Bonjour
je suis d'accord dans l'ensemble avec ardjopa, quand on va dans les forêts on a vraiment moins de chance de rencontrer des problèmes qu'ailleurs, mais encore faut-il aller dans des endroits pas fréquenté ou peu.
Moi je "médite" souvent dans la forêt et je n'ai jamais eu de problème, il suffit de faire attention, de plus je ne prend pas de posture spéciale je m'asseois en tailleur au pied d'un arbre et c'est tout.
Le fait est aussi que je connais très bien les forêt de mon coin et donc les lieux tranquille, parce que il me semble avoir remarqué que beaucoup de gens (sauf peut être les amoureux et encore) avaient peur d'aller dans les profondeurs de la forêt et qu'en général ils restent sur les chemins balisés ou a proximité de ces derniers, ou encore dans des lieux ou il y a des activités diverses.
donc quand on médite dehors il faut être prudent, ne pas le faire de manière ostentatoire et bien choisir son coin.
Pour vivre heureux vivons caché.
la méditation formelle est-elle un délit ? (occident)
Ces derniers jours, j'ai fait deux virées vtt en boucle de 15 à 20 kms environ chacune; Trouver un endroit "tranquille" où se poser, s'assoir en tailleur n'est pas toujours si facile; Tout dépend de la configuration des lieux; Déjà il faut quitter les villes et leurs périphéries (aucun problème à mon sens) ensuite passer rapidement les près sans abris naturels (bocages, arbres) et champs cultivés (pour éviter le soleil trop fort, et d'être vite reperé, par les proprios entre autre); Les zones les plus propices où se poser discret, sont donc les bords de rivières boisés, les chemins qui s'enfoncent dans les forêts, et bien sûr il vaut mieux éviter les terrains accolés ou "appartenant" (soit disant) à une maison individuelle;donc quand on médite dehors il faut être prudent, ne pas le faire de manière ostentatoire et bien choisir son coin.
Après si vraiment on cherche la tranquilité et sans être vite reperé, il reste les alpages "sauvages" et peu fréquentés, et les plages quasi désertes hors saisons bien sûr, quand les mammifères bipèdes en saison de rut et de reproduction ont quitté les zones cotières, avec leurs lunettes fashion, leurs cremes à cramer, et leurs parades nuptiales ostentatoires correspondantes

delphinus
Cela dit, le lieu top pour méditer, reste la gare de l'est de paris aux heures de pointe, ou les aéroports internationaux à l'embarquement; Si tu arrives à garder ta pleine conscience parfaite dans ces lieux, les coins paisibles de nature ça sera de la rigolade 

Le métro parisien, c'est très bien aussi. Je ne plaisante pas : je le prends tous les jours et j'y pratique la méditation de manière très satisfaisante (pour moi, s'entend). Je n'ai jamais eu de problème, mais il est vrai que je n'adopte pas de position particulière, à part le dos droit. Personne n'a jamais rien remarqué. 

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
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Pour des raisons qui me semblent évidentes, je trouve souvent bien plus de motivation, et de facilité donc parfois, à méditer dans les lieux "peuplés" ou urbains, qu'ailleurs, entre autre car c'est des lieux qui peuvent être source de stress pour pas mal de personnes; c'est donc là où notre pratique est la plus utile souvent, et aussi où on voit son efficience; Ce qui n'empêche pas de "s'entrainer" dans les montagnes et autres prairies
Les samurais alternaient souvent les "retraites méditatives" en dojo, avec la vigilance de chaque instant, lors de circonstances plus distrayantes, comme les combats


Les samurais alternaient souvent les "retraites méditatives" en dojo, avec la vigilance de chaque instant, lors de circonstances plus distrayantes, comme les combats

Pour la majorité des gens tout ce qu'ils ne comprennent pas est un " délit".
Ils voient une personne en posture de méditation, ils ne savent pas ce qu'elle fait, ils trouvent ça bizarre, et si c'est bizarre ça fait peur, c'est " pas bien" etc...................
Si tu expliques " je médite" la réaction change parce que ton attitude devient tout à coup normale à leurs yeux, donc acceptable.
Si tu portes une robe de moine et que tu as le crâne rasé ils n'ont pas besoin de s'interroger, ils ont compris et ça ne leur fait pas peur.
Le risque qu'on prend à méditer en public c'est d'avoir à fournir des explications.
L'anecdote d'Ardjopa avec les flics m'a fait sourire.Je méditais dans un parc( j'attendais mon mari) quand le gardien du parc m'a vue; il a cru que je faisais un malaise.................................question de look je suppose.
Ils voient une personne en posture de méditation, ils ne savent pas ce qu'elle fait, ils trouvent ça bizarre, et si c'est bizarre ça fait peur, c'est " pas bien" etc...................
Si tu expliques " je médite" la réaction change parce que ton attitude devient tout à coup normale à leurs yeux, donc acceptable.
Si tu portes une robe de moine et que tu as le crâne rasé ils n'ont pas besoin de s'interroger, ils ont compris et ça ne leur fait pas peur.
Le risque qu'on prend à méditer en public c'est d'avoir à fournir des explications.
L'anecdote d'Ardjopa avec les flics m'a fait sourire.Je méditais dans un parc( j'attendais mon mari) quand le gardien du parc m'a vue; il a cru que je faisais un malaise.................................question de look je suppose.
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Je me suis mis à la place des gens qui viennent pour la première fois et j'ai trouvé ça très strange, genre un peu secte même.
Méditer, c'est comme prendre un médicament pour soigner son samsara, je ne vois pas l'intérêt de prendre un médoc de façon ostentatoire.
Sauf pour tester notre stabilité de concentration, comme tu le rappelles, Arjopa.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Quand je parle de poursuivre sa méditation dans des lieux "publics ou urbains", je ne parle pas vraiment de méditation formelle, comme s'assoir en tailleurSauf pour tester notre stabilité de concentration, comme tu le rappelles, Arjopa.

Le coté "strange" ou secte, je l'avais déjà trouvé dans mes premiers cours "officiel" d'aikido, bienque je connaissais déjà le milieu; Une fois sorti du vestiaire pour s'aligner tous en file en seiza sur les bords des tatamis, de saluer "l'autel" en face et la photo du grand-père, les "rituels" durant l'execution des wazas (techniques codifiées), peut paraitre assez déroutant au début, surtout quand tu n'as pas l'esprit de groupe; Les "haré krishna" ne sont pas loin !
Mais un sadhu qui passe devant moi, je ne le juge pas, c'est un frère, et ne le considère ni plus ni moins qu'un "type en costard cravate", un autre genre de secte, simplement plus répandue, tout est relatif

- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Arjopa a écrit :les "rituels" durant l'execution des wazas


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