ted a écrit : ↑24 juillet 2017, 19:59
Pascal OBISPO ?
J'adooooore !
Non. Titi youpi_333
Boubou a écrit : ↑24 juillet 2017, 22:33
Salut,
Heureusement que je n'ai pas entamé cet enseignement par le SMS, ça aurait été ma fuite assurée. Le bachotage, les accumulations de sessions de pratiques, de mantras et les comparaisons livresques à outrance, même avec un goût "dzogchen", m'ont toujours rebuté.
A ce point ? pourquoi aurais-tu fui. Qu'est ce qui te motives. Le dzogchen c'est quoi. As-tu une formalisation quelconque de "pratique".
yves a écrit : ↑24 juillet 2017, 22:58
un poète supersticieux...
tu peux dire de belles choses sans te jeter la tête dans une bouse de vache
la joie ressentie face à la beauté n'est pas une saisie de l'égo
Poète ? Fumeur de dharma music-9db et c'est une joie ressentie face a la beauté et à ce qui est "laid". Tu danses dans un cimetière à ciel ouvert en buvant du champagne en aimant sans retenue et en t'attendrissant devant toute la noirceur du monde. Tu te retournes et sur le chemin tu vois le soleil qui illumine les herbes. Et tu pleures devant tant de douceur comme un soubresaut, un pressentiment de l'enfance. Tu rentres et ton corps te lâche.
En réalité pas de lien entre les deux. La saisie a été ailleurs.
cgigi2 a écrit : ↑24 juillet 2017, 23:05
Bienvenue sur Nangpa, Tititaotao
avec metta
gigi
Merci
axiste a écrit : ↑24 juillet 2017, 23:30
Bonjour et la bienvenue sur le forum Tititaotao
Merci
jules a écrit : ↑25 juillet 2017, 01:49
Je pense que le vainqueur est celui qui malgré l'adversité parvient à rester équanime.
Oui. J'ajouterai équanime et vibrant de tendresse. Gardons un peu de croustillant et de jus.
jules a écrit : ↑25 juillet 2017, 01:49
Je considère personnellement les bouddhistes comme des sortes de guerriers. Leur pratique serait leur arme pour apprendre à affronter les aléas de la vie. Mais c'est vrai que la pratique nous amène à ce genre de questions que tu poses puisque l'une des entreprises du bouddhiste consistera en une sorte de combat contre ce réflexe quasiment inné consistant précisément dans le fait de combattre -mot compris cette fois dans le sens de ne pas accepter la réalité de ce qui est, de ne pas accepter ce qui doit être parce que cela est-.
Je comprends. Et je te rejoins dans le fond. C'est un mot qui ne me parle plus. Parce que je l'ai vécu d'une manière totale jusqu'à le déformer. Avec beaucoup de violence et sans aucune douceur. Et que maintenant, c'est comme une allergie existentielle. A chaque moment "va-t-en guerre", mon corps se rebelle.
jules a écrit : ↑25 juillet 2017, 01:49
D'où l'idée aussi dans le taoïsme que le faible l'emporte sur le fort, car ne pouvant être plus forts que l'adversité sur laquelle nous ne pouvons rien, nous pouvons néanmoins apprendre à sereinement nous soumettre à ses implacables décisions.
Il faut se méfier. Le taoïste est fourbe. Sous sa robe sapientiale il cache une Kalachnikov, deux SIG sauer, quelques couteaux de combat. Sa sérénité face aux implacables décisions de l'adversité ne masque que la lumière radieuse de son caractère impitoyable.
Le taoisme m'a bien appris à être faible. Avant j'avais un esprit guerrier et belliqueux et ça se voyait, maintenant je peux briser un os sans montrer que j'ai fait un quelconque effort et avec beaucoup de tendresse. #jaitoutcomprisdutao #superpratiquantbouddhiste