Ted a écrit :Concrètement, pourquoi un choc sur la tête provoque t'il un kensho ?
Le kensho n'est pas provoqué par un choc sur la tête, mais peut arriver à n'importe quel moment et c'est vrai que l'on raconte souvent des histoires de ce genre. Je pense que c'est pour insister sur l'aspect immédiat, abrupte et impossible à prévoir et à cause de la coïncidence entre l'esprit analytique, dualiste, et la douleur fulgurante, transfixiante, provoquée par le coup, mais uniquement quand le pratiquant est prêt (ou mûr). Mais le plus souvent, (bien qu'aucune statistique n'ait été faite sur la question
![Riant :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
) le kensho arrive pendant zazen ou lors d'une concentration intense (en particulier quand le pratiquant est plongé dans le "doute").
Le doute est une concentration spéciale de l'esprit, généralement générée par les kôans, quand le mental du pratiquant est "figé" ou comme "surgelé" (dans le sens "entropique" du terme) par une situation inextricable intellectuellement. Mais on peut avoir le kensho sans l'usage des kôans, bien sûr.
Est-ce que l'état d'hébétude qui suit un éternuement est une occasion de s'éveiller ?
![Souriant :)](./images/smilies/icon_e_smile.gif)
Si le pratiquant est mûr, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas la cause du kensho. Quand le pratiquant est mûr, n'importe quelle situation provoquant la coïncidence entre l'esprit dualiste et l'esprit de Bouddha est l'occasion du kensho.