PSYCHOLOGIE - Pourquoi est-ce que Marine est stressée? Peut-être que Marine a besoin de vacances. Si l'auteure de cet article parle d'elle-même à la troisième personne, ce n'est pas parce qu'elle a un ego surdimensionnée mais car elle applique à la lettre le conseil de psychologues américains qui, dans une étude publiée fin juillet dans la revue Scientific Reports, expliquent que cette étrange attitude peut aider à contrôler ses émotions.
"Nous pensons que faire référence à soi-même à la troisième personne permet aux gens de penser à eux un peu comme s'ils pensaient à quelqu'un d'autre, et on en a la preuve dans le cerveau", explique Jason Moser, chercheur à la Michigan State University et l'un des auteurs de l'étude.
Un comportement qui ne demande pas d'effort
Les psychologues ont mené deux expériences pour parvenir à ce constat. Dans la première, ils ont montré aux participants des images soit neutres, soit dérangeantes (par exemple, un homme pointant une arme vers eux) et leur ont demandé d'y réagir à la première et à la troisième personne. Pendant ce temps, l'activité de leur cerveau était mesurée par un électroencéphalographe.
Résultat, l'activité cérébrale diminuait bien plus rapidement quand les participants parlaient d'eux-mêmes à la troisième personne. Qui plus est, cela ne leur demandait pas plus d'effort mental que d'employer normalement le "je".
Pour le deuxième expérience, les participants ont cette fois dû raconter des expériences douloureuses de leur passé, à la première et à la troisième personne. Cette fois, l'activité cérébrale était observée grâce à une IRM.
Ici encore, moins d'activité était constatée quand "il" ou "elle" était employé que lorsque c'était un "je".
"Ce qui est vraiment excitant ici, c'est que les données cérébrales de ces deux expériences complémentaires suggèrent que le fait de parler à la troisième personne constitue une forme de régulation des émotions qui demande relativement peu d'effort", souligne Ethan Kross, un autre auteur de l'étude. Une bonne raison de mettre de la distance avec son "moi" un peu trop angoissé.
http://www.huffingtonpost.fr/2017/08/03 ... r-homepage
Le Je moins stressé à la troisième personne
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Ça suffirait peut être de ne pas se dire: j ai peur
Mais de prendre conscience qu 'il y a la peur..
Mais de prendre conscience qu 'il y a la peur..
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Mais le texte fait réfléchir à la manière si prompte que nous avons de nous approprier toutes sortes de choses
Il ne me semble pas manquer de sens
C'est juste que ce serait difficile de communiquer ainsi
Dit-elle

Il ne me semble pas manquer de sens
C'est juste que ce serait difficile de communiquer ainsi
Dit-elle
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Il y-a aussi la manière volontairement schizophrène de communiquer en son antre intérieur, à savoir de se mettre dans la peau de deux personnes qui discutent, être à la fois le questionneur et celui qui répond au questions. J'ai découvert ça un jour où j'étais particulièrement angoissé. A un moment donné, du plus profond de moi est sortie l'injonction : "respire !". C'est là que j'ai compris que je pouvais à ma guise questionner ce maître qui m'avait si bien conseillé. love2
On peut le voir comme une façon de prendre du recul sur soi, de devenir un observateur plus qu'un acteur un peu comme dans la pratique du rêve lucide où si l'on est trop concerné par l'action on perd en lucidité et on retombe dans le rêve ordinaire.
Ce n'est pas de moi mais de davi; il est bien ce davi.
Ce n'est pas de moi mais de davi; il est bien ce davi.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Je vois ça comme Davi.C'est une distanciation.davi a écrit : ↑04 août 2017, 14:28On peut le voir comme une façon de prendre du recul sur soi, de devenir un observateur plus qu'un acteur un peu comme dans la pratique du rêve lucide où si l'on est trop concerné par l'action on perd en lucidité et on retombe dans le rêve ordinaire.
Ce n'est pas de moi mais de davi; il est bien ce davi.![]()
je viens de me rendre compte qu'à chaque fois que j'ai parlé de mes soucis sur le forum, j'ai dit " Circé" et pas " je".
