La joie s'efface à partir du 2ieme jhana de la forme pure. Le bonheur s'efface au jhana suivant. Au 4ieme jhana, il n'y a que l'équanimité, une sérénité pure. Et je pense que ça reste comme ça pour les jhanas du sans forme mais bon je n'en suis pas sûr.ted a écrit :Ah Ah Ah !!! ba11 <<metta>>Robi a écrit : D'un coup d'œil je vois qu'il n'y a pas une seule fois le mot amour, si bien que je peux te répondre de suite. Non ce n'est pas ça.
Je te rassure, on baigne dans la joie et la perception d'une présence chaleureuse depuis à peu près le premier jhana.
Un enseignement de Brad Warner sur l'Eveil
De toute façon, Robi ne veut pas de la joie, mais de l'amour...Upekkhā a écrit : La joie s'efface à partir du 2ieme jhana de la forme pure. Le bonheur s'efface au jhana suivant. Au 4ieme jhana, il n'y a que l'équanimité, une sérénité pure. Et je pense que ça reste comme ça pour les jhanas du sans forme mais bon je n'en suis pas sûr.
Non non, de la joie aussi:ted a écrit :De toute façon, Robi ne veut pas de la joie, mais de l'amour...Upekkhā a écrit : La joie s'efface à partir du 2ieme jhana de la forme pure. Le bonheur s'efface au jhana suivant. Au 4ieme jhana, il n'y a que l'équanimité, une sérénité pure. Et je pense que ça reste comme ça pour les jhanas du sans forme mais bon je n'en suis pas sûr.
"Je vous ai dit tout ceci afin que votre joie soit parfaite" (dixit Jésus; je ne sais plus dans quel évangile...)
En plus, ils nous ont envoyé un débutant...Robi a écrit : (dixit Jésus; je ne sais plus dans quel évangile...)
Comme dans le zen: c'est la meilleure place. (Les derniers seront les premiers. Je ne sais plus non plus dans quel chapitre )ted a écrit :En plus, ils nous ont envoyé un débutant...Robi a écrit : (dixit Jésus; je ne sais plus dans quel évangile...)
La concentration et l'abandon (à Dieu ou à ce que l'on veut) ne sont pas incompatibles avec le samadhi à mon avis. Maître Eckhart, dont nul ne dira qu'il n'était pas chrétien, disait (en gros) que le rapport à Dieu était comparable à la soif, qui jamais ne quittait l'esprit de l'assoiffé, même si par ailleurs celui-ci pouvait penser à tout autre chose. Son disciple Suso entrait régulièrement en extase (contrairement à Eckhart qui n'éprouvait aucun intérêt pour cette expérience). Cette attitude est de la concentration pour le Zen (ce ne sera pas Dieu ou la soif, mais ce sera sur le "doute" que sera porté l'attention "inconsciente"), car le pratiquant ne cesse de mobiliser son attention sur cet objet, que ce soit consciemment ou inconsciemment, et cette concentration est ce qui précède le kensho (sans l'atteindre). Donc je pense qu'il existe un samadhi par l'abandon ou du lâcher prise, parce qu'il est impossible à la pensée de garder indéfiniment l'objet (de la concentration) dans la conscience. Cette concentration continue d'agir dans l'inconscient, car la concentration samadhique n'est pas qu'un acte mental ; il faut aussi une intention, voire une certaine "attirance". Ce n'est pas pour rien que les images (icônes ou statues) sont souvent prises comme objets de concentration, parce qu'il y a une sorte de rapport charnel plus facile dans les représentations visuelles que dans les représentations intellectuelles (comme le doute). Donc pour moi, l'extase chrétienne est un samadhi. Pour avoir vécu des expériences similaires avec Amitabha, expériences d'une profonde extase avec érection, je pense que c'était du niveau de l'amour d'une Ste Thérèse de Lisieux pour le Christ. En tout cas, pour ce qui m'a été donné à lire (et j'en ai lu pas mal, crois-moi) des expériences samadhiques ou extatique (c'est la même chose) des grands mystiques, qu'ils soient chrétiens ou musulmans, on retrouve une constante avec des expériences de samadhi dans les religions monothéistes telles que l'Hindouisme ou le Bouddhisme. Et je le rappelle, c'est à cause de cette constante (samadhi ou extase ou transe) que le new age, voire des lettrés spécialistes des religions, on fait l'amalgame en considérant que toutes les religions se valaient. Ce qui est bien entendu une grossière erreur pour ce qui concerne le Bouddhisme.Robi a écrit :C'est certainement encore moins une expérience chrétienne ou musulmane. Tout simplement parce que samadhi n'est pas dans le langage chrétien ou musulman. Le mot concentration ne sied pas dans une expérience spirituelle chrétienne (pour ne pas parler de musulmane), car c'est toujours un abandon (à Dieu), un lâcher-prise; et non une maîtrise de la concentration.
Alors de grâce, ne mélangez pas tout.
Ben c'est exactement l'erreur que tu fais. Tu mets un descriptif derrière le mot samadhi, or l'expérience spirituelle chrétienne c'est de l'ordre de l'intime, de l'inéfable, ça n'entre pas dans un cadre comme tu voudrais le faire avec le mot samadhi (mot qui ne véhicule aucune notion clef de l'expérience chrétienne comme communion, union, joie, amour, miséricorde, etc...).Dumè Antoni a écrit :Et je le rappelle, c'est à cause de cette constante (samadhi ou extase ou transe) que le new age, voire des lettrés spécialistes des religions, on fait l'amalgame en considérant que toutes les religions se valaient. Ce qui est bien entendu une grossière erreur pour ce qui concerne le Bouddhisme.
Dernière modification par Robi le 03 avril 2016, 18:10, modifié 1 fois.
Je veux bien le croire, si tu l'affirmes. Auquel cas, je te prie de bien vouloir m'excuser d'avoir fait de l'extase des chrétiens l'équivalent du samadhi (et donc un amalgame regrettable). Ce serait intéressant que tu ouvres un fil, je pense, dans la section "salon de thé" parce que le Christianisme n'est pas du Bouddhisme, où tu pourrais nous expliquer la différence entre le samadhi et l'extase des chrétiens. Ceci permettrait, par la même occasion, de redonner au présent fil une couleur plus zeniste.Robi a écrit :Ben c'est exactement l'erreur que tu fais.
100% d'accord avec toi Dumè.Dumè Antoni a écrit : En tout cas, pour ce qui m'a été donné à lire (et j'en ai lu pas mal, crois-moi) des expériences samadhiques ou extatique (c'est la même chose) des grands mystiques, qu'ils soient chrétiens ou musulmans, on retrouve une constante avec des expériences de samadhi dans les religions monothéistes telles que l'Hindouisme ou le Bouddhisme.
C'est peut-être le cas avec l'hindouisme où il a une sorte d'union avec Brahman. Cela ne peut être le cas dans le bouddhisme où il n'y a aucune union avec quoique ce soit. Réaliser la vacuité, ce n'est pas faire l'expérience de l'union ou de la communion avec Dieu.ted a écrit :100% d'accord avec toi Dumè.Dumè Antoni a écrit : En tout cas, pour ce qui m'a été donné à lire (et j'en ai lu pas mal, crois-moi) des expériences samadhiques ou extatique (c'est la même chose) des grands mystiques, qu'ils soient chrétiens ou musulmans, on retrouve une constante avec des expériences de samadhi dans les religions monothéistes telles que l'Hindouisme ou le Bouddhisme.
Je rappelle que dans les monothéismes il y a Dieu qui est une notion qui n'existe pas dans le bouddhisme. Ce qui fait que les expériences spirituelles du bouddhisme et du christianisme (et des monothéismes) ne peuvent renvoyer à la même chose.
Dernière modification par Robi le 03 avril 2016, 19:32, modifié 1 fois.