Cette histoire des "larmes de Tara" est intéressante : elle me fait penser au fait qu'en principe, dans de telles représentations, c'est toujours le bodhisattva qui pleure, et non le Bouddha : Tara est un(e) bodhisattva. Pour prendre un autre exemple, Avalokitesvara pleure (et Tara naît de ses larmes), mais pas Amida. Sauf que le bodhisattva n'est pas foncièrement séparé du Bouddha, il n'est au fond qu'une modalité de son action dans le monde. Mais quoi qu'il en soit, c'est une belle image.
Ted,
ba11 . Cela dit, ce que tu écris n'est pas faux, et on peut aussi s'indigner du fait que l'Arhat paraît, dans ces anciens débats (qui ont existé et sont très sérieux) devoir être forcément un homme. Ah là là, le sexisme est vraiment partout.
Après, plus sérieusement, la question est de savoir, je crois, dans quelle mesure un éveillé maîtrise pleinement toutes les fonctions physiologiques de son corps. Et c'est là que les écoles divergent.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
