Je peux en faire autant !

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Longchen
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flower_mid
Défier la Tradition

Ce jour-là, nous étions nombreux à être assis par terre chez Ma. Il faisait très chaud. Munindra était sur une chaise, dans un coin, à parler du Dharma et de la pratique avec des élèves de Ma. Nous étions les deux seuls hommes dans la pièce. Pendant qu’il parlait, Ma, assise sur le lit en bois, avait appuyé le dos contre le mur et fermé les yeux. On aurait dit qu’elle s’était endormie. Comme elle avait été un peu fatiguée, personne n’y prêtait attention.
La conversation portait sur la réincarnation et, de fil en aiguille, sur les différentes renaissances du Bouddha. Certainement sans trop y faire attention, puisque cela faisait partie de la tradition, Munindra a dit que seuls les hommes pouvaient devenir des bouddhas, que pour devenir bouddha il fallait avoir pris naissance dans un corps masculin. (En réalité, cette notion apparaît dans les Commentaires et non dans les textes originaux.) Soudain Ma s’est redressée, les yeux grands ouverts, et elle s’est écriée spontanément avec une totale conviction : « Je peux en faire autant que n’importe quel homme ! » Notre réaction a été tout aussi spontanée : nous avons tous ri, y compris Munindra. Je crois que nous savions que c’était absolument vrai.
Jack Engler

Extrait de Dipa Ma par Amy Schmidt chez Sully
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ShraWaKa
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Ci dessous un cours extrait d'une entrevue avec une nonne Birmane recueillis par le moine Dhamma Sāmi en février 2002.

De nos jours les aspects sociétales et culturels semblent toujours être un frein au plein épanouissement du bouddhisme féminin...
Entrevue avec la nonne Nanda Mālā
DhammaDāna.org : Il n’y a pas de vinaya pour les nonnes (sīladhara ). Avez-vous néanmoins un code de discipline à respecter ?

Nonne Nanda Mālā : Nous pouvons observer les 8, les 9 ou les 10 préceptes, au choix, selon les capacités ou le souhait de chacune. Le 9e des 9 préceptes, c’est s’engager à développer mettā, l’amour bienveillant à l’égard de tous les êtres, chaque fois que possible.

DD : En dehors des 8, 9 ou 10 préceptes, avez-vous d’autres points d’entraînement à la conduite ?

NNM : Il peut y en avoir d’autres ; nous pouvons, si nous le souhaitons, et dans la mesure de notre capacité, pratiquer un ou plusieurs dhutaṅga. Néanmoins, nous ne pouvons pas pratiquer les 13 dhutaṅga. Du fait que nous sommes des femmes, seule la moitié d’entre elles nous est accessible. Il ne nous est pas permis de pratiquer les autres, car ils présentent des conditions trop difficiles pour une femme. Exemples : susānika dhutaṅga ou rukkhamūlika dhutaṅga. Pour āraññika dhutaṅga, une nonne n’est pas autorisée à demeurer seule dans la forêt, car elle serait trop exposée aux dangers. En revanche, des nonnes en groupe sont autorisées à pratiquer ce dhutaṅga.

(...)

DD : Les nonnes vont-elles aussi parfois collecter leur nourriture quotidienne dans les zones habitées (comme le font les moines) ?

NNM : Oui, mais pas tous les jours, car le gouvernement autorise les nonnes à ne le faire que deux fois par semaine ; les deux jours qui précèdent chaque jour de lune (ce qui fait exactement 8 fois par lunaison).

DD : Pourquoi ne sont-elles pas autorisées à aller collecter la nourriture tous les jours ?

NNM : Parce que beaucoup d’entre elles, ont une tendance à l’avidité. De ce fait, elles passeraient leurs journées à ne faire que ça. Elles n’auraient ainsi plus beaucoup de temps à consacrer à la pratique et à l’étude du dhamma. Beaucoup de nonnes sont des femmes qui ont été mariées, qui ont connu la vie familiale. Ainsi, habituées à se promener longtemps à l’extérieur, elles auraient facilement tendance à passer du temps à faire leur collecte. S’il en était ainsi, la dévotion des gens aurait rapidement tendance à s’estomper. C’est pourquoi, suite à la demande du gouvernement, l’organisation nationale du saṃgha a publié un livre officiel dans lequel apparaissent tous les points que les nonnes sont tenues de respecter. Notamment, il est précisé qu’elles ne doivent aller collecter la nourriture que deux fois par semaine, et s’entraîner à la pratique et à l’étude du dhamma.
(...)

La suite sur dhammadana
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ShraWaKa
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Les moines femmes (bhikkhunis) embarrassent le bouddhisme thaïlandais
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Des moines femmes qui voulaient se recueillir devant la dépouille du roi Bhumibol Adulyadej au grand palais, ont voulu emprunter le passage réservé aux moines et ont été refoulées.

Avant 2003 il n’y avait pas de moine femme en Thaïlande, c’est Chatsumarn Kabilsingh, professeure de religion et de philosophie qui a lancé ce mouvement.

Faire renaître la communauté des femmes moines

Cette mère de trois enfants avait sa propre émission télévisée dans laquelle elle abordait les thèmes du bouddhisme, des femmes et de l’écologie sur une chaîne thaïlandaise. Un jour elle a constaté un vide dans sa vie :

« Comme tous les matins, je me maquillais et j’ai pensé « pendant combien de temps vais-je devoir continuer à faire ça ? Ça suffit! »

Ce vide, elle a décidé de le combler en se consacrant à sa foi bouddhiste. Mais en Thaïlande, la loi interdit l’ordination des femmes.

Qu’à cela ne tienne, Chatsumarn quitte son pays natal pour le Sri Lanka qui, contrairement à la Thaïlande, compte plusieurs bikkhunnis (femme ordonnée en sanscrit). Elle s’y fait ordonner en 2003.

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Dhammananda

De retour en Thaïlande, Chatsumarn – qui se fait désormais appeler Dhammananda, se heurte à une opinion publique hostile et à un clergé conservateur qui s’opposent à son statut de moniale.

Depuis, les femmes moines tentent de se faire accepter dans le pays.

Les femmes moines face aux traditions thaïlandaises

Le 9 décembre dernier, Dhammananda Bhikkhuni, a voulu rendre hommage à la dépouille du roi Bhumibol Adulyadej au grand palais avec 71 autres bhikkhunis et novices de son monastère de la province de Nakhon Pathom.

Mais un officiel gardant l’entrée du Palais a refusé de les laisser passer par la porte réservée aux moines thaïlandais, les accusant de conduite illégale.

Et les bhikkhunis ont dû rebrousser chemin, car elles n’ont pas voulu utiliser l’entrée réservée aux laïcs.

Bhikkhunis, un mouvement en extension

A l’heure actuelle, une centaine de bhikkhunis vivent en Thaïlande, dans des monastères dans les provinces de Nakhon Pathom, de Chiang Mai, de Sakhon Nakhon, de Yasothorn et de Songkhla.

Mais elles ne sont pas reconnues légalement comme religieuses, ni par les autorités étatiques, ni par la hiérarchie religieuse (le sangha).

Historiquement, le Bouddha a autorisé, après plusieurs hésitations, les femmes à devenir des religieuses à l’égal des hommes. Dans un monde empreint des valeurs sociales indiennes, cette décision était révolutionnaire.

Le bouddhisme est de fait la première religion au monde qui a reconnu que les femmes pouvaient tout aussi bien que les hommes atteindre l’éveil spirituel. Mais la lignée des bhikkhunis semble s’être brisée dans plusieurs pays dans lequel le bouddhisme Theravada a essaimé.

En Thaïlande, il n’y a pas de témoignages historiques sur l’existence de bhikkhunis.

Une première polémique a eu lieu dans les années 1920. Narin Phasit, un ancien gouverneur de province à la personnalité originale, avait fait ordonner en 1928 ses deux filles par un moine.

L’affaire avait fait scandale et le patriarche suprême lui-même – le chef administratif de la communauté monastique thaïlandaise – avait ordonné que les filles de Narin soient défroquées de force par la police.

La même année, le patriarche suprême avait pris un décret interdisant aux moines d’ordonner des femmes.

Actuellement, la situation juridique des bhikkhunis est ambiguë. Le sangha continue à invoquer le décret religieux de 1928, mais toutes les Constitutions depuis l’abolition de la monarchie absolue en 1932 stipulent que les citoyens thaïlandais jouissent d’une « pleine liberté de religion ».

Du fait du manque de reconnaissance légale, les bhikkhunis ne peuvent pas établir de véritables wats (temples) reconnus par le sangha, mais simplement des centres de méditation sous l’égide d’une fondation.

Elles ne peuvent pas non plus recevoir de soutien financier de l’État (tous les supérieurs de temple en Thaïlande sont salariés par l’État), ni de carte d’identité spécifiquement destinées aux religieux avec une photo en habit religieux.

Ces désavantages n’ont pas empêché les rangs des bhikkhunis en Thaïlande de grossir au fur et à mesure (elles étaient 25 en 2011), ni de se montrer actives dans les activités d’aide aux femmes en difficultés et de propagation des enseignements du Bouddha (dhamma).

Du fait de la discipline bouddhique (qui interdit les contacts physiques entre une femme et un moine et interdit à une femme de se retrouver seule avec un moine), les moines masculins ne peuvent pas conseiller et guider les femmes laïques pour toute une série de questions – des problèmes de couples et d’enfants aux problèmes spécifiquement féminins.

Le rôle des bhikkhunis a donc une claire utilité sociale. Beaucoup se posent toutefois la question de la validité doctrinale de la résurgence de l’ordre des femmes moines en Thaïlande.

Dans le bouddhisme Theravada, le fait d’avoir une lignée ininterrompue dans la communauté monastique – chaque nouveau moine étant ordonné par un nombre imposé de moines ayant au moins dix ans d’ancienneté, et cela depuis des siècles – est primordial.

Elle traduit la transmission sur la longue durée du dhamma du Bouddha par le sangha. La lignée semble avoir été clairement interrompue pour les bhikkhunis en Thaïlande et même dans nombre des pays du Theravada.

Les partisans des bhikkhunis mettent toutefois en avant le fait que Dhamananada Bhikkhuni, qui a relancé l’ordre des moines-femmes, en Thaïlande a été ordonnée au Sri Lanka en 2003, par des bhikkhunis qui elles-mêmes avaient été ordonnées en 1998 par des moines-femmes venus de l’ordre Theravada de Chine.

Selon eux, la lignée aurait donc été préservée.

Conscientes que la question reste très sensible en Thaïlande, Dhammananda et ses coreligionnaires se gardent de mener une campagne tapageuse pour réclamer la reconnaissance légale de leur statut, et elles sont parvenues à se faire bien accepter par les populations locales autour de leurs monastères : les villageois leur offrent de la nourriture tous les matins lors de la tournée des offrandes et viennent y écouter les prêches.

Une pétition a aussi été lancée il y a plusieurs années pour demander aux autorités que les bhikkhunis soient classées dans la catégorie « autre sangha », définie par la loi monastique de 1962, qui comprend déjà les moines Mahayana chinois et vietnamiens (la première catégorie « sangha » comprenant les moines thaïlandais).

Source article par Pierreto du site toutelathailande.fr :
eglasie.mepasie.org ; information.tv5monde.com/ ; Photo de bhikkhunis: newmandala.org ; Photo de Dhammananda : Gakuro

Source toutelathailande.fr

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Longchen
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(...)
DD : Pourquoi ne sont-elles pas autorisées à aller collecter la nourriture tous les jours ?

NNM : Parce que beaucoup d’entre elles, ont une tendance à l’avidité. De ce fait, elles passeraient leurs journées à ne faire que ça.
(...)
Je suis surpris que ces paroles viennent d'une nonne.

Sinon j'imaginais un peu plus d'ouverture en Thaïlande, mais c'est un pays que je ne connais pas.
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ShraWaKa
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Longchen a écrit :
13 juin 2018, 16:05
(...)
DD : Pourquoi ne sont-elles pas autorisées à aller collecter la nourriture tous les jours ?

NNM : Parce que beaucoup d’entre elles, ont une tendance à l’avidité. De ce fait, elles passeraient leurs journées à ne faire que ça.
(...)
Je suis surpris que ces paroles viennent d'une nonne.

Sinon j'imaginais un peu plus d'ouverture en Thaïlande, mais c'est un pays que je ne connais pas.
flower_mid
Cela parait effectivement rude, mais sans vouloir préjuger de l'engagement des bhikkhunis & bhikkhus, il est tout de même honnête de reconnaître que certains / certaines endossent la robe plus par obligation que conviction, d’où malheureusement les dérives que l'on peu observer au travers de l’opulence ou l'implication politique de certains religieux...

flower_mid
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En quoi l'homme serait-il plus précieux que la femme?
Le vide est le vide, les quatre éléments sont les quatre éléments, les cinq agrégats sont les cinq agrégats. Il en est de même pour l'homme et la femme, et l'un et l'autre peuvent atteindre l'Eveil.
C'est pourquoi il faut les respecter et les honorer l'un comme l'autre quand ils ont obtenu la Loi, et ne pas arguer du fait qu'ils soient homme ou femme. Tel est le principe de la suprême et merveilleuse Voie bouddhique.

Dogen Zenji
Extrait d'un entretien avec Shundo Aoyama abbesse d'un monastère zen pour nonne :
De nombreux pays bouddhistes refusent aux femmes l’accès à la vie monastique. Au Japon, les nonnes ont longtemps été reléguées au second plan. Et aujourd’hui?

Cette question intéresse beaucoup les Occidentaux, au point que, récemment encore, quelqu’un m’a contactée depuis le Vatican pour avoir des renseignements sur ce point Le Bouddha n’a pas accepté les nonnes toute de suite. Orphelin (sa mère est morte une semaine après sa naissance), il a été élevé par sa tante. Celle-ci était âgée d’environ quatre-vingts ans quand elle lui a demandé d’accepter qu’elle prononce les voeux religieux. Sa femme lui a présenté la même demande, et de nombreux membres féminins de son entourage ont formulé la même requête. Mais le Bouddha avait peur du désordre que cela pourrait provoquer dans le sangha, la communauté. Jusqu’au moment où Ananda, son principal disciple, a pris la parole et rappelé que sans femmes nous n’existerions pas, et que nous ne pourrions donc pas pratiquer et connaître l’Eveil.

Bouddha a alors accepté que les femmes entrent dans la vie monastique comme les hommes. Mais il a posé huit conditions. Celles-ci font que la pratique est plus exigeante pour les femmes que pour les hommes. Du moins nous semblent-elles ainsi aujourd’hui. Peut-être, dans le contexte de l’époque, avaient-elles pour but de protéger les femmes.Au XIIIème siècle, maître Dôgen a clairement affirmé qu’il n’existe pas de différence entre hommes et femmes du point de vue de la pratique et de l’Eveil. Le problème n’est pas le sexe, mais la compréhension du dharma.

En face d’une femme qui a atteint l’Eveil, un homme doit s’incliner. Le plus important est la lutte que nous devons mener pour comprendre la vérité, hommes comme femmes.

Une femme pourrait-elle être chef de l’école Sôtô?

La hiérarchie, les positions officielles me paraissent bien peu importantes. Les enseignements de Dogen concernent le dharma et pas l’organisation de notre école, pas nos institutions. L’inégalité entre hommes et femmes dans le bouddhisme japonais jusque dans les années 70 provient de la culture nationale. Elle n’est pas inhérente au Bouddhisme. Au contraire, elle contredit clairement les enseignements de Dogen.

Quand je suis devenue religieuse, les nonnes ne pouvaient être ni chef de temple, ni avoir des disciples, ni enseigner. Ici même, à Nagoya, le temple était placé sous la responsabilité d’un homme. Mais les femmes se sont battues contre ce poids culturel durant un siècle, depuis l’époque Meiji. Aujourd’hui, les femmes sont les meilleurs moines Car, au fil des siècles, les monastères féminins sont restés à l’écart des vicissitudes politiques et des aléas de l’histoire qui ont fait dévier le bouddhisme japonais. Ce statut à part, moins exposé, nous a permis de rester plus fidèles aux enseignements du zen, tel que le prônait maître Dôgen.

http://www.bouddhismeaufeminin.org/aoyamaroshi/
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Floch
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Merci Chercheur :)
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Somā Sutta


À Savatthi.

Ce matin-là, la bhikkhouni Somā s'habilla, emporta son bol et ses robes, et se rendit à Savatthi pour ses aumônes de nourriture. Ayant parcouru Savatthi pour ses aumônes de nourriture, après son repas, de retour de sa quête de nourriture, elle se rendit dans le bois des aveugles pour y passer la journée. Ayant pénétré le bois des aveugles, elle s'assit au pied d'un certain arbre pour y passer la journée. Alors Māra le Malin, souhaitant susciter peur, panique et chair de poule chez la bhikkhouni Somā, souhaitant la faire tomber de sa concentration, s'approcha d'elle et s'adressa à elle en vers:

L'état qui est à atteindre par les sages
Est difficile à réaliser
Et il ne peut être atteint par une femme
Avec son discernement à deux centimes.
{1}

Alors la bhikkhouni Somā se dit: 'Qui est-ce donc qui a prononcé ces vers, un être humain ou un être non-humain?' Puis elle se dit: 'C'est Māra le Malin qui a prononcé ces vers, souhaitant susciter en moi peur, panique et chair de poule, souhaitant me faire tomber de ma concentration.' Alors la bhikkhouni Somā, ayant vu qu'il s'agissait de Māra le Malin, lui répondit en vers:

Quelle différence la féminité fait-elle
Lorsque l'esprit est bien concentré,
Lorsque la connaissance progresse,
Et qu'on voit le Dhamma correctement?

Quiconque se dirait
'Je suis une femme' ou 'je suis un homme'
Ou bien 'Je suis quelque chose'
Est bon à être adressé par Māra.


Alors Māra le Malin, misérable et contrarié, [pensant:] 'La bhikkhouni Somā me connaît,' disparut sur-le-champ.

SN 5.2
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Flocon
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C'est intéressant ; qu'en est-il en France actuellement, dans les différentes communautés? Je suppose que les règles sont calquées sur les communautés d'Asie donc que la situation est similaire, mais :?:
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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