FAQ : Tout ce qu'un débutant doit savoir

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Circé
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hé, Ted, c'est toi qui a posé la question, non?
ted

Circé a écrit :
11 avril 2017, 19:26
hé, Ted, c'est toi qui a posé la question, non?
Oui et non... Ce fil a vocation d'être une FAQ pour les débutants (Frequently Asked Questions... je ne t'apprends rien... loveeeee )...
Donc, on retrouve Shoshin , l'esprit du débutant cher à Shunryu Suzuki... et on pose les questions que les débutants posent d'habitude. En espérant que les réponses leurs seront profitables.
Enfin... c'est une proposition... si vous êtes d'accord bien sur...
FleurDeLotus flower_left flower_mid
Compagnon

Ah bah faut que tu expliques au début ta démarche parce que sinon on comprends pas forcément tout l'arrière plan que tu y mets, c'est évident pour toi mais pas forcément pour les autres.
ted

:oops: Heuh... je l'ai dit dans le premier post... :roll: Bon, désolé si c'était pas clair...
Mais la question de Circé vaut bien une explication en soi. J'aime bien...
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Circé
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Petit malentendu en efffet. Je croyais que Ted posait la question.
Ma réponse: extérieur ou intérieur, je crois qu'il faut un endroit où on se sente en sécurité.Un endroit où on puisse être totalement détendu.
Ensuite, être sûr de ne pas être dérangé( téléphone, enfants, etc)
Le "mieux" c'est d'avoir un espace dédié, même avec peu de place on peut se faire un petit coin tranquille où méditer, avec une statuette ou une image, une bougie, etc.
J'aime bien aussi faire une préparation: j'allume la bougie, j'installe mon petit tabouret de méditation, je m'assied, je m'étire, je regarde Bouddha qui me sourit, quelques instants pour se mettre dans l'ambiance.
Voili Voilà ma réponse à la question.
fenrir

Ce qui est intéressant avec la méditation en extérieur, c'est qu'elle permet de travailler sur l'accueil des sons du monde. Le bruit du vent par exemple, ou le chant des oiseaux, mais aussi des choses qui ne sont pas sonores : la lumière qui change... On ne retrouve pas le même calme et la même sérénité qu'en méditant dans un espace consacré à cela, mais on développe une certaine facilité à transposer des états méditatifs dans des situations plus mondaines.

Car on peut pratiquer en toutes circonstances, en conduisant sa voiture, en travaillant, en parlant avec des gens ; une pratique trop ritualisée nous fait courir le risque de n'être calme et ouvert que dans des circonstances très précises. Alors bien sûr, ces circonstances sont bonnes à réunir pour expérimenter une certaine qualité et intensité dans la pratique, mais je pense qu'il est judicieux de ne pas s'y limiter.
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axiste
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Au tout début, je trouve que c'est plus facile de méditer en groupe, dans un Sangha. Puis avec le temps, cela se transpose dans notre vie et l'on médite seul(e) plus facilement; cela imprègne peu à peu tous les moments que l'on vit, ce qui renforce et donne du sens à la pratique car les effets deviennent perceptibles. Finalement la pratique change tout, elle s'immisce partout au quotidien, et chaque instant- extérieur et intérieur- est une occasion de pratique.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Compagnon

fenrir a écrit :
12 avril 2017, 16:16
Ce qui est intéressant avec la méditation en extérieur, c'est qu'elle permet de travailler sur l'accueil des sons du monde. Le bruit du vent par exemple, ou le chant des oiseaux, mais aussi des choses qui ne sont pas sonores : la lumière qui change... On ne retrouve pas le même calme et la même sérénité qu'en méditant dans un espace consacré à cela, mais on développe une certaine facilité à transposer des états méditatifs dans des situations plus mondaines.

Car on peut pratiquer en toutes circonstances, en conduisant sa voiture, en travaillant, en parlant avec des gens ; une pratique trop ritualisée nous fait courir le risque de n'être calme et ouvert que dans des circonstances très précises. Alors bien sûr, ces circonstances sont bonnes à réunir pour expérimenter une certaine qualité et intensité dans la pratique, mais je pense qu'il est judicieux de ne pas s'y limiter.
Même si je n'ai pas encore vraiment pratiqué en extérieur, je suis tout à fait d'accord avec les 2 premières lignes
Les 2 suivantes je ne sais pas faute d'expérience.

Quand à pratiquer en toute circonstances j'ai ouvert il y a peu un topic ou justement Thich Nhat Hanh explique que l'on peut transformer chaque acte du quotidien en méditation, développer la pleine conscience de l'ici et du maintenant en toute circonstance. Et ce même dans les activités en apparence les plus triviales ou surprenantes, comme faire sa toilette, aller aux WC, etc...

D'ailleurs Fenrir ceci devrait vous parler :

Instructions au cuisinier zen

De tout temps, le zen a exercé une véritable fascination par sa simplicité. «Vous n'avez besoin ni d'encens, ni de prières, ni d'invocation du nom du Bouddha, ni de confession, ni d'Écritures saintes ; asseyez-vous et faites zazen», écrit Dôgen en 1231, et il n'a cessé de répéter toute sa vie : «Le zen, c'est simplement s'asseoir, sans penser, en oubliant le corps et l'esprit. Abandonnez corps et esprit et installez-vous en plein bouddhisme en pratiquant avec les autres, sans a priori, et alors vous atteindrez immédiatement la voie.»
Pourquoi ne pas le prendre au mot ? Installons-nous dans la cuisine et devenons cuisinier zen l'espace de vingt-quatre heures en suivant ses instructions.


Tout acte de la vie quotidienne fait dans la pleine conscience devient méditation.

"Quand tu manges, contente toi de manger, quand tu marches, contente toi de marcher" conseillait le Bouddha Shakyamuni.
ted

Est-ce que dans le bouddhisme, il y a grossièrement deux voies :
  • Une Voie qui considère que le samsara est un monceau de souffrances auxquelles il faut mettre fin au plus vite, tout en transmettant la méthode de cessation aux autres ?
    Dans cette voie, le départ du samsara doit se faire sans attendre. On prendra quand même le temps d'expliquer la méthode aux autres.
  • Et une autre Voie qui considère que le samsara est un monceau de souffrances, mais qu'il peut-être supportable, à condition de comprendre sa nature réelle, de ne pas tomber dans ses pièges et surtout d'aider les autres, jusqu'au dernier, à éviter les pièges et à s'en sortir ?
    Dans cette voie, le départ du samsara est différé pour un temps indéterminé.

Donc, celui qui aime le parfum des fleurs, aura choisi la deuxième voie. Il n'est pas dupe du parfum des fleurs. Il le respire simplement en attendant que les autres soient libérés... :)

Si je dis une bêtise, dites le moi... ::mr yellow::
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Circé
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je suis pour la 2 ème voie. Mais vous avez dû vous en apercevoir.
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