michel_paix a écrit :Les pensées ne sont pas des "obstacles" si nous nous identifions pas à eux, mais il est claire que l'image conceptuelle que nous avons du réel n'est pas la réalité, et en même temps les pensées existent, elle se produisent ici et maintenant. Qui se produisent des pensées juste est une bonne chose, qui se produisent des pensées erroné est nuisible. Mais la réalité est ce qui se produit ici et maintenant qui est ni bonne ni mauvaise, elle est. Je crois que la difficulté de la philosophie est que tout est "moyen habile", donc tout dépend de ce a quoi nous sommes "exposé" ou voulons "exposer".
<<metta>>

Mais nous pouvons tous vérifier que le concept peut renvoyer de manière irréfutable à son référent, c'est ce que nous faisons ici lorsque nous argumentons: nous employons des concepts qui sont censés s'organiser en raisonnements. Nos esprits respectifs emploient l'intellect même si nous nous en défendons. Si nos arguments sont fondés sur des constats directs valides (ils ne le sont pas tous, loin de là), alors nos esprits obtiennent des connaissances valides intellectuelles.
---> Questions de devoir de vacances bouddhiste ::mr yellow:: : Quand on réalise de manière directe la présence d'un arbre devant nous, était-ce cet arbre qu'on nous a présenté la première fois ? Si on ne reconnaît pas un arbre comme étant un arbre, a-t-on vraiment une réalisation directe de notre objet ?
Si on essaie de trouver des réponses à ces 2 simples questions, on peut voir qu'il est très improbable de ne prôner la validité que de la seule réalisation directe (comme il serait peu réaliste de ne prôner la validité que de la seule connaissance inférentielle).
