L'éveil

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Dharmadhatu
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Chakyam a écrit :Ch – Des faits ? Des racontars de bonne femme, des légendes que je me félicites de ne pas réifier au point d'en faire des « vérités » - libre à toi ….
:D Sa Sainteté n'a aucun intérêt personnel à raconter ce genre de choses, il a une position bien établie en tant qu'homme de bien et n'a que faire d'une réputation, bonne ou mauvaise. Il n'a aucun attachement à sa position de Dalaï Lama et a toujours remis cette institution tibétaine entre les mains de son peuple.

Mais libre à toi d'accepter ou non ce qu'il dit. Après, si c'est juste parce que tu t'agrippes obsessionnellement à une opinion, je trouve ça assez pauvre comme démarche.
Ch – l'Eveil, supposant un temps de patience pour l'obtenir, n'est pas atteignable Il se vit ici et maintenant, dans le présent de l'action (UJI) et n'est pas rangé sur une étagère dans l'attente qu'on vienne le quérir. Tu devrais me lire avec plus d'attention bien que je me souvienne que tu t'y refusais, ce qui ne t'empêchait pas « d'être en désaccord » !!!
Les caractéristiques de l'Eveil ne s'arrêtent pas à ce que Chakyam en connaît. D'ailleurs, certains signes montrent que ce sont ceux qui en parlent le plus qui en savent le moins... enfin, j'me comprends ! :lol:
Ch – même réponse que précédemment. Quant au reste ! Qu'en ferais-je quand je constate, MOI, ce que tu écris ?
Donc tu n'as pas cette modestie intellectuelle, je m'en doutais un peu !
Ch – Eh oui ! Ma liberté fondamentale s'exerce et mon libre choix également. Je comprends que cela t'étonne bien que çà m'indiffère.
Sauf que ce choix ne repose sur rien d'autre que sur du "j'aime" ou "j'aime pas", tu noteras que ça n'apporte aucun crédit à ta démarche. Mais comme tu le dis, c'est ton choix. Bon courage !
Ch – Même si c'était vrai, je constate que tu ironises sur une maladie mentale ! Et la Compassion Kamarade ?
Si tu veux passer pour une victime, comme l'avait fait en son temps Aldous, ça te regarde. Si tu as vraiment cette maladie mentale, cela explique pas mal de choses et je te prie de bien vouloir m'excuser. Et ceci, sans aucune ironie (à moins que tu me dises où elle se trouve dans mes propos). Ne confondons pas la compassion et une forme de mièvrerie qui ferait accepter tout et n'importe quoi.
Si tu comprends, c'est que tu appréhendes des objets de compréhension, or objet de compréhension est synonyme d'objet de cognition, de conscience, d'esprit ! Donc tu as un esprit ! CQFD.

Ch – Démonstration tronquée qui ne démontre rien, une fois de plus. L'appréhension d'un objet de cognition démontre bien une opération mentale mais aucunement « un esprit » qui est tien si je comprends bien.
Ce qui est souligné n'est vrai que s'il s'agit d'objets d'appréhension de mon esprit. S'il y a opération mentale, il y a forcément esprit. C'est une raison valide de nature. Comme avec la production et l'impermanence. D'ailleurs "mental" vient du latin mens = esprit.
Tu te souviens qu'il n'y a pas d'égo, d'appropriation, de propriété ?... Qu'est-ce qui appartiendrait et à qui ?
C'est drôle, mais à chaque fois tu es à cours d'arguments, tu nous ressers la même pirouette de poser l'ultime comme raison déterminant l'absence d'un phénomène conventionnel, comme celui qui va au pôle Nord avec un anti-moustiques en disant qu'il fonctionne puisqu'il n'y a pas de moustiques ! :lol:
Ca n'empêche pas pour autant l'appréhension d'un objet de cognition mais çà empêche de se prendre la « grosse tête » en la croyant source d'intellection.
ba11 Ah ! Tu as enfin compris que l'ultime n'oblitère aucunement le conventionnel. On avance ! Pour ce qui est de la grosse tête, elle est forcément source d'intellections: il suffit de voir ne serait-ce qu'une infime partie de tes posts pour s'en convaincre.
Lupka a écrit :
Dharmadhatu a écrit :Ton avatar précédent était un monkey et l'actuel est un monk. color_3
Toi ... tu va aller loin dans la vie ! tu vas faire de grandes choses ::mr yellow:: color_3 ::mr yellow::
:lol:

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
chakyam

Dharmadhatu a écrit :
Chakyam a écrit :Ch – Des faits ? Des racontars de bonne femme, des légendes que je me félicites de ne pas réifier au point d'en faire des « vérités » - libre à toi ….
:D Sa Sainteté n'a aucun intérêt personnel à raconter ce genre de choses, il a une position bien établie en tant qu'homme de bien et n'a que faire d'une réputation, bonne ou mauvaise. Il n'a aucun attachement à sa position de Dalaï Lama et a toujours remis cette institution tibétaine entre les mains de son peuple.

Mais libre à toi d'accepter ou non ce qu'il dit. Après, si c'est juste parce que tu t'agrippes obsessionnellement à une opinion, je trouve ça assez pauvre comme démarche.

Réponse inappropriée - invalide
Ch – l'Eveil, supposant un temps de patience pour l'obtenir, n'est pas atteignable Il se vit ici et maintenant, dans le présent de l'action (UJI) et n'est pas rangé sur une étagère dans l'attente qu'on vienne le quérir. Tu devrais me lire avec plus d'attention bien que je me souvienne que tu t'y refusais, ce qui ne t'empêchait pas « d'être en désaccord » !!!
Les caractéristiques de l'Eveil ne s'arrêtent pas à ce que Chakyam en connaît. D'ailleurs, certains signes montrent que ce sont ceux qui en parlent le plus qui en savent le moins... enfin, j'me comprends ! :lol:

Réponse inappropriée - invalide
Ch – même réponse que précédemment. Quant au reste ! Qu'en ferais-je quand je constate, MOI, ce que tu écris ?
Donc tu n'as pas cette modestie intellectuelle, je m'en doutais un peu !

Réponse inappropriée - invalide
Ch – Eh oui ! Ma liberté fondamentale s'exerce et mon libre choix également. Je comprends que cela t'étonne bien que çà m'indiffère.
Sauf que ce choix ne repose sur rien d'autre que sur du "j'aime" ou "j'aime pas", tu noteras que ça n'apporte aucun crédit à ta démarche. Mais comme tu le dis, c'est ton choix. Bon courage !

Réponse inappropriée - invalide
Ch – Même si c'était vrai, je constate que tu ironises sur une maladie mentale ! Et la Compassion Kamarade ?
Si tu veux passer pour une victime, comme l'avait fait en son temps Aldous, ça te regarde. Si tu as vraiment cette maladie mentale, cela explique pas mal de choses et je te prie de bien vouloir m'excuser. Et ceci, sans aucune ironie (à moins que tu me dises où elle se trouve dans mes propos). Ne confondons pas la compassion et une forme de mièvrerie qui ferait accepter tout et n'importe quoi.

Réponse inappropriée - invalide
Si tu comprends, c'est que tu appréhendes des objets de compréhension, or objet de compréhension est synonyme d'objet de cognition, de conscience, d'esprit ! Donc tu as un esprit ! CQFD.

Ch – Démonstration tronquée qui ne démontre rien, une fois de plus. L'appréhension d'un objet de cognition démontre bien une opération mentale mais aucunement « un esprit » qui est tien si je comprends bien.
Ce qui est souligné n'est vrai que s'il s'agit d'objets d'appréhension de mon esprit. S'il y a opération mentale, il y a forcément esprit. C'est une raison valide de nature. Comme avec la production et l'impermanence. D'ailleurs "mental" vient du latin mens = esprit.

Réponse inappropriée - invalide
Tu te souviens qu'il n'y a pas d'égo, d'appropriation, de propriété ?... Qu'est-ce qui appartiendrait et à qui ?
C'est drôle, mais à chaque fois tu es à cours d'arguments, tu nous ressers la même pirouette de poser l'ultime comme raison déterminant l'absence d'un phénomène conventionnel, comme celui qui va au pôle Nord avec un anti-moustiques en disant qu'il fonctionne puisqu'il n'y a pas de moustiques ! :lol:

Réponse inappropriée - invalide
Ca n'empêche pas pour autant l'appréhension d'un objet de cognition mais çà empêche de se prendre la « grosse tête » en la croyant source d'intellection.
ba11 Ah ! Tu as enfin compris que l'ultime n'oblitère aucunement le conventionnel. On avance ! Pour ce qui est de la grosse tête, elle est forcément source d'intellections: il suffit de voir ne serait-ce qu'une infime partie de tes posts pour s'en convaincre.

Réponse inappropriée - invalide

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
chakyam

Michel,

Ce que je connais du tétralemme se résume ainsi :

A
B
A et B
ni A ni B

Ces 4 propositions « épuisent » la totalité des expressions logiques et langagières du réel et en rendent totalement compte. La difficulté réside dans le caractère contradictoire de chacune d'elles prises isolément qui semblent s'opposer aux 3 autres.

La trinité Dogennienne : Shikki, Mu et Ku remplit la même fonction explicative et pose la même difficulté quant au caractère contradictoire qu'elle semble recéler.

Comme souvent (j'allais dire : toujours) c'est l'état d'esprit qui préside à leur utilisation qui va permettre de les comprendre et de les articuler... sans difficulté (??)

A moins d'admettre que le réel prévaut toujours et en tous moments sur les définitions discursives qui servent à le saisir, on ne pourra comprendre des définitions qui semblent contradictoires au niveau du sens commun et habituel. On se dira, en toute bonne foi, que A ne peut être B et que Shikki (le phénomène) ne peut être Mu (non-phénomène).

On entrera alors dans une dialectique de type aristotélicien reposant essentiellement sur les principes de non-contradiction et de tiers exclu (B est exclu de A et A est exclu de B) – C'est un point de vue résultant du choix d'un état d'esprit qui va ou veut personnaliser les objets au sens large du terme, en les réduisant à un seul aspect... mais il ne le sait pas.

Si par contre, pour de multiples raisons qui vont de l'interrogation personnelle la plus basique à des méthodes méditatives élaborées on en vient à reconnaître que le réel, comme une foule, est toujours plus que la somme de ses parties, il sera nécessaire de conclure à l'insuffisance systémique de la méthode précédente qui reposait sur un découpage à l'infini de la réalité qu'il prétendait expliciter, et d'en élaborer une autre.

La totalité ou le réel (asymptotique par définition) ne sera donc plus le problème mais la solution à partir de laquelle les éléments qui la composent seront autant de phares, de moyens habiles aptes à nous en faciliter la compréhension. C'est ainsi que le tétralemme, au lieu d'être incompréhensible au sens commun, démontrera son caractère inclusif ainsi que l'aberration d'une opinion particulière érigée en dogme, ainsi d'ailleurs que la trinité dogennienne dont les termes semblent s'opposer alors qu'à l'instar du tétra... ils demeurent en osmose parfaite... avant qu'une décision, par nature arbitraire, ne vienne la bousculer sans pour autant l'annihiler.

Voilà ce que je peux en dire pour l'instant Michel, sachant que la complémentarité des contraires dans un même temps et un même lieu est le sésame de compréhensibilité du Réel, hormi le Satori qui lui, nous le révèle instantanément en nous révélant à nous-mêmes

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
Subarys

FleurDeLotus jap_8 FleurDeLotus
Dernière modification par Subarys le 14 juillet 2012, 18:29, modifié 1 fois.
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Dharmadhatu
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:D Chakyam, tu pourrais expliquer pourquoi mes réponses ne sont pas appropriées et sont invalides. Et tu pourrais aussi nous donner une réponse appropriée et valide sur le fait que le corps puisse être la cause substantielle de la conscience. Tu pourras ainsi gagner ce débat.

Merci.

FleurDeLotus
Dernière modification par Dharmadhatu le 14 juillet 2012, 19:18, modifié 1 fois.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
chakyam

Dharma....

Il est de notoriété publique que j'ai une tête de linotte comme la mésaventure précédente le démontre et je te prie de bien vouloir me préciser où et quand je soutiens une telle affirmation.

Faute de quoi je serais contraint de conclure qu'il ne s'agit plus seulement de réponse inappropriée mais également de question inappropriée

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
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Dharmadhatu
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chakyam a écrit :Dharma....

Il est de notoriété publique que j'ai une tête de linotte comme la mésaventure précédente le démontre et je te prie de bien vouloir me préciser où et quand je soutiens une telle affirmation.

Faute de quoi je serais contraint de conclure qu'il ne s'agit plus seulement de réponse inappropriée mais également de question inappropriée

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
:D Pourrais-tu s'il te plaît nous expliquer pourquoi chacune de mes réponses est inappropriée et invalide ?

Si tu refuses les renaissances, cela implique que la conscience soit l'effet substantiel du corps, non ? (j'ai déjà évoqué cela plusieurs fois sans que tu le relèves jamais jusqu'à maintenant). Comment est-ce possible que le corps, matériel et de nature non cognitive, soit la cause substantielle de l'esprit qui est immatériel et de nature cognitive ?

FleurDeLotus
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chakyam

Subarys a écrit :FleurDeLotus jap_8 FleurDeLotus
Merci de ton rappel concernant ma réponse à Michel. J'ai rectifié

Dans ce fil que tu as supprimé depuis (pkoi ?) tu spécifiais que chaque réponse devait être faire là où la question avait été émise ! encore faut-il qu'il y ait réponse.

Le 11 Juillet tu précisais :
On retrouve le même problème concernant la renaissance et le kamma : Les gens ne comprennent pas (parce qu’ils ne pratiquent pas en conséquence) ces notions alors ils pensent que c'est faux mais à aucun moment ils ne se remettent en question. Peut être que leur compréhension est limitée ? Oh non ce serait un désastre c'est forcément les autres qui ont tord ! On a déjà préciser que tous les enseignements du Bouddha sont issues d'expériences directe en accord avec la réalités par conséquent que les gens se sortent de la tête l'idée qu'ils vont parfaitement comprendre le kamma ou les renaissances à travers des spéculations, opinions ou théories. Le coussin est obligatoire je sais pour certains et certaines c'est un challenge.

et dans la foulée, je précisai à Dharma :
En effet, je n'ai aucune expérience des Renaissances et je compte sur toi et Subarys qui les soutenez pour m'en expliquer les méandres, à partir de votre vécu bien entendu.

J'ai obtenu une réponse de Dharma qui ne me convient pas, mais au moins c'était une réponse. Je compte donc 1 - que tu répondes sur ce fil et surtout 2 - que TU me répondes ! c'est le moins car dans le cas contraire, que vont devenir mon karma et ma Renaissance dans l'ignorance complète dans laquelle je me complais ? faute d'instructeurs qui savent ....

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
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Dharmadhatu
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:D Je réédite, parce que tu as dû zapper mon post, Chakyam:
Dharmadhatu a écrit :
chakyam a écrit :Dharma....

Il est de notoriété publique que j'ai une tête de linotte comme la mésaventure précédente le démontre et je te prie de bien vouloir me préciser où et quand je soutiens une telle affirmation.

Faute de quoi je serais contraint de conclure qu'il ne s'agit plus seulement de réponse inappropriée mais également de question inappropriée

FleurDeLotus Butterfly_tenryu
:D Pourrais-tu s'il te plaît nous expliquer pourquoi chacune de mes réponses est inappropriée et invalide ?

Si tu refuses les renaissances, cela implique que la conscience soit l'effet substantiel du corps, non ? (j'ai déjà évoqué cela plusieurs fois sans que tu le relèves jamais jusqu'à maintenant). Comment est-ce possible que le corps, matériel et de nature non cognitive, soit la cause substantielle de l'esprit qui est immatériel et de nature cognitive ?

FleurDeLotus
Faute de quoi, je ne pourrai faire autrement que déclarer officiellement ton échec en conclusion de ce débat.

FleurDeLotus
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Subarys

chakyam a écrit :
Subarys a écrit :FleurDeLotus jap_8 FleurDeLotus
Merci de ton rappel concernant ma réponse à Michel. J'ai rectifié

Dans ce fil que tu as supprimé depuis (pkoi ?) tu spécifiais que chaque réponse devait être faire là où la question avait été émise ! encore faut-il qu'il y ait réponse.

Le 11 Juillet tu précisais :
On retrouve le même problème concernant la renaissance et le kamma : Les gens ne comprennent pas (parce qu’ils ne pratiquent pas en conséquence) ces notions alors ils pensent que c'est faux mais à aucun moment ils ne se remettent en question. Peut être que leur compréhension est limitée ? Oh non ce serait un désastre c'est forcément les autres qui ont tord ! On a déjà préciser que tous les enseignements du Bouddha sont issues d'expériences directe en accord avec la réalités par conséquent que les gens se sortent de la tête l'idée qu'ils vont parfaitement comprendre le kamma ou les renaissances à travers des spéculations, opinions ou théories. Le coussin est obligatoire je sais pour certains et certaines c'est un challenge.

et dans la foulée, je précisai à Dharma :
En effet, je n'ai aucune expérience des Renaissances et je compte sur toi et Subarys qui les soutenez pour m'en expliquer les méandres, à partir de votre vécu bien entendu.

J'ai obtenu une réponse de Dharma qui ne me convient pas, mais au moins c'était une réponse. Je compte donc 1 - que tu répondes sur ce fil et surtout 2 - que TU me répondes ! c'est le moins car dans le cas contraire, que vont devenir mon karma et ma Renaissance dans l'ignorance complète dans laquelle je me complais ? faute d'instructeurs qui savent ....

FleurDeLotus Butterfly_tenryu

Bonsoir Chakyam,

J'ai modifié mon message simplement car il était devenu obsolète puisque tu as déplacé le tien. Je l'aurais bien supprimé mais c'était impossible. Par ailleurs, tu as cru bon de le dupliquer (ta réponse à Michel) pour nous faire partager une double dose well, well. Tu as tout à fait le droit de poser toutes les questions que tu veux et j'ai également le droit d'y apporter une réponse ou non. Mon intervention ne résidait pas dans l'obligation d'une réponse (encore heureux) mais surtout dans la bonne section si possible.

En toute honnêteté je n'ai pas vu ta question, une seule journée de non consultation du forum est suffisante pour louper pas mal de messages. Au delà de ça, la trèss grande majorités des Maitres toutes traditions confondues confirment l'existence de la renaissance et du kamma, tu n'as pas du chercher bien loin. Tu auras noté que nombres de tes paires (zen) arrive à la même conclusion que ceux qui donnent une importance plus grande aux textes par conséquent ton excuse de "vieux grimoire" est un non sens.

Je ne suis qu'un simple pratiquant qui néanmoins suis les enseignement du Bouddha avec confiance (saddha) et sincère détermination. Si tu souhaites comprendre le mécanisme de la renaissance je t'invite simplement à mourir pour le monde. Attention pas de bêtise, la mort étant un non évènement et se caractérisant entre autre (à son début) par la fermeture des 5 sens (comme le démontre les multiples témoignages des NDE *), cela tombe bien puisque la méditation enseigné par le Bouddha (Jhana) se caractérise aussi par la fermeture complète mais temporaire (entre autre chose) des 5 sens. C'est ce qui précède l'accession au "royaume du Citta" ou de la non dualité là le kamma (intention, vibration et fuel du Citta) devient aisément discernable et également la renaissance qui en est son corollaire. Autant le dire sans ambages en Jhana on est plus mort (pour le monde) que vivant vu le nombre de facteurs physiques et mentaux qui ont temporairement cessés.

Voici le protocole :


(Les quatre jhanas)

"Tout à fait retiré de la sensualité, retiré des aspects mentaux maladroits, il entre et demeure dans le premier jhâna: ravissement et plaisir nés de la retraite, accompagnés par la pensée dirigée et l'évaluation. Il imprègne et imbibe, inonde et remplit ce corps même avec le ravissement et le plaisir nés de la retraite. C'est comme si un habile baigneur ou apprenti-baigneur versait de la poudre de bain dans un bassin de cuivre et la pétrissait, l'arrosant encore et encore avec de l'eau, de sorte que sa boule de poudre de bain -- saturée, humidifiée, imprégnée au dedans et au dehors -- sans pour autant goutter; de même, le moine imprègne... ce corps même avec le ravissement et le plaisir nés de la retraite. Rien n'est de son corps entier ne reste sans être imprégné par le ravissement et le plaisir nés de la retraite.

"Ceci est un fruit de la vie contemplative, visible ici et maintenant, plus excellent que les précédents et plus sublime.

"Qui plus est, avec la tranquillisation de la pensée dirigée et de l'évaluation, il entre et demeure dans le second jhâna: ravissement et plaisir nés du calme, unification de la conscience libre de la pensée dirigée et de l'évaluation -- assurance intérieure. Il imprègne et imbibe, inonde et remplit ce corps même avec le ravissement et le plaisir nés du calme. Tout comme un lac avec de l'eau de source qui sourd de l'intérieur, n'ayant pas d'afflux de l'est, de l'ouest, du nord, ou du sud, et avec les cieux fournissant des pluies abondantes très souvent, de sorte que la fraîche fontaine d'eau qui sourd de l'intérieur du lac l'imprègnerait et se répandrait dedans, l'inonderait et le remplirait avec des eaux fraîches, aucune partie du lac n'étant pas imprégnée par les eaux fraîches; de même, le moine imprègne... ce corps même avec le ravissement et plaisir nés du calme. Rien de son corps tout entier qui ne soit compénétré par le ravissement et le plaisir nés du calme.

"Ceci aussi, est un fruit de la vie contemplative, visible ici et maintenant, plus excellent que les précédents et plus sublime.

"Et qui plus est, avec l'effacement du ravissement, il reste dans l'équanimité, attentif et pleinement conscient, et physiquement sensible au plaisir. Il entre et demeure dans le troisième jhâna, duquel les Personnes nobles déclarent, 'Equanime et attentif, il a un état agréable.' Il imprègne et imbibe, inonde et remplit ce corps même avec le plaisir qu'il tire du ravissement. C'est comme en un étang de lotus, certains des lotus, nés et croissant dans l'eau, restent immergés dans l'eau et fleurissent sans sortir de l'eau, de sorte qu'ils sont imprégnés et imbibés, inondés et remplis par l'eau fraîche de leur racines à leurs extrémités, et il n'y aurait rien de ces lotus qui ne serait compénétré d'eau fraîche; de même, le moine imprègne... ce corps même avec le plaisir qu'il tire du ravissement. Rien de son corps tout entier qui ne soit compénétré du plaisir qu'il tire du ravissement.

"Ceci aussi, est un fruit de la vie contemplative, visible ici et maintenant, plus excellent que les précédents et plus sublime.

"Et qui plus est, avec l'abandon du plaisir et du stress -- comme avec la précédente disparition de l'euphorie et de l'angoisse -- il entre et demeure dans le quatrième jhâna: pureté de l'équanimité et de l'attention, ni-plaisir ni stress. Il s'assied, imprégnant le corps d'une pure et claire conscience. C'est comme si un homme était assis couvert de la tête aux pieds par un tissu blanc, de sorte qu'il n'y aurait aucune partie de son corps à laquelle le tissu blanc ne s'étendrait pas; de même, le moine s'assied, imprégnant le corps d'un pure et clair citta. Rien de son corps tout entier qui ne soit compénétré d'un pure et clair citta.


Un excellent texte sur le sujet ( je le traduirais plus tard) :
Into the Light

The present moment is the only thing that you ever have. When you die your body and all your concerns, are taken away from you. What were you worried about? Let it all go. Allow your thinking, thinking, thinking, to die. When a person's dead, they are brain dead, there's no brain activity. When a person dies, often in the first moments after death, there is that silence of the mind, before the mind made body can start to name things, and start to conceptualise about what they are experiencing. For the first few seconds or even longer, it's a time of silence, a different type of perception. This is similar to what one can do in one's meditation, let go of that inner chatter, allow it to die, as if you are dying. Many people when they have been close to death have had spiritual experiences. In many traditions, they have experiences of dying to the world and becoming wise afterwards. The experience which Theravāda monks of our tradition have is that when they get into Jhānas, they die to the body and become wise to the nature of the mind.

That experience of allowing every thing to disappear is so similar to the process of dying, that the reflection on dying can very easily be incorporated into the practice which leads into Jhānas. Die to the past and future. Die to the thoughts. Die to the body, and eventually die to the breath. It's as if you take your last breath as you are meditating. In other words your body becomes as still as a corpse, you completely let go of the breathing, and go into the nimitta. It is just like that when a person dies. They go out of their body into the light that is the same as the nimitta.

Really we're talking about an amata state (a deathless state). Amata is a word that is used in Pāli. The word death, marana, is always about the death of the body. The death of the mind is called Parinibbāna, but the death of the body is always marana. The past participle of that is mata, dead or died. But do you know what really doesn't die? If you've contemplated this through deep meditation, you know it is this stream of consciousness. It's that which carries on after death. In that sense, the stream of consciousness is amata, because that is beyond the physical death. It's that which can be reborn in the rūpa realms (material realms) or the arūpa realms (immaterial realms). However, that's not the end of things. I think that word amata was popular in the time of the Buddha because, like most people even today, when they talked about some sort of salvation, it was very much a materialistic idea. It was the idea of going into a state of amata, of deathlessness, where they could 'be' forever and ever and ever, without having to worry about death. Some sort of heaven realm, some sort of eternity realm. Perhaps the way the Buddha used the word amata was taking it from common usage and giving it a different meaning. But from experience, what doesn't die is the stream of consciousness, the mano viññana or mind consciousness. In Jhānas you can actually know what mind consciousness really is as an experience.

In the Jhānas it is as if the body has died along with all the conceptions of the world, all feelings, everything that is concerned with the world and the body. So really the Jhānas are death-like states, in the sense that the body has gone, it has disappeared. The worlds of the past and future have gone, they have disappeared. All your possessions have gone, they have disappeared. All your thoughts have gone, they have disappeared, along with all the struggling and doing. The coming and going, has gone, they have disappeared. Can you understand me? Can you understand what the word 'death' means? It means transcending this body. It is letting go of the body. The problem is of course, that most people when they die go and get born again, and then they have to die all over again. They keep on doing that because they don't fully die to the world, they die a little bit, but they still want to experience some more.
*
L’étude moderne de la NDE commence dans les années 1970, aux Etats-Unis. Des chercheurs – les psychiatres Raymond Moody et Bruce Greyson, le psychosociologue Kenneth Ring, les cardiologues Michael Sabom et Fred Schoonmaker – réalisent que des millions de personnes ont vécu cette expérience limite, qu’elle a visiblement bouleversé leur existence, mais qu’il n’en est question nulle part, ni en médecine ni en sciences humaines.
Dire l’indicible

Difficulté majeure : le statut des mots. D’un côté, les rescapés ayant vécu une NDE (experiencers, en anglais) commencent généralement par proclamer qu’il n’existe aucun mot pour décrire ce qu’ils ont vécu. Ils devraient donc se taire. Mais leur besoin de témoigner les en empêche et ils parlent, ô combien ! Mais comment dire l’indicible ? « Je suis entrée dans une lumière plus puissante qu’un million de soleils, mais qui ne brûlait pas » ; « J’ai connu un orgasme un million de fois plus érotique que ce que j’avais connu auparavant, mais qui n’était pas sexuel » ; « Je me trouvais après ma mort, mais ça n’était pas après car j’étais hors du temps. »
Bonne mort.

FleurDeLotus jap_8 FleurDeLotus
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