Bonjour !
J'espère que vous allez bien !
Pour commencer, le pseudo fait référence à mon parcours, qui a été une assez longue recherche intuitive, allant dans plusieurs directions.
Bien évidemment, n'ayant
suivi aucune voie, mais me comportant plutôt comme un explorateur (doté d'un intérêt sincère au demeurant, pour la conscience que j'en ai à l'instant où j'écris ces mots), je me suis assez souvent retrouvé "à part". La soumission à l'autorité, j'ai pu l'accepter pour gagner ma croûte, mais pas pour ce qui me tient à coeur. J'ai toujours eu l'impression que se prendre au sérieux n'était pas sérieux, ce qui n'aide pas non plus. Cela ne m'a jamais empêché d'être capable d'une assez bonne écoute, de sympathie, voire parfois d'empathie. Voilà pour rassurer quant à mon pseudo, que je regrette presque, mais rien ne me venait spontanément, et ce que je cherchais dans mes références fort limitées... était toujours trop partiel à mes yeux. Je cherchais quelque chose de clair, sans prétention, et se référant honnêtement à moi.
"Moi"... voilà bien qui ne se peut résumer qu'au passé, à la mémoire, seul endroit où l'on peut se faire une idée de soi, non ?
Et je pense, sans vous avoir encore beaucoup lus, qu'on pourra peut-être s'accorder sur le fait que cette idée est nécessairement une illusion, quelque chose de construit, figé, et à mille lieues de la réalité incessamment mouvante de la vie, de l'univers.
Y cause bien c't'homme-là dis-donc.
Rien d'extraordinaire à cela, c'est un conditionnement profond, ancien, tout petit déjà. L'école, la note, la comparaison, le conditionnement, la construction de l'ego !
Et entre nous soit dit, cette habileté (relative, comme toutes) a certainement plus été une difficulté, un danger, un facteur d'égarement, qu'une voie ouvrant la possibilité de la paix intérieure, alors l'éveil... Bref, j'ai ramé pas mal de temps dans le brouillard, sans me perdre plus, ce qui me semble un petit miracle, quand même, en tout cas une grande chance.
Ne voulant pas non plus lasser d'avance, ni imposer une présence trop "lourde" sur ce forum, je vais synthétiser de mon mieux la raison de ma venue en ces lieux.
J'ai découvert il y a 4 ans Jiddu Krishnamurti, et suis récemment retombé, au fond d'un placard, sur "Pratique de la voie tibétaine", bouquin que j'avais lu il y a bien 20 ans... quand j'étais dans le brouillard, bien sûr. J'ai la nette impression de tout pouvoir comprendre intellectuellement (et sans prétention je n'en suis pas loin, même si l'intellect ne peut concevoir que des mécaniques, j'en suis conscient, ce qui ne rapproche pas de l'essentiel des messages), et j'ai tout de même développé un relatif début de capacité à observer honnêtement ce qui se passe en moi. Mais entre croire que "la peur est le premier ennemi" (lu chez Castaneda il y a longtemps, si ma mémoire est bonne), et aller voir en soi (une fois seulement) le mécanisme de projection d'une souffrance passée dans l'avenir (à l'invitation de Krishnamurti, dans une citation, et avant de lire la réponse qu'il donne, sinon je ne me permettrais pas de dire "voir") qui se cache derrière une peur, il y a eu quelques coups de rame.
Alors bon, je ne saurais pas dire "où j'en suis", et quelque part j'espère que ce n'est pas ce qui importe, je suis... là.
J'aimerais simplement échanger, car finalement les occasions sont rares au fond de ma campagne, l'essentiel des gens que je peux rencontrer, côtoyer, étant, par exemple, convaincus que leurs jugements sur autrui sont justes (voire n'en sont pas!), ce qui légitime à leurs yeux les émotions qui les mènent, fonde leurs relations, leurs vies... et limite un peu la profondeur des échanges, aussi. Alors je fais de mon mieux pour être présent, mais je me sens parfois un peu seul, la souffrance autour de moi peut aussi m'attrister, et comme tout le monde j'ai mes petits soucis.
Je ne viens pas m'en évader pour autant, je viens vous voir, vous rendre visite, voir si nous pouvons échanger, gentiment.
J'espère éviter les dangers de l'écrit, des mots, de leur poids, de la pensée mécanique, figée, tout ça quoi.
Ne me prenant pas au sérieux, je vous invite à ne pas prendre de pincettes avec moi, si quoi que ce soit dans la forme ou le fond vous semblait... inapproprié, hallucinant, incompréhensible, illogique,intellectuel, gamin, que sais-je encore. N'hésitez pas ! Je ne crains pas les noms d'oiseaux, et sais me concentrer sur l'essentiel du message. Disons que j'évite de rivaliser, comme peut le préconiser un célèbre philosophe taoïste dont j'ai oublié le nom. Qu'importe le flacon. ::mr yellow::
Bon, j'ai déjà bien trop tartiné, je m'efforcerai d'être plus succinct à l'avenir, dites-moi si j'abuse hein.
Mais bon, je ne tombe peut-être pas ici par hasard, je n'y crois pas trop, au hasard...
Des bises !
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