Macron

Compagnon

Non justement, je ne généralise pas. Mais croire que je le fais donne du poids à ta critique. Prêter aux autres des vues qu'ils n'ont pas en déformant leur pensée pour pouvoir soutenir une critique qui permet l'expression du soi. Mais bon... pour savoir précisément ce que j'ai en tête ou pas il faudrait que tu puisses y entrer. Tu n'auras donc jamais la preuve irréfutable tu évalues mal.

Concernant la dernière phrase entièrement d'accord. C'est préférable. D'autant que tu appliques a ma personne très exactement tout ce que tu me reproches d'appliquer à Poutou. La partialité que tu me prêtes est aussi toute autant présente chez toi. En tout cas c'est ce que je vois moi, normalement la prudence m'incite à ne pas être sûre de cette vue à 100% mais... je la crois assez correcte.

Néanmoins j'admets être partial, je ne m'en cache pas. Je l'ai dis plus haut. J'ai sans doute tort. Et si besoin, effaçons tous les posts que j'ai écris qui te déplaisent , qu'en penses tu ? (moi cela ne me dérange pas si cela peut te faire plaisir).Je n'ai jamais prétendu être un saint ou être parfait. La vérité est sans doute entre nos deux points de vues. Néanmoins en ce qui me concerne je ne jette aucune opprobre sur toi. Pour la bonne et simple raison qu,'a mes yeux nous ne sommes en rien différents. Te condamner reviendrait à me condamner. Ce que je dis ci-dessus n'est qu'un constat, une observation basée sur ce qui est écrit.

Le Bouddha a conseillé de ne pas porter de jugement sur son prochain, tout comme Jésus cet autre grand sage, ils étaient assez lucides pour savoir qu'autre travers du jugement l'on prêtait en général assez souvent aux autres les défauts que l'on avait soi-même en abondance sans vouloir le reconnaître. Pour le Bouddha je crois, dans le jugement du prochain il y a l'expression du "soi". Le "l'illusion du soi" se renforce, l'ego se flatte en disant : toi tu es comme çi (mal), sous entendu, moi je ne mange pas de ce pain là, au que non ! (je te suis supérieur).

je suis choqué par ton attitude et je vois bien dans ta réponse que tu ne comprends pas de quoi je parle, je vais cesser de t'ennuyer sur ce fil

Je/ton/je/ta/tu/je/je/t'...

Quelle quantité de "soi" y a t-il rien que dans cette réponse ?
Choqué ? Qui est choqué ? Cherche et trouve (si tu le peux) ce qui est choqué en toi, explore lentement tout ton corps et essai de trouver un quelconque point d'origine à cette indignation. Dis moi si tu trouves. Qui est choqué si ce n'est ton "toi". Et nous savons tous ce qu'il en est du "soi/toi". Ce que je vois de mon coté c'est que tu as réagis sous le coup d'une émotion perturbatrice générée par une impression d'agression de ton "soi". Tu t'es sentis "agressé", ou du moi ton "soi" c'est senti agressé. D'ou génération d'une émotion puissante et d'un besoin de dire des paroles dure de jugement en retour, rendre coup pour coup. Un attachement aux vues de Mr Poutou aussi et à tes propres vues sur Mr Poutou. Et sur moi.

Moi c'est ce je vois. Et contrairement à ce que tu crois je comprends parfaitement bien ce dont tu parles, chacun de tes mots. Tu as pris parti entièrement pour les vues de Mr Poutou en cette situation en refusant de le voir. Pas un mot en faveur des forces de l'ordre, aucune pondération, ni compréhension. Torts à sens unique.
De mon coté j'admets une attitude partiale.
Je trouve dommage l'attitude de Mr Poutou. J'ignore ce qu'il a vécu lui même, soit des agressions directes, soit indirectes venant des forces de l'ordre, de certains membres des forces de l'ordre, il a donc réagis par la violence, verbale. Des paroles irréfléchies, blessantes. Violence contre violence. Cycle de souffrance.

Donc en effet il est sage que ce cycle ne soit plus alimenté entre nous. Ce n'est bénéfique ni pour toi ni pour moi.

Quand je dis que les paroles de Mr Poutou sont très dommageable... si il ne les avait pas prononcé nous n'aurions pas eu cette conversation ... pénible. Si ses paroles contenaient de la compassion, de la pondération, elle n'auraient pas eu cet effet là. Elles ont suscité trouble et division, et tu peux être sûre que cela s'est produit entre personnes de même groupes partout en France en de nombreux endroits, certain soutenant Mr Poutou, d'autres les forces de l'ordre comme toi et moi.
Les propos de Mr Poutou "font des vagues" et ne sont surement pas "justes", vu l'effet qu'elle produisent. Elles sèment la division.

Tout cela me lasse profondément et je n'ai pas vraiment besoin de cela en ce moment.

Je vais peut être jeûné un peu de ma participation ici pendant quelques jours.

A plus tard.
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yves
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Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Mais croire que je le fais donne du poids à ta critique. Prêter aux autres des vues qu'ils n'ont pas en déformant leur pensée pour pouvoir soutenir une critique qui permet l'expression du soi.
est-il possible que se soit tes paroles qui donnent lieu à une critique? mon égo est en jeu sans aucun doute mais je préfèrerai qu'on parle du tiens et qu'on laisse le mien tranquille
Compagnon a écrit :je la crois assez correcte.
c'est bien, au moins tu es prêt à reconnaître que tu jettes un anathème et que tu as déjà en main les pierres pour la lapidation
Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
pour savoir précisément ce que j'ai en tête ou pas il faudrait que tu puisses y entrer. Tu n'auras donc jamais la preuve irréfutable tu évalues mal.
évidement que j'évalue mal tout comme tu m'évalues mal ou tu évalues poutou, ici je ne prétends pas décrire le fond de ton cœur mais les paroles que tu écris sur ce forum, je n'ai que ça
Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Concernant la dernière phrase entièrement d'accord. C'est préférable. D'autant que tu appliques a ma personne très exactement tout ce que tu me reproches d'appliquer à Poutou.
content que tu prennes conscience de la négativité de tes paroles: tu peux constater en toi-même combien il est désagréable de faire cela
Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Néanmoins j'admets être partial, je ne m'en cache pas. Je l'ai dis plus haut. J'ai sans doute tort. Et si besoin, effaçons tous les posts que j'ai écris qui te déplaisent , qu'en penses tu ? (moi cela ne me dérange pas si cela peut te faire plaisir)
que tes paroles soient écrites ou non tu portes cette énergie en toi, elle ressortira tôt ou tard, la seule solution est de te gratter un peu pour que peut-être tu t'en aperçoives, en tous les cas n'ayant pas d'autre moyen je ne peux que "ne pas te laisser tranquille"
Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Le Bouddha a conseillé de ne pas porter de jugement sur son prochain, tout comme Jésus cet autre grand sage, ils étaient assez lucides pour savoir qu'autre travers du jugement l'on prêtait en général assez souvent aux autres les défauts que l'on avait soi-même en abondance sans vouloir le reconnaître.
donc en jugeant poutou et son manque de compassion tu reconnais ton manque de compassion en toi?
Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Quelle quantité de "soi" y a t-il rien que dans cette réponse ?
énorme ! comme dans tes réponses loveeeee tu perçois très bien lorsque mon ego est engagé dans notre dialogue, laisse moi aussi cette qualité (de très bien percevoir le tien)
Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Quand je dis que les paroles de Mr Poutou sont très dommageable... si il ne les avait pas prononcé nous n'aurions pas eu cette conversation ... pénible. Si ses paroles contenaient de la compassion, de la pondération, elle n'auraient pas eu cet effet là.
et si tes paroles avaient été pleine de pondération et de compassion la discution aurait-elle été moins pénible?
Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Les propos de Mr Poutou "font des vagues" et ne sont surement pas "justes", vu l'effet qu'elle produisent. Elles sèment la division.
nous prononçons tous des paroles qui sème la division même les bouddha

et pour finir en beauté mon réquisitoire :mrgreen: un petit extrait de mes lectures matinales de "après l'extase : la lessive":
jack kornfield a écrit :affronté la souffrance dans notre famille et dans notre communauté nous soumet à une grande nécessité: rester fidèle à nos plus profonde valeurs tout en demeurant ouverts et vulnérables. tout ce qui est endurcit dans notre cœur nous laisse rigides, effrayés, froids. a travers nos rancœur et nos peurs nous marquons de plus en plus notre territoire et demeurons sur la défensive. mais comment garder notre cœur ouvert sans perdre notre force et notre sens de la justice?

Pour y arriver nous devons permettre à notre cœur de se renforcer d'une autre manière. volontairement nous allons nous tourner vers la souffrance du monde et la laisser susciter notre compassion. dans les douleurs inévitables, les conflits et les trahisons, nous découvrons que nous sommes capable de développer le pouvoir de l'amour. au sein de la difficulté, nous pouvons, de façon répétée, nous arrêter, revenir à notre coeur, nous reconnecter à notre force de compassion et à notre vulnérabilité.
ps si je m'investi autant dans ma réponse c'est à cause de l'estime que j'ai de ta participation sur ce forum jap_8 il est rare que j'écrive beaucoup ces dernier temps. j'espère que tu trouveras quelques chose de bon à prendre dans mes paroles, je sais déjà combien tu as raison de penser ce que tu penses, comme nous tous Butterfly_tenryu
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
ted

Compagnon a écrit :
03 mai 2017, 07:15
Les propos de Mr Poutou "font des vagues" et ne sont surement pas "justes", vu l'effet qu'elle produisent. Elles sèment la division.
En même temps, Poutou n'est pas bouddhiste. On ne peut pas trop lui demander d'appliquer la parole juste.

La pratique bouddhiste a quelque chose d'iconoclaste, de terrifiant. De quoi s'agit-il ? :
Et bien, ce qui représente pour les autres un sujet d'une importante extrême, on en fait, nous, un objet d'observation. C'est cette faculté précieuse qui permet à Compagnon de dire que s'il votait pour MLP, il le ferait pour de mauvaises raisons.

Je me souviens que Compagnon était furieux, il y a 1 an environ, à cause de syndicalistes de la CGT qui avaient fait grève. Bon, on a compris. Il aime bien l'ordre. Le respect des règles. La sécurité.

La question n'est pas de savoir si c'est normal de préférer l'ordre à l'anarchie. Un ado n'aura pas la même réponse qu'un adulte.

La question c'est de savoir en quoi notre attachement à l'ordre nous fera souffrir si le désordre apparaît. Si le voisin d'en bas crie sur son fils. Et si des jeunes font de la moto en pleine nuit en bas de chez nous ?

En quoi notre attachement à la vie nous fera souffrir si nos résultats d'analyses médicales sont mauvais ?

En quoi notre attachement à la mémoire des déportés nous fera souffrir si un parti qui a eu un passé trouble prend le pouvoir en terre de France ?

En quoi notre attachement aux droits durement acquis par les ouvriers nous fera souffrir si ces droits sont remis en question par ordonnance ou si un représentant de la classe ouvrière est critiqué ?

Parce que nous avons choisi un chemin pour nous libérer de ces souffrances incessantes. Ce qui ne veut pas dire que nous n'ayons pas d'avis ! Nous avons un avis ! Qui est construit à partir des expériences et des croyances de notre soi du moment. Mais nous ne sommes pas ce soi illusoire.

La vie est courte, nous sommes peut être malades. Si ce n'est pas le cas, d'autres autour de nous le sont.

Que pensent certaines personnes âgées de ces élections ? Elles qui savent qu'il ne leur reste que quelques années ? Quelques mois parfois...

J'en observe parfois à l'arrêt de bus. Et mon coeur se serre. Et j'ai honte. Car elles sont face au vide. Elles peuvent presque le toucher en tendant le bras et nous, nous nous agitons sous leurs yeux pour une belle paire de fesses, du pouvoir d'achat, des propos que nous jugeons inadmissibles, l'Europe des banquiers, l"Europe des peuples, l'Europe des migrants, l'Europe des patrons... etc...

Où sont nos parents ?
Que faisons-nous pour eux ?
Souffrent-ils ?
Souffrirons-nous comme eux un jour, dans l'indifférence, pendant que le pays se passionnera pour les élections du prochain président Européen ?

Nous voulons trancher les racines des attachements qui nous lient à la souffrance. Tout en restant ouverts, disponibles et compatissants avec ceux qui sont dans les attachements jusqu'au cou !

C'est pas facile.
Pas facile de ne pas glisser et retomber dans la fosse aux douleurs. Les jungles d'opinion.

S'éloigner un peu, pour prendre des forces, pourquoi pas ? Mais toujours revenir et tendre la main à ceux qui veulent éponger l'eau sans fermer le robinet qui déborde.
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axiste
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Que pensent certaines personnes âgées de ces élections ? Elles qui savent qu'il ne leur reste que quelques années ? Quelques mois parfois...

J'en observe parfois à l'arrêt de bus. Et mon coeur se serre. Et j'ai honte. Car elles sont face au vide. Elles peuvent presque le toucher en tendant le bras et nous, nous nous agitons sous leurs yeux pour une belle paire de fesses, du pouvoir d'achat, des propos que nous jugeons inadmissibles, l'Europe des banquiers, l"Europe des peuples, l'Europe des migrants, l'Europe des patrons... etc...

Où sont nos parents ?
Que faisons-nous pour eux ?
Souffrent-ils ?
Souffrirons-nous comme eux un jour, dans l'indifférence, pendant que le pays se passionnera pour les élections du prochain président Européen ?

Nous voulons trancher les racines des attachements qui nous lient à la souffrance. Tout en restant ouverts, disponibles et compatissants avec ceux qui sont dans les attachements jusqu'au cou !

C'est pas facile.
Pas facile de ne pas glisser et retomber dans la fosse aux douleurs. Les jungles d'opinion.

S'éloigner un peu, pour prendre des forces, pourquoi pas ? Mais toujours revenir et tendre la main à ceux qui veulent éponger l'eau sans fermer le robinet qui déborde.
Elles sont face au vide.
Je confirme.
Mais le monde s'en fiche.
Le monde veut retenir les cerveaux,
saisir leur quintessence,
magnifier leur protubérance.
Il n'y a pas de cerveaux.
Mais des hommes et des femmes : oui.
Des animaux et des arbres qui nous permettent de vivre,
ce qui est bien plus utile que les cerveaux qui fabriquent.
En ce moment, les cerveaux fabriquent la politique,
demain l'économique,
après la rhétorique…

Mais au final les cerveaux, les hommes, les femmes,
les animaux, les livres, les écrans, les idées et leurs déambulateurs,
les gâteaux d'anniversaire et les mots...
se rassemblent.
Des vagues dans l'eau qui nous poussent vers l'avant.
Je ne nie pas le monde sous mes pieds.
Ni la vague qui m'assemble.
Chaque parcelle de mouvement est un son.
Et ce son est la vie.
Il tombe dans le silence.

La personne âgée sait la valeur du temps.
Temps qui pèse son poids de plume.
Devant l'inéluctable elle recule
chaque matin un petit rien
lui rappelle le néant.

La solitude de soi
oblige à se retirer du monde
retrait du corps
et d'une ronde
Et viennent encore les mots
"qu'ai-je fais de ma vie ?"
Un grand silence s'ensuit…

Apportons leur la vie
parce qu'elles tombent en silence
et chaque sourire offert
compte un soleil possible
pour chaque mouvement qui chute

Continuer à voir
la beauté du soir qui décline
Pas le corps qui s'éteint
mais le silence autour
Et la peur qui s'éteint
Quand on ne saisit rien

Nous serons elles
Nous le sommes maintenant
Respectons nous
cette partie de nous
Regardons là vraiment
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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jules
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Merci pour ce texte axiste. :)

Compagnon



A écouter. Très belles paroles.

Je les comprends un peu. Avec mon père c'est pas simple. On a pas vraiment de "mots" mais on ne se comprends pas et je crois qu'on se fait du mal l'un l'autre par incompréhension et maladresse. C'est assez tragique en fait. On a je crois de bonnes intentions tout les deux... mais la communication n'est pas bonne.

Thich Nhat Han insiste justement sur l'importance de se réconcilier avec ses proches tant qu'on le peut. Je l'écoutais encore ce matin là dessus. Mais... c'est difficile. J'ai pourtant essayé... Il y a peu mon père m'a demandé si il pouvait venir assisté à un séance de pratique collective dans la tradition de Thay à l'Institut d'Etudes Bouddhique. Par curiosité. C'est un homme pudique sur ses sentiments profond je crois. Il vieillit. Sa santé se détériore. On vient de lui posé des stent, on va encore lui en posé en fin de semaine. Il commence à laisser un peu filtré sa peur de mourir. J'ai tendu des perches plusieurs fois, voir si il voulait en parler. Je crois pouvoir le soulager un peu de sa peur. Grâce à Thay. Mais il a toujours décliné. Peut être pas encore le bon moment. J'espère que cela sera le cas un jour avant la fin. J'aimerais beaucoup être auprès de lui dans ses derniers instants. Pour lui comme pour moi.

Bon. Je retourne à mon jeûne d'ici. J'ai juste posté cette chanson pour rebondir par rapport à ce qui a été dit plus haut.
A dans quelques temps.
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Circé
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Whaoou!
je pense être la plus agée de ce forum.Je m'adresse à vous en tant que doyenne. ::mr yellow::
A vous lire vieillir c'est l'horreur, la tristesse, le désespoir.... Guichard, Brel, la sinistrose personnifiée.Il faut avoir un coeur de pierre pour ne pas en rire.
Au plan émotionnel rien ne change: la joie, l'amour, l'espoir , l'envie de vivre sont toujours là. Le coeur ne vieillit pas.
.Intellectuellement , on se sent au top: l'expérience, la connaissance acquise, donnent une vision des choses plus claire.
On se sent libre: délivré du souci du regard des autres, libres de s'exprimer.
Seul le physique peut poser problème- on est moins beau, plus gros souvent, moins agile.Il faut gérer des soucis de santé.
En revanche, on y gagne en calme et en sérénité.On cesse d'être dévoré par l"ambition professionnelle, on se recentre sur des valeurs plus solides, on est plus établi dans ses convictions.
Le sexe aussi devient moins obsédant( l'imagination et la créativité viennent compenser l'énergie!), on se soucie moins d'être " performant".
Bref, je vis la vieillesse comme une libération, le moment d'être enfin soi-même parce qu'on ne se soucie plus de l'effet qu'on produit.Les "vieux" tristes et déprimés l'étaient sans doute déjà quand ils étaient jeunes. Saotemouttttonnn
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jules
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Je pense que Brel parle des vieux vieux, pas des vieux jeunes :D
La mère de ma demi soeur à en effet 8O balais et elle pète la forme et respire la joie de vivre.
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axiste
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La vieillesse et la fin de vie sont des étapes différentes.

La solitude frappe beaucoup nos aînés. Par exemple, pour des raisons de boulot, les enfants partent loin et les liens se distendent. Les choses se compliquent lorsque l'autonomie est perdue.
PRÉVALENCE DE LA DÉPRESSION
2
Chez la personne âgée de plus de 65 ans, la prévalence de la dépression est d’environ 15 %. Cependant, dans les services de soins somatiques qui leur sont dédiés, les symptômes dépressifs sont présents jusqu’à 37 % des patients. Trente pour cent d’entre eux ont une dépression majeure. L’hypochondrie est fréquente, concernant 65 % des personnes âgées dépressives. Aujourd’hui, on peut estimer que 60 à 70 % des états dépressifs des personnes âgées sont négligés, méconnus ou mal traités, en particulier chez les personnes très âgées. Dans la première étude paneuropéenne de la dépression, DEPRES (Depression Patient Research in European Society), portant il est vrai sur une population générale non gériatrique, seuls 57 % des malades ont sollicité une prise en charge médicale  [1][1] Tylee A., Gastpar M., Lepine J.P., Mendlewicz J. Identification.... Les dépressions de la personne âgée sont de pronostic réservé, puisque près de deux tiers des patients restent déprimés un an plus tard malgré le traitement. Il peut s’agir de formes endogènes et la notion de trouble bipolaire peut être retrouvée dans les antécédents.
https://www.cairn.info/revue-gerontolog ... ge-141.htm

70 % des gens meurent à l'hôpital dans des services qui ne sont pas spécialement apaisants ou chaleureux, contrairement à ce qui peut se passer en soins palliatifs. Les peurs et solitudes ne sont pas toujours exprimées, parce que les services dans lesquels on meurt ne sont pas en général adaptés aux fins de vie.
Bref, le tableau est encore imparfait.

Une pensée pour toi et ton papa Compagnon, puissiez-vous trouver la paix et vos coeurs se comprendre. <<metta>>
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Compagnon

@Axiste : merci.
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