Cauchemars ou rêves de clarté !

ted

Est-ce que vous faites des cauchemars la nuit ?

Est-ce que vous avez l'impression que la pratique bouddhiste influence votre sommeil et vos rêves ?
Sourire

En ce moment, plus de cauchemars que de rêves sympas...
Je crois que la météo y est pour quelque chose.
Je me sens "électrique". Et il y a pas mal de pluies capricieuses, voie de grêle... Temps orageux !
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Flocon
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Non, je ne fais pas de cauchemars.

J'ai l'impression que la pratique de la méditation a modifié mes rêves, oui. Ils sont plus clairs. Le sommeil, je ne sais pas. Je suis du genre qui dort toujours bien -et c'était le cas même dans des périodes très difficiles de ma vie, bien avant que je ne rencontre le bouddhisme. :oops:
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Mes cauchemars les plus effrayants ont nettement régressés quand j'ai arrêté de regarder des films violents et des films d'horreur à la télé.
Faut croire que ça m'influençait beaucoup plus que je ne voulais l'admettre.

Mais là où j'ai vraiment senti la différence, c'est le jour où je n'ai plus eu peur du noir.
Souvent, la nuit, quand je me réveillais en sursaut après un cauchemar, mon premier réflexe était de chercher l'interrupteur et d'allumer la lumière.
Si je ne trouvais pas l'interrupteur, j'avais comme une panique qui me prenait.
J'allumais la lumière et je me rendormais pour le reste de la nuit avec la lumière allumée.
J'avais toujours fait ça depuis tout petit...

Il y a quelques années, quand j'ai découvert satipatthana, j'ai eu l'idée d'observer ma peur, tout en observant les ténèbres autour de moi.
C'est un grand moment de solitude. :mrgreen:
On a beau savoir qu'on est chez soi, dans sa chambre, les ténèbres se peuplent de présences invisibles. Les certitudes vacillent.
Je veux dire, quand on vient juste de se réveiller d'un cauchemar et qu'il fait noir ! :shock:
Parce que d'habitude, le soir, j'éteignais tranquillement la lumière sans problème.

Donc, j'ai observé cette peur qui apparaissait . J'ai observé ma respiration haletante. J'ai observé les souvenirs du cauchemar que je venais de faire.
J'ai scruté les ténèbres.
Et puis, pouf ! Les ténèbres sont devenues bienveillantes. D'un seul coup !
Je n'étais plus entouré de forces invisibles et menaçantes. J'étais dans un cocon protecteur. J'AIMAIS être dans le noir.
J'en revenais pas !

J'ai pris l'habitude de me déplacer dans le noir, le soir, la nuit. En plus, ça fait des économies. :)
Je suis allé méditer en pleine nuit en haut de collines sombres.
Mon entourage m'a ramené sur terre :) (tu ne vas pas sortir à cette heure ci ! :shock: )

Depuis cette expérience, je n'ai plus fait de cauchemars. Ca fait plusieurs années déjà.
FleurDeLotus
Sourire

Moi, quand j'avais la télé, ce qui me faisait faire des cauchemars, c'était... De regarder des socio-fictions, des polars des documentaires sociaux ou bien le dernier JT !
Les films d'horreur... Pas trop.
Par contre, quand je fais une crise d'épilepsie et que je fais ensuite une sieste pour me reposer, il n'est pas rare que je fasse un cauchmar ou un rêve qui me fournisse la matière d'une histoire ou d'un dessin !!! Rentable, hein ?
ted

Sourire a écrit :Par contre, quand je fais une crise d'épilepsie et que je fais ensuite une sieste pour me reposer, il n'est pas rare que je fasse un cauchmar ou un rêve qui me fournisse la matière d'une histoire ou d'un dessin !!! Rentable, hein ?
Des cauchemars pendant la sieste ? :shock:
Ben dis donc ! :-(
Sourire

C'est particulier.
Une crise d'épilepsie, c'est comme un court-circuit dans le cerveau...
Du coup, quand je m'allonge pour me reposer, ça n'est pas précisément reposant. Tout se percute. C'est le moment le plus favorable à rêver ou à cauchemarder !
Une fois, comme ça, j'ai rêvé que je me baladais en forêt (chose que je fais très souvent), que mes cheveux s'accrochaient dans les branches (ce qui s'était produit quelques jours plus tôt plusieurs fois dans un sentier) et que des lutins étaient tombés des branches. Bref, un classique de la littérature faérique, finalement...
Samedi, je me suis retrouvée dans un truc mêlant un gros 1/3 de power rangers, un petit tiers de superman, et un tiers non négligeable de star wars. :mrgreen: Un cauchemar de premier ordre complètement délirant.

Quand je fais une sieste juste parce que je manque de sommeil ou parce que j'ai mal au dos, rassure-toi, il n'y a en général rien à signaler !!!
ted

Ben quoi... Personne d'autre ne fait de cauchemars ici ? ba11

Pourtant, je croyais que Dharmadhatu était le cauchemar d'Aldous... :D
Aldous

ted a écrit :Pourtant, je croyais que Dharmadhatu était le cauchemar d'Aldous... :D
Non c'est mon petit rêve mignon dont je corrige toutes les bêtises (je fais panpan sur son petit cul tout rose dans mon rêve, ou je lui botte le cul à grands coups de pompes, c'est selon) qu'il dit et qui permet de m'exprimer sur un tas de choses! :cool:
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Dharmadhatu
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Aldous a écrit :
ted a écrit :Pourtant, je croyais que Dharmadhatu était le cauchemar d'Aldous... :D
Non c'est mon petit rêve mignon dont je corrige toutes les bêtises (je fais panpan sur son petit cul tout rose dans mon rêve, ou je lui botte le cul à grands coups de pompes, c'est selon) qu'il dit et qui permet de m'exprimer sur un tas de choses! :cool:
:lol: :lol: :lol:
ted a écrit :Est-ce que vous faites des cauchemars la nuit ?

Est-ce que vous avez l'impression que la pratique bouddhiste influence votre sommeil et vos rêves ?
:D Il existe dans la tradition vajrayaniste une pratique du yoga du sommeil et du rêve. Voir Yogas tibétains du sommeil et du rêve de Géshé Tenzin Wangyal Rinpoché.

Il est vrai que la pratique transforme les rêves. Il y a généralement moins de cauchemars, ou bien s'il y en a, ils sont moins effrayants, on peut finir par reconnaître leur nature purement onirique.

Les rêves de clarté sont expliqués par Wangyal Rinpoché.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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