bouddhisme et christianisme

Robi

jules a écrit :De toute façon, Descartes résout faussement la question de l'existence du soi, puisqu'il ne remet pas en doute que c'est le je qui pense, usant d'une certitude qu'il n'a en fait pas interrogé pour en conclure le "je suis". Il lui manque donc à mon avis d'avoir interrogé le je, ce que fait en revanche le bouddhisme.
Donc tu mets bien sur un même niveau doute et interrogé.
Mais de toute façon pour la nième fois avec toi toute conversation est stérile car tu coupes, tu tronques tu te contredis et au final tu ne sais même pas ce que tu dis.

Si le cela va de soi a sa place en philo, tout a sa place en philo
Avatar de l’utilisateur
jules
Messages : 3228
Inscription : 15 février 2009, 19:14

Robi : Donc tu mets bien sur un même niveau doute et interrogé.
Bah oui. L'interrogation provient du doute, si tu ne doutes pas, tu n'interroge pas.
Si le cela va de soi a sa place en philo, tout a sa place en philo
Si le cela va de soi est interrogé alors oui il a sa place. Rien ne va de soi en philo puisqu'elle est interrogation systématique.
Dernière modification par jules le 20 octobre 2016, 11:57, modifié 1 fois.
Robi

jules a écrit :
Robi : Donc tu mets bien sur un même niveau doute et interrogé.
Bah oui. L'interrogation provient du doute.
Tu viens de dire que le bouddhisme ne remettait pas en question (donc en doute) mais que seulement il interrogeait. Donc dans tes propos ça exclut que l'interrogation vient du doute,
jules a écrit :Je n'ai d'ailleurs pas dit que le bouddhisme remettait en question l'existence du je, j'ai dit qu'il avait interrogé le je. .
Mais rien d'étonnement, tes propos ne sont que ça contradictions et compagnie...
Avatar de l’utilisateur
jules
Messages : 3228
Inscription : 15 février 2009, 19:14

Robi : Tu viens de dire que le bouddhisme ne remettait pas en question (donc en doute) mais que seulement il interrogeait. Donc dans tes propos ça exclut que l'interrogation vient du doute,
Le bouddhisme s'est interrogé sur l'existence du je. Suite à cette interrogation il a conclu que le je existait en dépendance. Il y'a donc eu doute sur la nature du je au départ de cette conclusion.
Robi

jules a écrit :De toute façon, Descartes résout faussement la question de l'existence du soi, puisqu'il ne remet pas en doute que c'est le je qui pense, usant d'une certitude qu'il n'a en fait pas interrogé pour en conclure le "je suis". Il lui manque donc à mon avis d'avoir interrogé le je, ce que fait en revanche le bouddhisme.
Le bouddhisme ne remet pas davantage en doute que c'est le "je" qui pense.
Avatar de l’utilisateur
jules
Messages : 3228
Inscription : 15 février 2009, 19:14

Le bouddhisme ne remet pas davantage en doute que c'est le "je" qui pense.
Non, effectivement il ne remet pas en doute que c'est le je dépendant qui pense. Mais pour avoir conclu cette dépendance du je, il a dû interroger la nature de ce je, ce que ne fait pas Descartes.
Dernière modification par jules le 20 octobre 2016, 12:17, modifié 1 fois.
Robi

jules a écrit :
Le bouddhisme ne remet pas davantage en doute que c'est le "je" qui pense.
Non, effectivement il ne remet pas en doute que c'est le je dépendant qui pense. Mais pour avoir conclu cette dépendance du je, il a dû interroger la nature de ce je ce que ne fait pas Descartes.
C'est hors sujet. Le sujet ici (ces derniers posts) ce n'est pas la dépendance du "je".
Compagnon

Aucune prise de partie, simple précision de vocabulaire, afin de savoir exactement le sens des mots que l'on emploi :

Ātman (sanskrit IAST ; devanāgarī : आत्मन् ; pali : attā ; « souffle, principe de vie, âme, soi, essence ») est un concept de la philosophie indienne āstika. Ce terme a le sens de pure conscience d'être ou de pur « je suis », et désigne traditionnellement le vrai Soi, par opposition à l'ego (ahaṃkāra). Cependant dans l'hindouisme, il peut avoir aussi d'autres significations comme :

- le principe essentiel à partir duquel s'organise tout être vivant (cf. brahman) ;
- l'être central au-dessus ou en deçà de la nature extérieure telle que nous pouvons l'appréhender, calme, inaffecté par les mouvements de la nature intérieure du jīva, mais soutenant leur évolution respective, tout en ne s'y mêlant pas ;
- le souffle vital (prāṇa et vāyu).

Anātman ;


Le bouddhisme n'admet pas l'existence de l'ātman. Selon la plupart des écoles, il n'existerait aucune entité indépendante et impérissable que l'on puisse appeler le « Soi ». Le terme ātman ne représente qu'une simple désignation dans l'expression d'une vérité conventionnelle (pali : vohāra-vavana) et non quelque chose qui existe réellement. Dans le sens ultime (pali : paramattha), il n'existe que des phénomènes en perpétuelle transformation (cf. skandha).

C'est la non-existence du soi (anātman) , la notion complémentaire de l'ātman, qui est employée pour désigner le non-soi des phénomènes corporels et mentaux (skandha). Le Traité de la porte claire des cent dharmas du mahāyāna (sk: Mahāyāna śatadharma prakāśamukha śāstra; ch: Dàchéng bǎifǎ míngmén lùn 《大乘百法明门论》) de Vasubandhu est destiné à démontrer ce point essentiel dans la philosophie bouddhiste10.

D'après la théorie bouddhique, il n'existe aucun soi (ātman) à trouver, pas d'« entité-ego »3, mais une simple agrégation de phénomènes corporels et mentaux conditionnés.

À noter que l'école Pudgalavāda (personnaliste), aujourd'hui éteinte, fut la seule à admettre l'existence d'un soi (pudgala).

La conséquence sotériologique de l'absence de soi est qu'il n'y a rien à sauver, le « soi » n'étant ni créé ni détruit, mais le simple résultat de conditions ; le pratiquant doit se diriger, par le détachement et le développement de l'esprit (bhāvanā), vers la cessation (nirodha) du « soi empirique » (le nāmarūpa), ce qui est le nirvāṇa.
Avatar de l’utilisateur
jules
Messages : 3228
Inscription : 15 février 2009, 19:14

C'est hors sujet. Le sujet ici (ces derniers posts) ce n'est pas la dépendance du "je".
Si c'est le je qui est en question, il faut nécessairement rappeler que pour le bouddhisme ce je est en dépendance, on ne peut pas faire l'impasse là dessus dans une analyse du je.
Robi

jules a écrit :
C'est hors sujet. Le sujet ici (ces derniers posts) ce n'est pas la dépendance du "je".
Si c'est le je qui est en question, il faut nécessairement rappeler que pour le bouddhisme ce je est en dépendance, on ne peut pas faire l'impasse là dessus dans une analyse du je.
Mais il n'y a pas besoin de le rappeler. C'est acquis. Même pour Descartes, c'est acquis. Pour lui "je" est dépendant de Dieu.
Répondre