Méditation guidée : Satipatthana Sutta

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Longchen
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axiste a écrit :
25 février 2018, 00:22
Ce que je comprends quand il est dit:
contempler le corps intérieurement
c'est voir les perceptions, ressentis, sensations, et phénomènes, ...
et contempler le corps extérieurement
veut dire considérer le corps sans le saisir ou s'y attacher.
Il y a juste un corps là, ou: voici un corps. (Et non pas c'est mon bras, mon corps, mon pied…)
Il y a juste une forme.
Ici la formulation m'avait également questionné...

Dans une méditation que j'utilise il est question de considérer ses poumons, et donc peut être "contempler le corps intérieurement" fait aussi référence aux organes internes ?
"Contempler le corps extérieurement" serait éventuellement plus en relation avec l'apparence du corps ?

Ou sinon ainsi tu le dis Axiste, cela a du sens.
Ma foi je ne sais pas trop flower_mid
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davi
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Le but est je pense de parvenir à l'extinction du corps et plus précisément de l'extinction de l'apparition du corps comme étant une entité autonome et substantielle. En contemplant l'intérieur et l'extérieur on a fait le tour. Intérieurement on voit de quoi se compose le corps et on constate la non existence d'une entité corps. En contemplant l'extérieur on comprend comment cet assemblage s'inscrit dans un ensemble plus vaste, en relation. Notamment on peut essayer de regarder où se situerait la frontière entre intérieur et extérieur en soi. Par exemple on peut porter son attention sur la peau pour savoir si c'est cette frontière. On peut aussi porter son attention sur l'air respiré, sur la nourriture et la boisson aussi, d'abord vu comme extérieur, puis vu comme intérieur.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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Longchen
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davi a écrit :
25 février 2018, 10:54
Le but est je pense de parvenir à l'extinction du corps et plus précisément de l'extinction de l'apparition du corps comme étant une entité autonome et substantielle. (...)
C'est ce que je comprends aussi.
On considère que chaque organe est impermanent (sujet au changement), insatisfaisant (sujet au vieillissement et à la détérioration), et impersonnel (la vie d'un organe suit son cours, on n'y peut rien, on ne contrôle rien, l'organe n'est pas "nous").
flower_mid
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axiste
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Merci Davi pour avoir bien circonscrit les choses, c'est bien ainsi que je l'expérimente aussi jap_8
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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