que de savoir que l'on ne sait rien (non-soi) anjalimetta
Dumè Antoni a écrit :La Compassion Infinie du Bodhisattva n'est pas d'encourager l'exigence des consommateurs, mais le respect
le Bouddha n'enseigne pas le respect du Dhamma, il nous apprend les 4 Nobles Vérités, en les comprenant le respect du Dhamma grandit en chacun de nous love_3

mais on ne peut avoir d'exigence "extérieur" de respect, c'est au maître de savoir si l'élève est prêt pour un enseignement, mais s'il donne du miel à des mouches c'est son erreur pas la faute des mouches FleurDeLotus
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
Dumè Antoni

Yves a écrit :le Bouddha n'enseigne pas le respect du Dhamma, il nous apprend les 4 Nobles Vérités, en les comprenant le respect du Dhamma grandit en chacun de nous love_3
Tu joues un peu sur les mots. Et puis, je n'ai pas parlé du Bouddha mais de la Compassion Infinie du Bodhisattva. Ce n'est pas tout à fait pareil. Si l'on ne respecte pas le Bouddha, son enseignement ne peut nous atteindre (les Trois Joyaux sont indivisibles).
mais on ne peut avoir d'exigence "extérieur" de respect, c'est au maître de savoir si l'élève est prêt pour un enseignement, mais s'il donne du miel à des mouches c'est son erreur pas la faute des mouches
L'enseignement du Dharma est comme un soleil (l'enseignant ou le maître) qui brille (enseigne) dans toutes les directions sans en privilégier aucune. Si l'on est placé au Sud, l'ensoleillement sera maximum, tandis que si l'on est placé au Nord, l'ensoleillement sera faible. Si l'on part du principe que notre place est celle de notre karma, nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous même et non à l'enseignant. Le maître (s'il est authentique) ne commet pas d'erreur.
-quelqu'un qui se réincarne pour la dernière fois peut enseigner très jeune
Ce n'est pas un problème qu'il soit jeune si ce n'est pas un débutant qui joue à l'expert. Mais il devra quand même démontrer qu'il a cette "expérience passée".
certain font beaucoup d'effort, mais ne pratique pas avec justesse mais comme ils ont fait beaucoup d'effort ça ne les empêche pas de se considérer beaucoup de mérite :???:
S'ils pratiquent avec un maître qualifié et compétent, ils ne devraient pas pratiquer de façon erronée. Le problème est que beaucoup s'estiment suffisamment qualifiés pour pouvoir se passer d'un maître. La faute leur revient et ils n'ont de toute façon aucune autorité pour imposer leurs vues (ou pratique) erronées.
felix

Dumè Antoni a écrit :
felix a écrit :J'ai parlé comme si je savais de quoi je parlais.
Et ce n'était pas le cas ?
Je ne suis pas un maître. Seul le maître sait de quoi il parle. J'ai seulement une intuition superficielle de l'éveil. A vrai dire je n'ai jamais douté de mon Kensho attesté par le maître que je fréquente (autant qu'il est possible dans le zen Soto). En retour il faudrait que j'atteste le maître en question. ça viendra.

Le kensho ne te mets pas à l'abri d'une blague de 1er avril ni de parler sans savoir de quoi tu parles.

Ce qui me gène un peu c'est le merchandising notamment les t-shirt à son effigie
Image
un gros bouddha lui en dessous entouré de femme à moitié nues qui reprend la pochette de son livre :
Sex, Sin, and Zen: A Buddhist Exploration of Sex from Celibacy to Polyamory and Everything In Between

Si c'est du second degré... Ok!
Dumè Antoni

felix a écrit :Je ne suis pas un maître. Seul le maître sait de quoi il parle.
Si c'est pour enseigner la posture de zazen, je ne vois pas la difficulté. Mais je ne suis pas un adepte du sôtô et il y a peut-être des subtilités qui m'échappent. Dans le Rinzaï, l'enseignement du sussokan ne nécessite pas qu'on ait eu le kensho.
J'ai seulement une intuition superficielle de l'éveil.
L'intuition superficielle de l'éveil, c'est juste une vue de l'esprit.
A vrai dire je n'ai jamais douté de mon Kensho attesté par le maître que je fréquente (autant qu'il est possible dans le zen Soto).
Tu nous disais que ton maître n'avait pas eu le kensho. Comment pourrait-il attester le tien ?
En retour il faudrait que j'atteste le maître en question. ça viendra.
Je pense que tu es en train de troller sérieusement. Ce que tu racontes n'a aucun sens.
Le kensho ne te mets pas à l'abri d'une blague de 1er avril ni de parler sans savoir de quoi tu parles.
Je peux me faire prendre par une blague du 1er avril (en particulier quand je n'ai pas à l'esprit qu'on est un 1er avril, parce que depuis que je suis à la retraite, tous les jours se ressemblent un peu), mais je sais de quoi je parle quand je parle de kensho. Ce qui n'est pas ton cas, manifestement. Attention, tu recommences à troller et c'est mauvais signe.
un gros bouddha lui en dessous entouré de femme à moitié nues qui reprend la pochette de son livre :
Sex, Sin, and Zen: A Buddhist Exploration of Sex from Celibacy to Polyamory and Everything In Between
As-tu entendu parler de Ikkyu ? Sais-tu qu'il est mort (vers 80 ans) entre les cuisses d'une prostituée et qu'il les fréquentait souvent parce qu'il aimait les femmes ? Ça te gêne ? Ça retire quelque chose à son satori ? En plus d'être un débutant arrogant, tu te comportes comme un ayatollah effarouché. C'est pathétique.
felix

Tu nous disais que ton maître n'avait pas eu le kensho. Comment pourrait-il attester le tien ?
Le mot Kensho est un mot qui n'existe pas dans le soto. Ce qui est attesté dans le Soto c'est l'authenticité d'une pratique.
Si c'est pour enseigner la posture de zazen, je ne vois pas la difficulté. Mais je ne suis pas un adepte du sôtô et il y a peut-être des subtilités qui m'échappent. Dans le Rinzaï, l'enseignement du sussokan ne nécessite pas qu'on ait eu le kensho.
40 ans de pratique ne sont pas de trop pour transmettre la posture juste (Dogen dit que zazen ne s'apprend pas)
tiens là http://science-mystique.fr/wordpress/?p=1361
felix a écrit :As-tu entendu parler de Ikkyu ? Sais-tu qu'il est mort (vers 80 ans) entre les cuisses d'une prostituée et qu'il les fréquentait souvent ? Ça te gêne ? Ça retire quelque chose à son satori ?
non ça ça ne me gêne pas trop.
En plus d'être un débutant arrogant, tu te comportes comme un ayatollah effarouché. C'est pathétique.
Je te remercie pour ce recadrage. Je vais désormais la jouer humble.

J'ai commencé la lecture de Derniers écrits au bord du vide. J'ai vérifié... Il parle bien de Kensho dans le premier Chapitre.
On a ses bouquins à la bibliothèque du dojo comme quoi, malgré ce qu'en disait deshimaru, on n'est vraiment pas sectaire.
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yudo
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Inscription : 04 mars 2007, 10:43

Dans le Zen Sôtô, comme dans le Zen Rinzaï, on ne peut enseigner qu'en ayant eu la permission de le faire, et on n'est un maître que lorsqu'on a reçu la transmission formelle du Dharma.

Point barre.

Cela ne veut pas dire que les personnes qui ont reçu la transmission formelle du Dharma sont nécessairement des personnes éveillées, ayant eu le satori ou autre chose. Cela veut tout simplement dire que la personne n'est pas auto-proclamée. Et l'auto-proclamation comporte plus de dangers que les fausses certifications (je veux dire par là les certifications "achetées" ou de complaisance. Celles-là sont relativement faciles à déceler.

Il y a en France une association qui prétend frauduleusement être l'unique dépositaire mondiale du Zen Sôtô, mais il s'agit d'une tromperie sur la marchandise, d'une fausse représentation. Pratiquement personne au sein de cette association n'a jamais pratiqué réellement Zazen, à moins d'en être sortis. Il suffit pour s'en convaincre d'aller dans un des dojos de cette association : on n'y aura pas cinq minutes de silence consécutives, mais un trop plein de formalismes tous plus insignifiants les uns que les autres.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
ted

felix a écrit : 40 ans de pratique ne sont pas de trop pour enseigner et transmettre la posture juste.
tiens là http://science-mystique.fr/wordpress/?p=1361
Tu remarqueras que mon ami mystique tacle Deshimaru au passage comme n'ayant pas la posture juste.
Félix
Je pense connaitre un peu, pour avoir fréquenté leurs sites, l'équipe qui est derrière ce blog.
Tout d'abord, le blogueur ne tacle pas Deshimaru. C'est exactement le contraire. Il fait remarquer que Deshimaru est cambré comme maître Hida. Qui si je me souviens bien avait fait cette démonstration à Moriheï Ueshiba, le fondateur de l'Aïkido.
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