Oui...Boubou a écrit :La Renaissance c'est une partie riche de notre histoire !
Renaissance : qu'est ce qui nous attend ?
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Katly
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Subarys
flower_333
Dernière modification par Subarys le 21 juillet 2012, 21:14, modifié 1 fois.
- Dharmadhatu
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klesha a écrit : Dans le Mahayana, la question du support est plus simple : alayavijnana
bonne lecture !
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Il n'est rien qui ne soit vide.
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Lupka
Alors pour ceux comme moi qui ne saurait pas ce qu'est L'ālayavijñāna :
Wikipédia a écrit :L'ālayavijñāna (sanskrit), désigne dans le bouddhisme la "conscience fondamentale".
a conscience fondamentale, ou "base de tout", est le réceptacle des traces karmiques (ālaya signifie "réserve", comme dans Himalaya, la "réserve de neige"). C'est elle qui suscite l'activité de conscience aveuglée par la croyance en un "soi". L'existence de cette conscience est enseignée par l'école Cittamātra. L'école Madhyamaka a critiqué ce concept et l'a réinterprété pour désigner la vacuité.
En psychologie occidentale, on pourrait l'assimiler plus ou moins à l'inconscient :
Asanga, au début de la Somme du Grand Véhicule, compare ce tréfonds inconscient à un fleuve qui s'écoule, durant cette vie et aussi d'une vie à une autre. Cet inconscient est donc un flux, non une substance, quasi-continuité mais impermanence. L'atman était impersonnel, intemporel, substantiel. L'ālayavijñāna est impersonnel, insubstantiel, sans doute intemporel au sens où son devenir n'est pas datable et repérable, mais engagé dans le devenir et y engageant la partie émergée de la conscience. (Guy Bugault, L'Inde pense-t-elle ?, PUF, 1994)
Consciences La conscience, vijñāna, est l'une des quatre composantes psychiques de la personne, ou plutôt de ce qui est pris pour une personne, et que le bouddhisme étudie comme un ensemble de phénomènes éphémères et impersonnels.
Selon la psychologie bouddhique, il existe six sens : les cinq sens que sont la vue, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher, ainsi que le sens "mental", lié aux cinq premiers. À ces six sens correspondent six consciences sensorielles.
Selon l'école Cittamātra, il existe, de plus, deux autres consciences ; une conscience souillée, ou kliṣṭamanas, et l'ālayavijñāna.
Idéalisme
Le Cittamātra ne reconnait que l'existence des consciences : il n'y a "rien qu'esprit". Son enseignement de l'ālayavijñāna est corollaire de cette pensée ; la dualité sujet-objet est refusée, elle est dite "établie", tandis que la nature conditionnée des phénomènes, leur nature dépendante, seule existe. On aboutit paradoxalement à une conclusion inverse de celle du Madhyamaka pour qui la nature dépendante des phénomènes entraîne leur vacuité et leur absence de nature propre (svabhava).
Une conscience support
Elle constitue un courant continu.
Base
L'ālayavijñāna est tant active que passive. Elle est la base, le réceptacle des semences, qui sont la cause de tout ; plus précisément, l'ālayavijñāna est la cause de la manifestation de la conscience souillée, klistamanas.
Résultat
L'ālayavijñāna est rétribution, résultat (vipaka). Pourtant, elle est caractérisée par toutes les semences, qui n'ont pas d'autre support.
Cessation
À l'atteinte de l'éveil, l'ālayavijñāna cesse, ou encore devient Amalavijñāna, « conscience pure ».
- Dharmadhatu
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Lupka a écrit :Attention, y'a troll et troll hein ! y'a le troll de compagnie, doux affectueux, un peu foufou mais attachant ! et puis y'a le troll sauvage, alors celui la méfiance ! il mord il bave et fais caca sur le trottoir du palier !
Quelle renaissance attend le bon chasseur ? Et quelle renaissance attend le mauvais chasseur ?
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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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- Dharmadhatu
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Klesha a écrit :Mais il est vrai qu'on peut se poser la question : la voie de libération proposée par le bouddhisme repose sur le concept de renaissance continu. Or, s'il n'y a pas de renaissance, la voie de libération n'a plus lieu d'être parce que la délivrance de la souffrance vient tout bonnement avec la mort.
Pourtant si: http://www.accesstoinsight.org/tipitaka ... .nymo.htmlCe qui est troublant, c'est que dans son premier sermon, Bouddha parle du sentier octuple... mais pas des Quatre Nobles Vérités. Elles ne sont abordées qu'après, séparément...
Pourtant si, le karma aussi puisqu'il est le second nidana (samskara) mis en route par le 1er: l'ignorance (avidya).Concernant le karma, l'objectif du bouddhisme, contrairement au jaïnisme, n'est pas de supprimer le karma mais les perturbations mentales.
S'il n'y a plus de perturbations mentales, il n'y a plus de karma.
Tout à fait.Est-ce à dire que le karma était étranger au bouddhisme ? Non, mais en tous cas, l'approche que le Bouddha avait du karma était certainement différente de celle de ses contemporains.
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Subarys
klesha a écrit :Mais il est vrai qu'on peut se poser la question : la voie de libération proposée par le bouddhisme repose sur le concept de renaissance continu. Or, s'il n'y a pas de renaissance, la voie de libération n'a plus lieu d'être parce que la délivrance de la souffrance vient tout bonnement avec la mort.
Ce qui est troublant, c'est que dans son premier sermon, Bouddha parle du sentier octuple... mais pas des Quatre Nobles Vérités. Elles ne sont abordées qu'après, séparément et pas dans tous les textes. Alors, certains en déduisent que les Quatre Nobles Vérités ont été formulées après l'éveil du Bouddha et que le karma et la renaissance ne constituaient pas des points essentiels de sa doctrine. Peut-être que le Bouddha n'aurait pas rejeter ces concepts parce qu'il étaient importants dans les croyances hindouistes.
Il se peut aussi que ses adeptes auraient pu introduire ces concepts car il faut bien reconnaître qu'il existe des similitudes avec les Vedas.
Concernant le karma, l'objectif du bouddhisme, contrairement au jaïnisme, n'est pas de supprimer le karma mais les perturbations mentales. Est-ce à dire que le karma était étranger au bouddhisme ? Non, mais en tous cas, l'approche que le Bouddha avait du karma était certainement différente de celle de ses contemporains.
Le premier sermon du Bouddha concerne les 4 Nobles vérités.
- Dharmadhatu
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Chakyam a écrit :2 – répondre sur le fond et … convaincre.
Un peu fastoche de faire la leçon ès humanité aux autres alors que tu es le premier à nous sauter à la gorge dès qu'on a l'outrecuidance de te contredire.
Allez, sans rancune l'ami !
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Subarys
Par ailleurs dans le Noble octuple sentier le Bouddha définit la Compréhension Juste par la compréhension parfaite des 4 Nobles Vérités ET du kamma et de la reniassance. Aucun doute la dessus. Sans compté et c'est bon de le rappeler. Le kamma et la renaissance s'expérimentent dans la pratique et ne sont pas (que) des vues spéculatives.

- Dharmadhatu
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Klesha a écrit :Ce que je veux dire, c'est que dans le jaïnisme on utilise le principe de l'inaction pour arrêter la production de karma. C'est direct.
Toutes les versions du Dharmachakrapravartana que je connais évoquent les 4 Vérités; l'Octuple Sentier (la Voie, marga) n'aurait aucun sens sans les 3 premières Vérités (le pourquoi et le but de suivre marga). De plus, je ne verrais pas l'intérêt pour les disciples ultérieurs du Bouddha de transformer un Sutra en y ajoutant un enseignement qui existerait dans d'autres Discours.Accestoinsight n'est pas réellement une source contemporaine du Bouddha...
Mais bon, peut-être que Vetter, lui, est assez vieux pour avoir été une source contemporaine du Bouddha. ::mr yellow::
Ca signifierait que des disciples du Bouddha auraient été plus malin que lui-même en construisant un Discours plus compréhensible ? J'ai peine à accepter ça.Mais il y a l'enseignement que nous avons aujoird'hui et sa construction.
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