spiritualité et célibat
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Je suis ok aussi, la présence est essentielle, et ça commence par une présence à soi même, à son corps: si on a déserté son corps, on est déjà moins vivants...
On est jamais seul, sauf dans les moments où l'ignorance nous gagne…
On habite aussi la maison des morts comme celle des vivants…
Nous sommes toujours en contact, mais quelquefois on l'oublie.
Si l'on se sent seul, aucune relation ne saura combler notre solitude.
Si on est connecté, toutes les rencontres que l'on fera trouveront une résonance et feront un écho formidable en nous mêmes: les mots viendront, l'élan écrira des nouveautés et le changement nous rendra plus conscient…plus épanouis…c'est une spirale, une chorégraphie…
L'autisme ou les maladies graves, oui, mais qui sait ce qui se passe véritablement …?
Les moments d'enfermements sont aussi des cages de résonance extrêmes avec soi même, on se cherche, on se cogne et on n'accepte pas...c'est gravé quelque part et puis je ne sais pas, ça doit forcément écrire quelque chose, pas en mots mais directement...enfin, je sais pas...c'est certainement très douloureux...
On est jamais seul, sauf dans les moments où l'ignorance nous gagne…
On habite aussi la maison des morts comme celle des vivants…
Nous sommes toujours en contact, mais quelquefois on l'oublie.
Si l'on se sent seul, aucune relation ne saura combler notre solitude.
Si on est connecté, toutes les rencontres que l'on fera trouveront une résonance et feront un écho formidable en nous mêmes: les mots viendront, l'élan écrira des nouveautés et le changement nous rendra plus conscient…plus épanouis…c'est une spirale, une chorégraphie…
L'autisme ou les maladies graves, oui, mais qui sait ce qui se passe véritablement …?
Les moments d'enfermements sont aussi des cages de résonance extrêmes avec soi même, on se cherche, on se cogne et on n'accepte pas...c'est gravé quelque part et puis je ne sais pas, ça doit forcément écrire quelque chose, pas en mots mais directement...enfin, je sais pas...c'est certainement très douloureux...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Oui, je voulais l'ajouter : merci de la précision. C'est pareil dans les autres traditions, je pense, il y a toujours un lien aux êtres très important chez les ermites.Dharmadhatu a écrit :En retraite, on est aussi lié à tous les êtres, par le coeur. C'est la meilleure façon d'être lié aux Bouddhas.
Ma phrase était mal formulée, pardon : c'était simplement une façon de dire que la solitude absolue n'existe probablement pas chez les humains. Tout au plus pouvons-nous l'imaginer en observant de grands malades, et c'est une illusion.axiste a écrit :L'autisme ou les maladies graves, oui, mais qui sait ce qui se passe véritablement …?
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
- michel_paix
- Messages : 1188
- Inscription : 09 novembre 2008, 21:58
Salut Onmyway, je comprend ta position mais un scientifique ne peut pas vivre de "généralité" et doit en revenir en un jugement plus saint: "je n'ai pas essayer toute les femmes, donc je ne peux que me référé a ceux qui sont entré et sorti de ma vie, mon jugement sur la situation des autres n'est pas un regard posé sur mon expérience mais sur mon jugement, si mes expériences "passé" sont dites "négative" il sera normal que mon jugement le soit aussi, c'est du conditionnement !!
<<metta>>
<<metta>>
:)
-
onmyway
Mon avis est que la vie de couple, d'autant plus "mariés", engagements familiaux, n'est à mon sens pas naturelle, et elle est forcée; de même que la vie de "moine complet" avec prises de vœux, engagements religieux etc;
Dans ces deux cas (qui sont pour moi "extrêmes") on ne tient pas compte de l'impermanence de toutes choses (d'où les divorces innombrables, et si y a eu des gamins entre temps, c'est eux qui trinquent !) d'où certains moines ou moniales qui "rendent la robe" et qui parfois se retrouvent déboussolés, ou ne trouvent plus leur place dans la vie "profane";
Je suis même sur que certains moines, comme certains prisonniers, se sentent coincés dans leurs prises de vœux, et ne veulent ou peuvent plus redevenir laic, par peur de ne plus s'adapter, ou de devoir se réadapter à une vie "mondaine" , à trouver un job etc;
Idem d'ailleurs dans beaucoup de couples, quand l'attachement et la routine des habitudes est devenu trop fort, certains continuent leur "vie de couple", mais n'y sont pas ou plus heureux; mais ils se sentent bloqués dans leur engagement, soit parcequ'il y a des gamins, soit parcequ'ils ont peur de devoir "repartir à zero" au point de vue "sentimental", et donc ils sont prisonniers d'une relation qui ne leur apporte plus rien, ou qui peut les rendre malheureux;
A mon sens, le mieux, le plus "naturel", reste soit l'union libre sans enfants, sans engagement, soit le celibat-seul en ayant quelques amis, humains, chat, chiens, dauphins, oiseaux et plus si affinités
Dans ces deux cas (qui sont pour moi "extrêmes") on ne tient pas compte de l'impermanence de toutes choses (d'où les divorces innombrables, et si y a eu des gamins entre temps, c'est eux qui trinquent !) d'où certains moines ou moniales qui "rendent la robe" et qui parfois se retrouvent déboussolés, ou ne trouvent plus leur place dans la vie "profane";
Je suis même sur que certains moines, comme certains prisonniers, se sentent coincés dans leurs prises de vœux, et ne veulent ou peuvent plus redevenir laic, par peur de ne plus s'adapter, ou de devoir se réadapter à une vie "mondaine" , à trouver un job etc;
Idem d'ailleurs dans beaucoup de couples, quand l'attachement et la routine des habitudes est devenu trop fort, certains continuent leur "vie de couple", mais n'y sont pas ou plus heureux; mais ils se sentent bloqués dans leur engagement, soit parcequ'il y a des gamins, soit parcequ'ils ont peur de devoir "repartir à zero" au point de vue "sentimental", et donc ils sont prisonniers d'une relation qui ne leur apporte plus rien, ou qui peut les rendre malheureux;
A mon sens, le mieux, le plus "naturel", reste soit l'union libre sans enfants, sans engagement, soit le celibat-seul en ayant quelques amis, humains, chat, chiens, dauphins, oiseaux et plus si affinités
Nos expériences doivent émerger au grand jour et si on ne les soumet pas à l'extériorité, on se condamne souvent à s'enfermer dedans: partagées, elles seront transformées, libérées, parce qu'alors notre singularité pourra se relier à celle des autres.
Nous recevons beaucoup toujours dans ces mouvements…encore faut -il accepter les autres singularités, les accueillir avec autant d'écoute que celle qu'on met dans celle qui meut nos pas.
Etre mélangé sans se perdre, c'est une belle "aquarelle" où l'on se dilue tout en apparaissant autrement. C'est une question de vie ou de mort dans le fond…
Alors vie de couple ou pas, c'est peut-être une question très relative….
@ Flocon: tes mots toujours très riches et attentifs, je me suis juste questionnée sur l'autisme en écrivant, et j'aurais pas pu le faire si t'avais pas écrit auparavant <<metta>>
Nous recevons beaucoup toujours dans ces mouvements…encore faut -il accepter les autres singularités, les accueillir avec autant d'écoute que celle qu'on met dans celle qui meut nos pas.
Etre mélangé sans se perdre, c'est une belle "aquarelle" où l'on se dilue tout en apparaissant autrement. C'est une question de vie ou de mort dans le fond…
Alors vie de couple ou pas, c'est peut-être une question très relative….
@ Flocon: tes mots toujours très riches et attentifs, je me suis juste questionnée sur l'autisme en écrivant, et j'aurais pas pu le faire si t'avais pas écrit auparavant <<metta>>
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
-
onmyway
Pour le mariage, je me suis toujours dit que ceux qui veulent "se marier", le font par conditionnement "de masse", "pur conformisme moutonnisme", parceque "ça se fait", dans le système etc;
Et s'ils ne le font pas, ils se sentent "dépreciés" par rapport aux autres; idem parfois pour avoir des gamins !
Si le mariage, voire la vie de couple, n'avaient jamais existé dans une société humaine, personne peut-être n'aurait même "l'idée incongrue", de se marier, aller à l'église et faire la même chose que les autres etc;
Perso, quand je passe devant un mariage, j'y vois plus des "accouplements à la chaine" (tous les samedi en France, au suivant !) que de l'amour vrai et original
Plutôt le "culte de l'égo, ostentatoire", du "m'as tu vu"
Et "félicitations ! c'est pour quand le divorce ?"
Et s'ils ne le font pas, ils se sentent "dépreciés" par rapport aux autres; idem parfois pour avoir des gamins !
Si le mariage, voire la vie de couple, n'avaient jamais existé dans une société humaine, personne peut-être n'aurait même "l'idée incongrue", de se marier, aller à l'église et faire la même chose que les autres etc;
Perso, quand je passe devant un mariage, j'y vois plus des "accouplements à la chaine" (tous les samedi en France, au suivant !) que de l'amour vrai et original
Plutôt le "culte de l'égo, ostentatoire", du "m'as tu vu"
Et "félicitations ! c'est pour quand le divorce ?"
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
N'oublions pas que le samsara n'est pas là-bas, chez les autres, mais qu'il est d'abord en nous, et que les conditions externes ne sont que des conditions externes.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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onmyway
Pour ma part, je n'oublie pas le mien, mais il n'y a rien à dire de plus, dans un "domaine" , les relations, qui ne dépendent pas que de soi; donc logiquement certains n'ont pas toujours le choix (de rester seul), qu'ils le veuillent ou non;
Flocon dit qu'elle est restée longtemps célibataire et "satisfaite", mais (en general) dans la société "moderne", les femmes ont bien plus d'occasions-faclité pour trouver un gars, (voire plusieurs), qu'elles le veuillent ou pas; donc elle a dû passer bien moins "longtemps" celibataire, que certains hommes
, qui peuvent au départ bien le vivre, et ne veulent pas être à deux; et qui même quand ensuite ils aimeraient trouver quelqu'un, restent quand même seuls;
Donc, en general, la situation n'est pas la même;
Flocon dit qu'elle est restée longtemps célibataire et "satisfaite", mais (en general) dans la société "moderne", les femmes ont bien plus d'occasions-faclité pour trouver un gars, (voire plusieurs), qu'elles le veuillent ou pas; donc elle a dû passer bien moins "longtemps" celibataire, que certains hommes
Donc, en general, la situation n'est pas la même;
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Sourire
Les gens qui se marient, font ça pour des tas de raisons.
Certains veulent donner un peu plus de poids à l'engagement qu'ils ont ensemble, d'autres veulent avant tout faire la fête. Ca peut aussi être parce que le mariage offre des avantages légaux par rapport à l'union libre.
Mais il n'est pas besoin d'être marié pour être en couple, et si on s'en tient seulement à cette idée-là (le couple), beaucoup de gens ont du mal à supporter la solitude, tout simplement.
Le "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants" est aussi intangible que la flamme d'une bougie
Mais ça suffit bien pour attirer les papillons quand il fait nuit
Les femmes ont plus d'occasions que les hommes à trouver quelqu'un ?
Je voudrais bien savoir d'où tu sors ça.
Toi qui te plains de ce que tu ne trouves jamais que des filles décevantes, tu voudrais sans doute que les filles se ruent sur les mecs dont elles savent d'avance qu'ils seront décevants ?
Hommes ou femmes, c'est pareil. Celui qui y met tout son coeur a intérêt à viser juste.
Certains veulent donner un peu plus de poids à l'engagement qu'ils ont ensemble, d'autres veulent avant tout faire la fête. Ca peut aussi être parce que le mariage offre des avantages légaux par rapport à l'union libre.
Mais il n'est pas besoin d'être marié pour être en couple, et si on s'en tient seulement à cette idée-là (le couple), beaucoup de gens ont du mal à supporter la solitude, tout simplement.
Le "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants" est aussi intangible que la flamme d'une bougie
Mais ça suffit bien pour attirer les papillons quand il fait nuit
Les femmes ont plus d'occasions que les hommes à trouver quelqu'un ?
Toi qui te plains de ce que tu ne trouves jamais que des filles décevantes, tu voudrais sans doute que les filles se ruent sur les mecs dont elles savent d'avance qu'ils seront décevants ?
Hommes ou femmes, c'est pareil. Celui qui y met tout son coeur a intérêt à viser juste.
