Qu'est ce que la méditation ?

Compagnon

Ce qu'il peut être intéressant de faire lors de sa pratique c'est d'essayer de localiser précisément dans son corps l'origine de ses pensées, de son mental. Avec son attention comme avec une lampe torche ou un projecteur, balayer tout son corps avec son attention, sa vigilance, chercher, chercher, traquer, trouver le point d'origine des pensées, de la conscience, et on a beau chercher, chercher, dans tout le corps, des extrémités des doigts de pieds jusqu'au ongles des mains ou au sommet du crâne ou à l'intérieur du corps partout, on ne trouve aucun point précis, pas de point d'émission constant précis. Il y a pourtant quelque chose, une "attention",un "conscience", une "présence" mais elle ne semble localisée nulle part précisément en particulier. Un peu comme si quelque chose d’immatériel était coincé dans les limites du corps et naviguait dedans de façon assez désordonnée en fonction des circonstances.

Le projecteur, la torche cherche qui la tient, ou siège précisément celui qui la tient, mais il n'y a aucun point fixe. Aucune attache, aucune racine.

La volonté qui anime le corps et la torche intérieure n'est enracinée nulle part même pas dans la tête ou se trouve le cerveau en principe point d'origine des pensées d'après la science. Ni dans le coeur, siège de l'âme dans certaines cultures.
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Voie directe vers nibbāna
Introduction

Le texte suivant regroupe l’essentiel de l’enseignement du Dhamma : Juste ce qu’il convient de savoir pour développer les qualités nécessaires jusqu’à la Libération de toutes les insatisfactions. Celui ou celle qui s’applique scrupuleusement à ces instructions parviendra à l’Éveil − le bonheur parfait − en quelques années tout au plus.

De plus, cela est :

totalement gratuit
accessible à n’importe qui
dépourvu de toute complication

On pourrait ajouter que c’est sans croyances et sans rites, et qu’il n’y a même pas besoin d’apprendre un seul texte par cœur.

En dépit de cela, parmi ceux qui lisent cette page, presque personne ne le fera. Pour quelle raison ? Un aveuglement trop grand ! On s’attache à des petits plaisirs sensoriels misérables que l’on ne concèderait pour rien au monde. Seulement voilà, le lâcher-prise est le prix à payer pour cette libération complète. Il s’agit donc d’à peine quelques crottes en échange d’un bonheur pur et constant, mais notre accrochement à ces petites crottes est plus fort que tout. On ne voit pas les très nombreuses difficultés que nous choisissons de subir pour des plaisirs tellement petits et qui, de surcroît, ne durent jamais longtemps.

En outre, nous créons en continu des projections auxquelles on s’attache telles que de la glu. Cela est tout bonnement idiot puisque les choses ne se déroulent jamais comme prévu. Bouddha a dit : « Concernant le futur, quelle que soit la chose à laquelle vous vous attendez, ce sera quelque chose d’autre. » Celui qui n’attend plus rien éprouve de la félicité, simplement parce qu’il n’attend plus rien.

Après cette petite mise en garde, nous pouvons passer aux instructions qui nous permettrons de sortir de la Prison…

Tout au long du Chemin, nous développons de nombreuses qualités. Mais tout est principalement une question de purification, de lâcher-prise et de discernement.

Les 10 akusalakammapattha

La première étape consiste à purifier son sīla aussi soigneusement que possible. Méditer avec un sīla impur, ce serait comme de tenter de faire tenir en équilibre un enfant sur un cheval sauvage qui n’aurait pas été dompté. Et sīla ne sert pas que pour la méditation…

Dans un Soutta à propos de la purification, le Cunda sutta [AN 10.176], le Bouddha explique que quiconque s’abstient de dix voies déméritoires est assuré de bénéficier d’une renaissance favorable. En revanche, s’il adopte l’une de ces voies, il renaîtra dans les mondes inférieurs. Ces dix points sont les 10 akusalakammapattha (akusala = déméritoire ; kamma = acte ; pattha = chemin) :

Actes du corps
Détruire la vie.
S’approprier ce qui n’a pas été donné.
Se méconduire dans les plaisirs sensuels.

Actes de la parole
Tromper (volontairement) à l’aide de propos.
Avoir des paroles perfides, calomnieuses.
Avoir des paroles rudes, blessantes.
Avoir des paroles futiles.

Actes de la pensée
Convoiter.
Être malveillant.
Avoir des vues erronées.

Remarques :

Pour ce qui est du sexe, « Se méconduire dans les plaisirs sensuels » signifie s’impliquer sexuellement avec une personne non mariée à soi ou non reconnue comme son partenaire de façon claire et officielle. Naturellement, les plaisirs sensuels incluent toute autre forme de plaisir lié aux sens, entre autres la consommation d’intoxicants.
Le mensonge peut aussi être commis en se taisant (dans le cas où un silence induirait sciemment en erreur).
L'éventail des paroles futiles couvre à peu près tout ce qui ne concerne ni la pratique du Dhamma, ni les besoins vitaux.

Voir aussi :

Le Cunda sutta (site externe)

Les 4 garanties « anti-dérapage »

Il existe quatre attitudes qui, si nous les observons diligemment, nous protègent de tout risque de déchéance sur la Voie du Dhamma. Le Bouddha l’expose dans l’Aparihāniya sutta [AN 4.37].
1. S’accomplir dans un sīla impeccable

La perfection de la vertu est par définition le vinaya, ou tout au moins le patimokkha, les 227 principales règles des bhikkhu.

Pour un laïc, il s’agit au strict minimum des 8 préceptes.
2. Pratiquer la restreinte des sens

Être vigilant aux six portes sensorielles (vision, ouïe, toucher, goût, odorat, pensée) de sorte à ne pas laisser une perception générer le moindre attachement.

Chaque objet perçu par les six sens est connu pour ce qu’il est, de sorte à ce que n’apparaisse aucun état d’esprit malsain, tel que l’avidité ou l’aversion.
3. Se modérer dans la nourriture

Se nourrir dans le seul but de palier à la faim. Ne jamais consommer d’aliments pour autre chose que la survie du corps.

La nourriture est un point important puisqu’il s’agit d’une des seules choses plutôt plaisantes à laquelle il n’est pas possible de renoncer. D’où l’intérêt à redoubler de vigilance durant les repas.
4. Limiter le sommeil au strict nécessaire

Bouddha recommandait de ne pas dormir plus du tiers de la nuit (nuit = du crépuscule à l’aube, donc environ 12 heures), soit près de quatre heures (ce qui correspond à peu près à trois cycles du sommeil).

À l’aide d’un samādhi bien développé, le corps a naturellement besoin de beaucoup moins de sommeil.

Le Bouddha précise que si un renonçant est bien établi dans ces quatre attitudes, il est incapable de déchoir et il est bien établi dans la présence de nibbāna.

Voir aussi :

L’Aparihāniya sutta (site externe)

L’équilibre

Une fois purifié, l’esprit recherchera l’équilibre, qu’il trouvera grâce à la bonne balance de quelques facteurs, pour finalement s’absorber et se donner les conditions justes qui le mèneront naturellement jusqu’au salvateur nibbāna, destructeur de toutes les souillures.
Métaphore

Suspendu sur un câble au-dessus du vide, on est en danger. À l’instar du funambule habile, il n’y a qu’en parvenant à trouver, dans le calme et la confiance, tous les points d’équilibre, qu’on devient capable d’avancer droit et sûrement, jusqu’à parvenir là où l’on sera libéré de tout risque de danger.
Les 5 indriya

Lorsque ces cinq facteurs sont parfaitement équilibrés, l’esprit s’absorbe de lui-même dans le jhāna.

Confiance (saddha)
| Effort (vīriya)
| | Vigilance (sati)
| Stabilité de l’esprit (samādhi)
Sagacité (pañña)

Comme cette liste le montre, il y a sati au centre, et les autres facteurs, qui se développent en deux paires équilibrées.

La Confiance, c’est d’être libre de doutes quant à sa pratique, lorsqu’elle s’accorde aux recommandations du Bouddha.

Quand il n’y a pas assez de confiance, on sombre dans le doute ; quand il y a trop de confiance, on croit n’importe quoi, même à des superstitions.

L’Effort, c’est de ne jamais baisser sa garde quant aux 4 attitudes empêchant toute déchéance, et de développer samatha ou vipassanā sans discontinuité.

Quand il n’y a pas assez d’effort, on dérive de la Voie ; quand il y a trop d’effort, on se fatigue inutilement, puis on se décourage.

La Vigilance, c’est d’être totalement présent à ce qui apparaît à l’esprit, dans l’instant présent.

Quand il n’y a pas assez de vigilance, on sombre dans les 5 entraves (voir plus bas) ; il n’y a jamais trop de vigilance.

La Stabilité de l’esprit, c’est d’apaiser l’esprit jusqu’à être en mesure de le laisser complètement et durablement sur un objet choisi.

Quand l’esprit n’est pas assez stable, il sombre dans l’agitation, ce qui le déconnecte de la méditation ; quand l’esprit est stable mais qu’il y a un déséquilibre dû à un manque d’effort, il dérape ou s’endort.

La Sagacité, c’est d’investiguer judicieusement les phénomènes qui apparaissent pour les comprendre clairement et profondément.

Quand il n’y a pas assez de sagacité, on sombre dans les vues erronées ; quand l’esprit est sagace, mais qu’il y a un déséquilibre dû à un manque de confiance, on sombre dans le scepticisme, dans le rejet.
Les 5 nīvaraṇa

Tant que l’esprit n’est pas solidement établi dans le samādhi et le sati, il peut être plus ou moins régulièrement assailli par les 5 nīvaraṇa. Un bon développement des 5 indriya permet de tenir ces nīvaraṇa à l’écart. Il est intéressant de remarquer que le contraire de chacun de ces 5 nīvaraṇa correspond précisément aux 5 facteurs du premier jhāna (voir le tableau en bas de l’introduction de la page sur les nīvaraṇa).
Les 7 bojhanga

On parle aussi des 7 facteurs d’Éveil (bojhanga), mais il n’est pas indispensable de s’en préoccuper, car ils apparaissent et s’équilibrent d’eux-mêmes lorsque les 4 attitudes « anti-dérapage » et les 5 indriyas sont correctement appliqués.

Pour information, les 7 facteurs d’Éveil sont : 1) sati (Vigilance) ; 2) dhamma vicaya (Investigation intérieure) ; 3) vīriya (Effort) ; 4) pīti (Joie, enthousiasme) ; 5) passaddhi (Calme) ; 6) samādhi (Stabilité de l’esprit) ; 7) upekkhā (Équanimité).
Samatha et vipassanā

Les deux principaux aspects de la méditation, samatha (la tranquillité) et vipassanā (la vision introspective), doivent également être développées de façon équilibrées.

Samatha seule laisserait la porte grande ouverte aux vues erronées, et par conséquent au développement massif des souillures, comme l’attachement aux sensations, l’orgueil, le mécontentement...
Vipassanā seule laisserait l’esprit investiguer dans le flou de très superficielles perceptions, incapable de discerner quoi que ce soit en profondeur, tel que les caractéristiques anicca, dukkha et anatta en toute chose.

La Vision introspective est comme un médecin compétent incapable de découvrir un virus à l’œil nu, la Tranquillité comme un microscope ; inutile sans le médecin.

Il est donc bien d’offrir à son esprit le samādhi juste (ce qui correspond aux jhānas) avant de l’investir en profondeur dans la Vision introspective.
Proverbe indien
« Si j’avais quatre heures pour abattre un gros arbre,
je consacrerais trois heures à aiguiser la hache. »

Dans notre contexte donc, si nous disposions de quatre ans pour abattre nos souillures à l’aide d’un esprit introspectif, nous devrions consacrer trois ans à l’aiguiser à l’aide de samatha.

Points importants
Comment méditer ?

Le plus simple est de commencer par ānāpāna, de continuer avec ānāpāna, et de finir avec ānāpāna. La procédure ? S’assoir confortablement, le dos droit, en un lieu calme et isolé, de rester immobile, de fermer les yeux, et de garder l’esprit uniquement sur l’endroit le plus manifeste de la sensation provoquée par l’air qui entre et sort par le nez. On s’absorbe de la sorte sur la continuité de cette sensation provoquée par une respiration paisible mais naturelle, en oubliant tout le reste. On revient sur cet objet chaque fois que ce n’est plus le cas, continuellement et patiemment. C’est tout.
Voir aussi :

ānāpāna sati

On peut parfois être guidé par un instructeur de méditation, mais les réponses aux questions importantes viendront d’elles-mêmes dans la pratique.
Le discernement

Quand l’esprit est bien stabilisé, il est prêt à discerner les constituants de chaque phénomène apparaissant. Le discernement, qui est l’attitude mentale conduisant à la Vision introspective, est une attitude à entretenir. Ainsi, il deviendra un réflexe, et il opérera aisément dans les moments clés.

Le discernement est l’affaire de chacun. Personne ne peut apporter à quiconque le Dhamma sur un plateau. C’est pourquoi l’on doit pratiquer soi-même. On doit régulièrement investiguer, on doit trouver SA voie sur LA Voie.
Le contentement

Il rend supportable ce qui ne l’est pas, appréciable ce qui ne l’est pas, accessible ce qui ne l’est pas. L’entraînement qui consiste à se contenter de chaque situation telle qu’elle se présente, aussi inconfortable soit-elle, facilite considérablement tous les types d’obstacles que l’on rencontre sur la Voie.

Une chose permettant de développer le contentement presque automatiquement est la gratitude. Elle constitue à elle seule une excellente pratique. C’est la plus habile manière de se concentrer sur les bons aspects des choses, y compris dans les situations les plus hostiles. Quoi que nous puissions expérimenter, il y a toujours matière à développer de la reconnaissance envers des individus grâce auxquels on bénéficie de certaines choses profitables ou utiles, quelles que soient leurs intentions d’ailleurs. Ceux qui savent entretenir la gratitude sont les plus heureux, même s’ils ont à peine de quoi survivre. La gratitude est une attitude qui finit même par devenir indispensable dans la Pratique. Autant commencer sans attendre !

Une autre chose qui aide à l’acceptation est de se rappeler que nous avons tous un bagage kammique, qui peut être plus ou moins chargé, selon les individus. La méditation a pour effet, dans les premiers temps, d’évacuer les dettes kammiques les plus grossières. Cela explique les nombreux inconforts endurés par les méditants débutants. Plutôt que de se décourager, il faut au contraire voir dans ce cas un bon signe. Comme le dit si justement le proverbe français : « Qui paie ses dettes s’enrichit. »
La solitude

Dans la pratique, nous sommes toujours profondément seuls. C’est dans l’isolement qu’on avance le plus efficacement sur la Voie. Seul, on demeure bien plus facilement concentré sur sa pratique. S’attacher à la méditation en groupe n’est pas une bonne habitude. Comment faire le jour où la salle de méditation est vide ? Un renonçant authentique favorise toujours la solitude.

Comment rester dans la solitude quand nous sommes amenés à croiser du monde ? Simplement en gardant le regard à terre. Ceci est même une règle d’or dans le renoncement. Après un bon développement de la méditation, laisser traîner son regard autour de soi équivaut pour un attrapeur de corbeaux à laisser la cage grande ouverte.

Si toutefois nous devions partager notre quotidien avec d’autres personnes, restons très exigeants sur la qualité de nos fréquentations. Elles sont toujours d’une grande influence sur nous, quoi qu’on en pense. Si les moines sérieux sortent des monastères sérieux et les moines corrompus sortent des monastères corrompus, ce n’est pas dû au hasard.
Tout réduire

Pour se donner les meilleures conditions, nous réduisons tout au minimum. Nous supprimons de nos activités − tant que de nos accessoires divers − tout ce qui n’est pas indispensable au développement du Dhamma. C’est essentiellement pour cette raison que le Bouddha a établi tant de règles si strictes pour les moines.
Tolérance zéro

Le meilleur moyen de ne pas se retrouver engourdi, « envoûté » ou corrompu par une sensation, une émotion ou une idée, est de tout lâcher dès le moindre contact avec un objet sensoriel (visuel, auditif, tactile, gustatif, olfactif ou pensé). À l’aide d’une Vigilance très active, on laisse passer ce phénomène, prenant soin d’éviter le moindre accrochage. Idéalement, on le discerne tel qu’il est, vide de substance ; on investigue la réalité. Si on ne développe pas ce réflexe, on sera inexorablement et continuellement plongé dans l’aveuglement et par conséquent dans des peines sans fin.
Inutile d’en rajouter

Le Bouddha nous a enseigné tout ce qui est nécessaire à la Délivrance, depuis la purification des éléments les plus grossiers jusqu’à l’Éveil le plus complet. Il n’y a rien besoin d’ajouter. Inutile donc de s’adonner à des disciplines apportant énergie, bien-être, équilibre ou habileté martiale.

La méditation a le pouvoir de fournir de l’énergie et de réguler naturellement bien plus de choses qu’on ne pourrait le soupçonner. Outre la « maladie des kilesā », elle guérit de nombreuses choses.
La Voie des contraires

Les vérités du Dhamma vont souvent à contre-courant des idées reçues. En voici quelques-unes :

Pour accéder à la Sagesse, l’esprit ne doit pas être avide de connaissances mais vide de connaissances.
Le but n’est pas l’Illumination, mais l’Élimination.
On ne cherche pas à décoller, mais à atterrir.
L’idéal n’est pas d’atteindre un état, mais d’être libre de tout état.
Le véritable bonheur n’est pas d’acquérir ce que l’on veut, mais de ne plus vouloir.

On croit généralement que la méditation est une chose difficile. En fait c’est très facile puisque cela consiste à laisser l’esprit en repos le plus complet. Le seul problème est que d’ordinaire, l’esprit est trop sauvage pour arriver à se (re)poser simplement. Ce sont seulement les mauvaises habitudes, trop ancrées, depuis trop longtemps, qui peuvent rendre la tâche difficile.
La simplicité

L’Enseignement du Bouddha est simple. À tel point que c’en est déconcertant. Il n’est pas la peine de perdre du temps ou de s’encombrer inutilement avec des textes compliqués.

Même l’abhidhamma − dont il est utile de rappeler qu’il n’a pas été enseigné par le Bouddha − fait partie de ces complications inutiles. Si la pratique du Dhamma peut sembler difficile, ce n’est jamais le cas de l’enseignement du Dhamma. Si un texte ou des paroles semblent compliquées, alors c’est qu’il ne s’agit pas de l’Enseignement du Bouddha.
Tout est dans l’intention

Inutile non plus de s’encombrer avec des rites, des superstitions, des formules spéciales, des prières, des récitations ou des mantras (qui a dit que le Bouddha en avait enseigné ne serait-ce qu’un seul ?) Dès lors que nos souhaits et nos intentions sont purs, alors nous ne dévions pas de la Voie.
Gandhi a dit :

Il vaut mieux mettre son cœur dans la prière sans trouver de paroles
que trouver des mots sans y mettre son cœur.
La référence

Il existe de très nombreux textes sur le Dhamma, dont beaucoup sont en contradiction avec l’enseignement d’origine (même ceux d’auteurs mondialement connus). Il est donc important de ne pas accorder une confiance aveugle à ce qu’on lit − y compris ce présent site ! − et de ne plus les lire.

Autrement (car ces textes offrent souvent pour sa pratique des éclaircissements qu’on ne trouve pas dans les enseignements originaux), il faut prendre l’habitude de vérifier par soi-même s’ils sont en accord avec la parole originelle, en étudiant les Souttas, un trésor relativement bien conservé auquel nous avons la chance de pouvoir encore accéder aujourd’hui. Donc, lisons, relisons et re-relisons les Souttas.
À lire impérativement :

Souttas sur dhammadana.org

Souttas sur buddha-vacana.org

Qui vient de parcourir cette page doit se dire qu’il est bien aisé de lire de belles phrases mais que le passage à la pratique est une toute autre histoire. C’est à force d’essayer qu’on finit par y parvenir. Bien sûr, tout dépend de ce que nous voulons vraiment. Et nous finissons toujours par récolter ce que nous méritons.
Le Bouddha a dit :

Vous êtes sage, dans la mesure où vous pouvez vous convaincre de faire des choses que vous n’aimez pas, mais dont vous savez qu’elles auront pour résultat le bonheur, et vous retenir de faire des choses que vous aimez faire, mais dont vous savez qu’elles auraient pour résultat la douleur et le mal.

À court terme, le sacrifice et les efforts semblent grands, mais ils restent insignifiants si on les compare à la Délivrance qui nous attend au bout du chemin, la fin définitive de toutes les souffrances.

http://dhammadana.org/dhamma/voie-directe.htm

avec metta
gigi FleurDeLotus
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Super !!!!! love_3
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yves
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excellent love_3 aussi
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tout est maintenant
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axiste
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Super mignon et je me réjouis pour eux love_3
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

Eric Rommeluère parle de la méditation. Merci à chercheur pour le lien.

Philippe

flower_mid
Dernière modification par Philippe le 03 décembre 2017, 21:13, modifié 1 fois.
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axiste
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Je n'avais pas vu la vidéo en entier, j'y reviens …merci Philippe. :)
Discours clair avec lequel je me sens plutôt en phase.
Tout à fait d'accord avec l'introduction de la méditation à l'hôpital, je souscris à la citation de John kabat zinn, très profonde.
En trainant un peu dans les hôpitaux on comprend totalement ce souhait là et l'urgence à laquelle il tente de répondre pour apaiser au mieux les souffrances.

Ok sur la logique marchande qui touche la pleine conscience et de l'utilisation qui en est faite (compétition, efficacité -salariés google, apple, etc), "c'est glaçant" quelque part, comme il l'évoque.
D'ailleurs je crois que TNH avait présenté la pleine conscience dans ces gros groupes ? A l'époque je m'étais dite qu'il tentait de changer les choses de l'intérieur.
Or il y a une récupération par le système.

Dans la pleine conscience, marchande, le système n'est pas mis en doute
La méditation est instrumentalisée

Le bouddhisme comme interrogation et éclaircissement de notre rapport au monde va beaucoup plus loin, et est plus respectueux de la dimension subjective et donc des êtres dans leur totalité

J'aime bien aussi le commentaire à propos des méditations guidées

Cette vidéo tente de faire la clarté sur des confusions interpellantes, sur des dérives dont on ne cerne à prime abord pas tous les contours

Comment la méditation peut-être rentrer en contact avec un monde de conflit et de violences, bonne question (en référence à l'introduction de la pleine conscience à l'hôpital psychiatrique..) ?

Volonté de comprendre et de se transformer...
Un cheminement toujours possible…

"La méditation touche notre adaptation au monde", mais le bouddhisme va beaucoup plus loin, elle touche la réalité..

Thanks Ted également pour ce post jap_8
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

axiste a écrit :
02 décembre 2017, 14:52
Thanks Ted également pour ce post jap_8
Merci Axiste... :) loveeeee
Mais j'ai surtout repris un article que notre cher Christophe (dharmadhatu), de la team Nangpa, avait écrit pour buddhaline.net
:oops:

white lotus
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