C'est comme parler du goût du chocolat: on s'attend tous à ce que celui qui pose la question de savoir ce que c'est le goute à un moment ou à un autre. Après, il peut se pencher sur les différentes descriptions qu'on en donne si ça lui est utile pour travailler le chocolat (à quelle température il fond ou je ne sais quoi d'autre).
A la recherche du non-né
- Dharmadhatu
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C'est comme parler du goût du chocolat: on s'attend tous à ce que celui qui pose la question de savoir ce que c'est le goute à un moment ou à un autre. Après, il peut se pencher sur les différentes descriptions qu'on en donne si ça lui est utile pour travailler le chocolat (à quelle température il fond ou je ne sais quoi d'autre).
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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boudiiii !
Dharmadhatu a écrit : Alors on peut en avoir une sensation, quand on pense à une situation où quelqu'un nous critique en public, ou quand on nous complimente à tarbasse. Mais cette sensation, là, pas loin du cœur, elle est associée à quoi ?
mediter sur cette sensation de brûlure jusqu'à faire un avec (et la dissoudre si on peut) ;chercher à l'associer à une pensée est déjà s'éloigner de la cible , à mon avis .
Edit : je dis ça dans le fil "à la recherche du non-né" évidemment , et pas dans le fil "techniques de vipassana ou méditation analytique"
- Dharmadhatu
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boudiiii ! a écrit :Dharmadhatu a écrit : Alors on peut en avoir une sensation, quand on pense à une situation où quelqu'un nous critique en public, ou quand on nous complimente à tarbasse. Mais cette sensation, là, pas loin du cœur, elle est associée à quoi ?![]()
mediter sur cette sensation de brûlure jusqu'à faire un avec (et la dissoudre si on peut) ;chercher à l'associer à une pensée est déjà s'éloigner de la cible , à mon avis .
Seule la pensée peut permettre de savoir où regarder. La preuve: sans elle tu croies que l'ego est cette sensation de brûlure, comme certains scientifiques qui croient que la conscience n'est que le déplacement des ondes électrochimiques du cerveau. C'est bien dommage de confondre une chose et son symptôme parce qu'on pourra méditer encore et encore à ne faire qu'un avec la brûlure pour l'étouffer, mais ça ne fait que l'étouffer (parce qu'on croit étouffer l'ego alors qu'on n'étouffe qu'une sensation liée à l'ego le plus manifeste), ça ne l'éteint pas définitivement; seule une sagesse du non-soi le peut. Et encore pas n'importe laquelle, une sagesse qui réalise le non-soi le plus subtil et inné.
Imaginons que quelqu'un pratique les Tantras sans comprendre ce qu'est le non-soi et qu'il pratique seulement quand il n'a pas cette sensation de brûlure, ça donne du n'importe nawak. Pourquoi ? Parce que cette sensation de brûlure n'est qu'un symptôme d'une montée d'ego manifeste, mais ça ne veut pas dire qu'on n'a plus d'ego quand cette sensation n'est pas là. On n'a simplement plus d'ego manifeste. Si quelqu'un pratique par exemple les Tantras ainsi, ça ne fera que renforcer son ego parce que celui-ci se mêlera allègrement et sans même en avoir l'air à l'identité du Yidam et transformera le remède en poison.
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- Dharmadhatu
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boudiiii ! a écrit :là tu penses trop ou tu penses à ma place
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boudiiii !
cette sensation de brûlure au coeur est le noeud du probleme si je puis dire : tout le reste en découle , c'est à dire notre ego , et les pensées qui s'y lient . Le voir est déjà une étape importante vers ... la libération . love2
- Dharmadhatu
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boudiiii ! a écrit :cette sensation de brûlure au coeur est le noeud du probleme si je puis dire : tout le reste en découle , c'est à dire notre ego , et les pensées qui s'y lient . Le voir est déjà une étape importante vers ... la libération . love2
Rien n'est plus opposé à l'enseignement du Bouddha.
Alors en effet, beaucoup ont institué une voie vers une libération, un Dharma. Mais le Buddhadharma n'est pas n'importe quel Dharma. Et la libération proposée par le Bouddha est celle de la souffrance et de ses causes (dont l'ignorance affligée).
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- Dharmadhatu
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boudiiii ! a écrit :encore une fois, tu penses pour moi : mais c'est bien , j'aime ça
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boudiiii !
on ne peut jamais savoir ce qui se passe dans la chambre à coucher de sa voisine : on ne peut que l'imaginer .
Autant la voisine pense à son voisin pendant qu'elle honore son mari
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