c'est vrai, et même pour la suite,davi a écrit :La foi est un facteur mental positif. Grâce à lui nous nous engageons dans la pratique.
en tout cas j'ai remarqué que dès que la foi s'attenue, la pratique aussi...
c'est vrai, et même pour la suite,davi a écrit :La foi est un facteur mental positif. Grâce à lui nous nous engageons dans la pratique.
Tout à fait.Compagnon a écrit :Donc par la vérification objective en moi même, la crédibilité du dharma s'est accrue pour moi et ma confiance en lui aussi, logiquement.
Dans le concret, le pratique, le vérifiable au quotidien. Vous saisissez ?
bouddha.ch a écrit :Alors pour devenir un bon(ze) et vrai bouddhiste, est-il absolument impératif de se déplacer jusqu'en Asie? Faut-il suivre des initiations et combien ? Faut-il réellement adhérer à un centre dont le monastère-racine se trouve en Inde, Birmanie, Thaïlande, Tibet, Ladakh ou Japon ? Faut-il enfin se convertir ou non ?
Je crois, ici, avec le flot d’illusions véhiculées entre autres par les Christianisme, Judaïsme, Islam ou tout autre mouvement spirituel non théiste - en tant que phénomène " religieux " - qu'une confusion s'est instaurée entre les notions de Foi, Croyance et Religion.
(...)
Être bouddhiste ne veut pas dire forcément être né birman, cambodgien, chinois, coréen, japonais, laotien, sri-lankais, thaïlandais, vietnamien etc. ou même et surtout, selon l’actuel engouement, tibétain. On ne le devient pas non plus parce que l'on s'est adonné à l'étude du pâli, du sanscrit, du tibétain ou du japonais, en atteignant un niveau d'érudition, certes louable.
On ne le devient pas, non plus, suite à des fréquents séjours en Extrême-Orient; on ne le devient pas à force de multiples initiations, séminaires, retraites auxquels on s'est adonné, non sans quelques souffrances, courbatures, dépaysements exotiques en prime, monnaies sonnantes et trébuchantes, offrandes en tous genres, etc.
Le savoir empirique et l'érudition n'apportent pas forcément les niveaux de conscience spirituels attendus ou escomptés que seule peut apporter la Connaissance basée sur l'Expérience consciente. Ne réfléchissez pas sur les doctrines bouddhiques, sur les multiples niveaux de réalisations, nous ne feriez qu'introduire la confusion dans votre mental déjà envahi de doutes.
Vous n'avez pas à comparer votre état à celui d'une échelle des valeurs que vous trouveriez soi-disant dans un grimoire miraculeux. Ce qui est important, c'est la connaissance de vous-mêmes que vous allez acquérir afin qu'aucun état du corps ou du mental ne vous soit plus étranger et ne vous maintienne plus dans l'ignorance.
On est bouddhiste par la justesse de ses pensées, paroles, actes petits et grands, dans un quotidien courant, souvent d’une ordinarité banalement effarante et surprenante, où les mots clés restent Voir et Comprendre.
C'est vrai Yves. L'article de bouddha.ch me semble très pertinent : http://www.bouddha.ch/conversion.htmyves a écrit : ba11 ça m'a touché et j'ai senti une "montée" de metta en lisant
Ce que je ne comprends pas très bien, c'est cette expression "le bouddhisme du Bouddha".Shôgen a écrit : Nous ne revendiquons pas d'école au sens rituel comme culturel du terme.(cf présentation de Shôgen sur ce sîte même.) Nous ne nous réclamons que du Bouddhisme du Bouddha, dans son application par l'esprit Ordinaire Occidental dont nous disposons. ba11
donc, une lignée Chan, Mahayaniste. Votre courant est donc plus proche du Zen que du bouddhisme ancien ou du Vajrayana. Est-ce que je me trompe ?"l'école Tchao Tchéou / Zhao-Zhou / Jôshu (778‑897) dans le sens où Nanquan /Nansen, maître ch'an de l'école du Sud définit: " l'Esprit ou conscience ordinaire est la Voie " Heijôshin kore do - " La Voie est au-delà des catégories du savoir et de l'ignorance. Le savoir est aveuglement, l'ignorance est manque de discernement "(Vénérable Shinjin.)