love_3 love_3Ayya Khema a écrit :Nous réagissons instinctivement en nous attachant aux sensations agréables et en essayant de nous débarrasser ou d'éviter les sensations désagréables. Cette activité, principale préoccupation d'un esprit non entraîné, domine la pensée. Puisque le plaisir ne peut jamais être maintenu, sa recherche nous tient occupés jusqu'au terme de notre vie. C'est la cause nous liant à la renaissance. Plus tôt nous réaliserons qu'il s'agit d'une préoccupation tout à fait futile et apprendrons à l'abandonner ici et maintenant, plus tôt nous pourrons vraiment nous proclamer des pratiquants du Dhamma.
En fait, par notre propre force, nous pouvons obtenir des sensations agréables, telle la joie intérieure. Elle survient quant, consciemment épanouis, nous avons vraiment donné ce que nous avions de mieux. A quoi? A la pratique, à la pratique d'atteindre l'éveil. Quoi d'autre? Il n'y a rien d'autre à faire dans ce monde. Tout le reste est secondaire.
Dans tout ce que nous faisons -peu importe quoi- la seule chose qui compte est comment nous le faisons. Peu importe que nous écrivions un livre ou que nous coupions des carottes. C'est absolument égal. Le monde ne croit pas à cette égalité. Les gens pensent qu'écrire un livre est beaucoup plus important que de préparer quelques légumes. Et pourtant, ce que nous faisons, ne compte pas, Comment nous le faisons voilà l'important.
extrait de "être une île".
deux phrases particulières m'ont frappé :
toute deux montrent tellement bien ce qui se produit en nousAyya Khema a écrit : -par notre propre force, nous pouvons obtenir des sensations agréables
-Le monde ne croit pas à cette égalité.