existence a écrit :Là tu tombes dans le nihilisme à la Nagarjuna.chakyam a écrit :Au contraire, l'impermanence est le résultat de la causalité continue dans la continuité des instants. Par exemple, une bille qui roule, le fait que sa position soit impermanence ne remet pas en question la continuité de sa trajectoire.
Impossibilité logique. Non seulement celui ou celle qui pourrait en bénéficier est lui-même soumis à l'impermanence et change d'instant en instant. La continuité des instants n'est quel le résultat d'une cogitation mémorielle de celui ou celle qui s'y livre à l'instar de la bille qui roule, succession de point dans l'espace tout comme la juxtaposition d'images fixes donnant l'illusion du mouvement mais ne le produisant pas.
Ce n'est pas parce que la forme de son discours "semble" négative que Nagarjuna est nihiliste. En l'espèce je me dois d'être en accord avec Dharma... même si nos divergences demeurent sur l'interprétation du Tétralemme.
Je pense que c'est plus subtile que ça, que d'une certaine façon, il ne peut pas en être autrement qu'il y a une forme de rétribution sociale dans une certaine mesure. Mais cette rétribution n'est pas nécessairement juste, proportionnée et peu être complètement absente.Oui et non, parce qu'on peut rendre le karma juste réel par la pression sociale, la récompense et la punition infligée à autrui. En d'autres termes, le social peut créer une sorte de karma supplémentaire.
Inutile de postuler les renaissances et le karma pour la justice sociale. Le militantisme, la mobilisation et éventuellement la révolution sociale y suffiront sans ajouter quoique ce soit de supplémentaire et d'hypothétique
Cette partie de l'échange me semble stérile car quelque soit la pression sociale c'est, pour la constitution d'un karma (!!!) la répercussion qu'elle aura sur notre sensibilité qui importe
Je pensais à des maitres bouddhistes tibétains, mais il me semble que le karma fait partie du dogme pour la plupart des bouddhismes.Ben si, c'est le raisonnement de beaucoup de maitres bouddhistes, comme quoi le karma, c'est ce qui justifierait la moralité. Un peu comme le paradis et l'enfer dans les monothéismes.
Maitres bouddhistes d'obédience tibétaine assurément. Il est d'ailleurs révélateur que tu exprimes l'enfer et le paradis monothéistes.
Dans la mesure où le bouddhisme met essentiellement l'accent sur NOTRE propre expérience (soyez à vous-mêmes votre propre île) je ne pense pas qu'il y ai le moindre dogme dans la pratique du bouddhisme. Comme me semble t-il l'a rappelé Yudo sur le fil "Dharma light... ceux qui pratiquent le zen ne s'excitent guère sur le karma ou/les renaissances... leur présent ici et maintenant est largement rempli et suffisant.